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mercredi 31 mars 2010

JEANNETON PREND SA FAUCILLE



Une autre chanson du répertoire des chansons paillardes de nos aïeux. Je l'ai réorchestrée et j'ai ajouté quelques paroles à la fin. Notamment, j'indique qu'il n'est pas besoin de morale à cette chanson comme il y en a quelquefois à la fin des fables. Non, c'est un chanson paillarde et puis voilà. Faut la prendre comme elle est, en tant qu'allume-gaz de l'érotisme de nos vieux dans leur chaumière.

mardi 30 mars 2010

FRERE LA GUILLAUMETTE (chanson paillarde)



J'ai tenu à revisiter les anciennes chansons paillardes de nos aïeux. Mon projet était simple : trouver une façon nouvelle, si possible originale, pour les chanter et les présenter sur des rythmes, des orchestrations et des harmonies qui me soient personnelles.
Par coquetterie, j'ajoute un couplet, un peu de texte. Ici je modifie la mélodie, là je glisse des mots que je choisis parce que je les juge plus appropriés que ceux du texte original. Des pratiques de cette sorte étaient monnaie courante avant la 1° Guerre Mondiale. La chanson française était bien vivante alors. Elle était une vraie forme d'expression populaire dans laquelle tout le monde pouvait entrer déposer son petit grain de sel.
Je vous ai déjà donné une chanson du disque qui les contient, à savoir : Chevaliers de la Table Ronde.
Aujourd'hui, il s'agit de Frère La Guillaumette. Il va y en avoir d'autres d'ici que le blog ferme.

dimanche 28 mars 2010

CES PUTAINS DE FLICS (chanson)



J'ai été appelé, lors de ma carrière, à avoir des contacts avec des policiers de la brigade des mineurs .C'était bien avant la période actuelle. Nous étudions ensemble ce que nous pouvions faire, Intérieur et Education Nationale, pour limiter la délinquance juvénile dans certains quartiers.
Le commissaire X me parut être aussi soucieux que nous, enseignants. Il apporta son concours à nos réunions avec beaucoup d'humanité.
Je tenais à attester par une chanson de cette honnêteté chez nos collègues policiers.
Depuis quelques temps, je crains que les hommes comme le commissaire X aient été mis au placard. On valorise plutôt aujoud'hui les policiers à poigne!

samedi 27 mars 2010

ALGERIE FRANCAISE



J'ai été mobilisé pendant cette guerre qui n'a pas honoré mon pays. J'ai réussi à ne pas rejoindre les combats. J'étais affeté, en métropole, à l'aérodrome de Istres où j'étais météorologiste. Saviez-vous que pendant cet ans les autochtones habitant ce département français n'avaient aucune nationalité? Ils n'étaient évidemment pas français, mais pas algériens non plus. Même les chiens ont une nationalité. On dit : un berger allemand, un danois, etc. Certains d'entre ces hommes, rarement des femmes, pouvaient accéder à la nationalité française par exemple s'il étaient médecins. Rétrospectivement j'ai honte. La République française, celle qui devait illuminer le monde soit-disant, a bien démérité dans cette affaire à mes yeux.
J'ai écrit une chanson sur ce problème. Je ne vous donne que la version instrulentale. Les paroles vous les aurez si vous les demander chez : g.lautier@infonie.fr

vendredi 26 mars 2010

CHIFF (musique électronique)



J'ai accompagné cette musique de photos prises à la Fondation Maegt de St Paul de Vence près de Grasse.
Tout le monde connaît cette fondation, une villa appartenant au couple Maegt qui accueillait des artistes de grand renom (MIRO, GIACOMETTI, etc) en résidence et qui leur permettait de produire en toute liberté.

mercredi 24 mars 2010

C'EST TROP BEAU POUR ÊTRE VRAI



En mai 1990, il nous était arrivé d'aller au piano-bar de Digne où un pianiste accompagnait la chanteuse Djamila. Je me souviens d'avoir "scatté" avec elle sur Just a gigolo". Elle avait demandé à des gens qui m'accompagnaient : Mais qui est-ce, ce type?
Cette question m'avait incité à lui écrire une chanson de circonstances, c'est-à-dire de chanteuse de piano-bar qui joue la sexy-girl. Jamais je n'ai osé lui apporter la partition.
Qu'elle sache, si elle chante toujours et si elle tombe sur ce blog que je suis à sa disposition pour lui en écrire d'autres de chansons de ce type.

mardi 23 mars 2010

Sweet Home Chicago



Voici une interprétation de ce blues célèbre avec un petit groupe de musiciens auquels s'est adjoint un copain à l"harmonica. Le morceau est dédiée à une amie qui se reconnaîtra.
Votre dévoué Georges Lautier.

