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dimanche 31 janvier 2010

De mon attachement insensé

De mon attachement insensé à une image virtuelle
je passe à un désenchantement douloureux.
C'est la rançon de l'exaltation.

Même à distance dans le temps et l'espace
on peut se construire des idoles.
Celles dont on avait tout particulièrement besoin en un temps donné t.
Encore faut-il que l'autre en face, derrière la vitre de Windows ,se laisse construire idole.
La belle s'est rebiffée, a craint l'étouffement.
Et l'idole s'est cassée.
La cible de la projection affective s'est déplacée pour éviter
ce qu'elle croyait être une flèche.
Elle pourrait, après ce coup de téléphone matinal que je lui ai donné
envoyer un petit mail pour me rassurer,
me faire savoir que ce n'était pas désagréable du tout.

Eh! bien non! Elle va courir vers de nouvelles activités, 
vers de nouveaux et nouvelles ami(e)s.
Elle virevolte et ne pense déjà plus à moi.
Il n'y aura pas de mail d'ancrage et de confirmation comme :
"Je cours à mes petites affaires.
Mais tu vas rester dans mon oreille au moins toute la matinée."

Et si moi je courrais à ma boîte mail?
On ne sait jamais!

5 commentaires:

  1. Je sens tant de peine dans tes mots même si ceux-ci ne se veulent pas si tristes ici. Une tranche de vie bien contée.

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  2. Tu cours dans tous les sens tel le lapin d' Alice. Que cherches-tu à courir ainsi sans but précis? Le virtuel ne donne que ce que l'on veut bien lui prêter. Tu t'attaches , tu te détaches au gré de tes exaltations. Attention à la dépendance affective! Un peu plus de détachement et de zénitude te feraient du bien. Ce doit être si fatigant émotionnellement de courir après ces jolies chimères!

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  3. Je cours. Comme un lapin, c'est moins sûr.
    Quel est mon but? La recherche de l'émoi pour esthétiser, voire érotiser ma vie.
    Quant au virtuel il ne me rend que rarement ce que je lui donne car, je ne prête pas, je ne garde rien pour moi dans le monde des affects. Je partage et tu es gentille de venir me voir : tu sais que beaucoup de ces affects sont pour toi.
    Je ne me méfie pas de la dépendance affective puisqu'elle est ma quête. Quant au détachement, à la zénitude, ce sera pour une autre vie. Celle d'aujourd'hui je la veux éblouissante. En rencontrant tous ces appels, cette floraison de blogs riches de souffrances, de joies, je cueille des plaisirs d'humanité. Je m'attache, c'est vrai, au gré de mes exaltations. Mais ma nature n'est pas papillonnante : je reste attaché à tout ce que je trouve beau. Je suis fidèle, tu le sais. Et je n'attends pas de la détente à courir après des chimères. J'attends qu'elles soient "si jolies" comme tu le dis. D'ailleurs, il suffirait d'un mot pour qu'il n'y en ait plus qu'une.
    Merci, immense merci pour ton commentaire. Combien de fois t'ai-je parlé de bouées de sauvetage, pauvre marin qui lance des SOS?
    Je t'embrasse.

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  4. Tu m'assistes, Suzy Wong dans ma quête impossible. Je te connais à travers tes magnifiques textes dans lesquels tu te glisses entière. Tu as une profondeur d'âme qui m'attire et qui en même temps me fait te respeter. Tout au coin d'un replis de moi-même je te garde comme une lumière qui m'éclaire. Lis ce que je réponds à d'autres commentaires. Je sais que tu as déjà tout compris, je sais que je t'émeus comme tu me réjouis avec l'amour que tu vis actuellement au Québec. Reste belle, reste avec moi jusqu'à un demain renouvelé. Je me sens moins seul dans ce blog lorsqu'il vibre comme aujourd'hui au gré des commentaires. Bises!

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  5. Je ne suis pas trop sûre d'avoir compris quoi que ce soit, mais je te remercie pour tes mots gentils envers ma plume. Et tant mieux si elle t'éclaire...

    Bonne journée.

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