lundi 22 mars 2010

J'USE MES DESESPERANCES

Indéniablement, l'or est ailleurs, sur d'autres plages que mes débris d'existence. Je saigne à me souvenir, j'use mes désespérances à dénicher des outres qui contiendraient des rythmes d'aise et de plénitude lente. Je ne découvre que mélancolies lointaines dont les sauces se perdent dans des instants à peine audibles. Et les trains ont disparu de mes recordings sans piquant, sans boursouflure. Seul ère un train évadé.
Je m'essoufle en ripailles inutiles pour vider les greniers de regrets ; mais je n'ai plus de rage à médire, à combattre. Tous les loups ont fondu avec la neige. Et puis ils ont de quoi mordre dans les troupeaux béats des écrans de la convention et des carcans idéologiques.

Si ma haine a grandi, ma quiétude a pris sa vitesse de croisière. Je désarçonne mon assise sans plus perdre le fil. Arianne a tissé depuis ce jour de 1934 sa nasse d'acceptation et la révolte est prise aux limites des bracelets empêcheurs, ceux que l'on oppose aux êtres pour ce qu'on dit être leur bien et qui n'est qu'une existence à conduire ; suivant les programmes et les directions que nous imposent les natures et les cieux, les hommes et leurs banques.

J'ai perdu toute foi ou bien devrais-je en avoir une qui soit aveugle. Dans les deux cas, il ne s'agirait que de me protéger d'une loge de confort, d'opter pour une attitude crispée sur des positions interdisant le mouvement, la critique. Alors que je souhaite ni accepter, ni me rebeller. Résister seulement par la puissance de l'analyse. Savoir reconnaître l'inévitable, déceler l'impossible, espérer atteindre la mesure ou l'inverse, percer les strattes et dépasser les horizons : voilà ce qui rend la condition de vivant charnelle et virtuelle à la fois, grandiose et mesquine dans des instants successifs qui s'emboîtent.
Pour attendre quoi? Un repas froid pris au coin d'une table grinçante qu'à chaque coup de fourchette je déséquilibre et fais balancer?

L'or est bien ailleurs, sur d'autres plages que mes débris d'existence. Je saigne à me souvenir, j'use mes désespérances à vouloir saisir des mélancolies lointaines. Les loups ont fondu avec la neige alors que je croyais à leur morsure pour me débarrasser des natures et de leurs cieux. Seuls èrent sur les rails les écrous de la convention. Quant aux carcans idéologiques, je les défie de ma bannière.

dimanche 21 mars 2010

Trois cartes postales de Grasse

De retour de Grasse, voici trois cartes postales de la capitale des parfums. La ville est visitée toute l'année par des quantités de cars de touristes qui, tous, achètent des cartes postales. C'est, à ce qu'il paraît, un commerce florissant que celui des cartes postales à Grasse.
La ville reste tournée vers la fabrication des parfums. La preuve : nous avions à conduire notre petit-fils Nicolas à l'anniversaire de deux jumelles, copines de classe.
Villa dans les oliviers, piscine, accrochée aux flancs de la montagne d'où l'on voit la mer.
Le grand-pèrre est un nez à Grasse, c'est-à-dire un monsieur qui crée des parfums nouveaux.
Chaque année, se tient un concours pour découvrir de nouveaux nez dans cette ville.
Et en quittant ses copines après la fête Nicolas eut droit à un petit vaporisateur de parfum.
Hommage de l'entreprise familiale des parents des deux jumelles aux invités de la fête.
Flacon rose pour les filles, bleu pour les garçons.
Est-ce que vous sentez?

COMME ETRANGER (piano solo)



Voici la version pour piano solo de la chanson "Comme Etranger".

COMME ETRANGER (chanson de Georges Lautier)

http://www.youtube.com/watch?v=XoWHDCxKPAg

Voici la version chantée de "Comme Etranger", une chanson qui n'a rien à voir avec l'identité nationale.

vendredi 19 mars 2010

UNE REGATE AU DEPART D'AJACCIO



L'été dernier, nous étions invités à assister au départ d'une régate de plusieurs jours qui devait rejoindre Madalena en Italie, tourner autour de la Sardaigne et revenir à Ajaccio par les Bouches de Bonifaccio. Trente cinq voiliers prenaient le départ, dont Jobic4, le même bateau que celui qui participa quelques mois plus tard à la régate de St Tropez. Le père dAgathe était embarqué à bord de ce voilier.
Le village natal de la grand-mère d'Agathe se trouve à près de trois heures d'une route tortueuse passant par le col de Vizzavona qui serpente entre les montagnes en pleine forêt de pins laricio. Nous avions une chambre retenue dans un hôtel d'Ajaccio.
Après un petit déjeuner pris au bord de la piscine, nous avons rejoint le quai où étaient amarrés les voiliers.
Un gros bisous d'Agathe à son papa et vogue la galère.
Nous avons couru pour arriver en vue du large où les voiliers se rangent pour prendre le départ.
Vous avez quelques photos incluses dans la vidéo YouTube  dont le titre est "Voiles et voilures", une composition travaillée quelques semaines plus tard de retour sur le continent, après les grandes vacances. En Corse, je n'ai pas de piano.
BON VOYAGE!

LA REINE SANGLANTE

Ce travail aux crayons aquarellables illustre la chanson qui suit: "Filles qui êtes à marier", chanson ancienne que j'ai arrangeé.
Je suis toujours sur mon chantier à Grasse. Hier, j'ai passé la journée dans la cave du nouvel appartement. Je me prépare à y passer encore la matinée. Dimanche, nous quitterons la Côte d'Azur pour rejoindre notre pays d'élection. Eh! Oui! Va falloir voter ferme!
Je pense à vous.

mercredi 17 mars 2010

FILLES QUI ËTES A MARIER (chanson ancienne arrangée)



On m'a offert un énorme bouquin sur la chanson fançaise d'avant 1900. En voici une que j'ai arrangée paroles et musique.

MOT D'ENFANT

Nous étions à table à Grasse avec Nicolas et ses parents. Nous évoquions l'attitude des parents de l'un de ses copains qui avaient inscrit à la rentrée dernière leur garçon à l'école privée. C'est leur droit.
Mais ce qui nous interpella, c'est que ces mêmes parents s'étonnèrent que les parents d'un autre copain de Nicolas maintiennent leur enfant dans l'école publique fréquentée par notre petit-fils, école qui est celle où enseigne sa mère. Leur argument, c'est qu'à leurs dires, cette école est une école de "gauchistes"!
Entendant ce mot, Nicolas lève la tête de dessus son assiette et déclare : Pas tous gauchistes dans mon école! Moi, je suis droitier!

PS : Lors de grêves récentes, une seule institutrice de l'école appliqua les consignes syndicales et fit grêve. Pas les cinq autres. Cette institutrice gréviste qui est-elle? La maman de Nicolas qui continue à avoir pour copains les deux garçons dont il est fait état plus haut : celui qui a quitté l'école publique et celui qui continue à la fréquenter.
Les idéologies ne conduisent-elles pas par le bout du nez certains de nos contemporains?

Anne-Sophie von Otter avec moi à Grasse

Je viens de passer une heure somptueuse avec Anne-Sophie Otter, une suédoise incomparable qui chante le baroque français (aussi) en se régalant de notre langue. Une voix d'alto qui regrette de n'avoir chanté Mélisande qu'une seule fois. Qui ne pourrait plus la chanter ; c'est trop tard, avoue-t-elle. Par contre, elle prépare un disque de chansons françaises : Trenet, Barbara, d'autres du même calibre. Elle a déjà chanté Kurt Weil avec Gardiner. Cécile Chaminade est la compositrice qu'elle a choisi pour terminer cette heure passée à minauder avec le présentateur érudit et précieux de l'émission de France Musiques intitulée "Les enfants du baroque".
Que j'aimerais être l'amant (présomptueux!) (l'amant transi, bien sûr!) de cette femme merveilleuse, subtile, intelligente et vibrante. Je viens de la connaître, de la connaître un peu mieux grâce à une émission podcastée que j'ai écoutée sur mon lecteur mp3.
Le soleil, depuis un bon moment déjà (temps que je ne mesurerais pas) glisse ses doigts, à chaque instant de plus en plus lumineux à travers les stries du volet roulant à Grasse où je suis, une fois de plus, direz-vous, chez ma fille, dans leur pièce à vivre avec kitchenette avant qu'ils changent de domicile pour leur loft sous les toits. Je me répands en sophistications esthétiques, en plaisirs simples mais tellement troublants à l'écoute de Rameau, William Christie, Gardiner et Anne-Sophie.
Ma vie prend fin sur ces délices d'un petit matin paisible au milieu de gens que j'aime mais qui dorment alors que je veille pour eux sur le patrimoine de notre humanité si belle lorqu'elle est musique, mots, textes, sentiments, émotions, libertinage, marivaudage et grâce. J'avoue humblement ma réconciliation avec l'existence depuis que je sais jouir de moments privilégiés et sans concurrence à devoir infliger aux autres par ma pseudo puissance hiérarchique.
J'aime entrer chez les autres avec une pudeur respectueuse et une humilité franche, me mouler à la forme que me tend la musique, l'émotion, vous-mêmes lecteurs qui me tenez la main.

mardi 16 mars 2010

FLOWERS BLOOM



Depuis Grasse, une pensée pour les blogueurs et les blogueuses qui passent par chez moi. Rapidement je vous offre cette interprétation instrumentale de Flowers Bloom.
A demain.

lundi 15 mars 2010

CA VA TOUT BIEN (chanson)



Nous nous sommes mis à deux pour interpréter cette chanson : moi et mon clone.
Je me suis réservé les paroles de la chanson et j'ai laissé à mon double le soin de faire un accompagnement dans le style scatt.

L'éléphant de Rose

L'ELEPHANT DE ROSE

Rose était un râle, une plainte, un souffle, un appel. Rose était 88 ans de douleurs, 88 ans passés à revivre cette image d'un éléphant qu'elle avait rêvé sans jamais en avoir vu un seul.
Rose était hospitalisée depuis 6 mois dans une chambre de chez Charles Romieu, l'hôpital dignois dans lequel moi-même j'ai passé 7 semaines.
Rose, toute la nuit, parlait, distillait son angoisse. Dans la journée, infimières, infirmiers, aide-soignantes, aide-soignants venaient la chahuter, comme un bébé de 88 ans :
- Et alors, Rose! Comment ça va ce matin?
- Oh! Rose! Il fallait appeler. Vous avez mis du caca partout!
Rose n'avait que son éléphant en tête. Celui-ci revenant du WC -où il était allé barrir tout à son aise- se trompa de chambre. Il allait entrer dans la mienne. C'est alors que je le vis, ce compagnon de Rose (celui qui est au-dessous de ce texte). Indien, certes, cet éléphant. Mais avec des comportements de fleurs, un harnachement de secouriste. Il était le premier infirmier de la cohorte qui se pressait autour de sa maîtresse.

Pourtant, même lui n'avait pas réussi à chasser du pied de Rose ce staphylocoque qui s'y était installé. Il parvint malgré tout à le cantonner au pied de Rose. Je craignais chaque nuit, poussé par les soupirs infinis de Rose de le voir arriver jusqu'à moi. Mais non, l'éléphant veillait. S'était-il d'ailleurs vraiment trompé lorsqu'il avait entrouvert ma porte? N'était-il pas plutôt venu me rassurer, me faire savoir qu'il faisait bonne garde?
Je ne comprends pas le langage des éléphants. Seule Rose lui parlait, à vous fendre l'âme de reproches et de regrets. Que lui reprochait-elle que l'autre ne voulait pas satisfaire?
Rose était vierge. Est-ce cette invalidité qu'elle reprochait à la bête?
Quelle belle trompe il avait pourtant!

dimanche 14 mars 2010

BREF ! IL PLEUVAIT SUR ST TROPEZ (cordes)



Pour illustrer les Régates de St Tropez de l'automne 2009, j'ai choisi un ensemble de cordes. Ce choix s'imposait pour des marins naviguant sur des voiliers. Il est vrai qu'eux parlent de "bouts".
A la troisième mouture j'ai obtenu ce morceau. Et puis j'ai dit bref ! D'où :
BREF ! IL PLEUVAIT SUR ST TROPEZ

ps : Les photos que vous trouverez ci-dessous ont été prises lors de ces régates de l'automne 2009. Un automne pluvieux, faut le dire. Aussi étions-nous très souvent à nous chauffer chez Sènequier, cette brasserie mythique où passent les peoples du monde entier. Tout en rouge chez Sènequier, la déco!

samedi 13 mars 2010

CHAMBRE D'HÔTES A GRIMAUD (in : Régates à St Tropez) (1)

Un week-end de l'automne dernier, le père d'Agathe participait à une régate de deux jours dans le golfe de St Tropez où vit Brigitte Bardot. Nous l'accompagnâmes pour qu'Agathe puis assister aux prouhesses maritimes de son père. Or, il pleuvait sur St Tropez. C'était de ce port que partaient les voiliers.
Nous prîmes chambres d'hôtes à Grimaud et nous visitâmes la région dont Ramatuelle où est enterré Gérard Philippe du temps que notre régatier tirait des bords sur une mer démontée.
Nous participâmes même au repas organisé par le club nautique de St Tropez le soir de la première manche. Le bateau du père d'Agathe était en tête.
Quelle fraternité entre les équipages! Quel fair-play entre les marins!

REGATES A ST TROPEZ (2)

REGATES A ST TROPEZ (3)


08 02 95 (j'étais place Estrangin-Marseille- bouche du métro)

De quel type est cette classe d'ordre? D'éloignement du genre, de bousculade de catégories? On a du mal à encaisser le tiroir-caisse tintant quand s'égrène l'une touche après l'autre. Tiens!
Que demeure l'hospice qui vibre au clair du temps, firmament grelant, groulant, guignant.
J'ai la main à la poste pour entrer du bon pain et sous les perdures d'un guênon de lait, doré,
paré aux morsures d'un dédain, aux gerçures d'un bibain que l'on douche aux olives douçâtres
que rien ne redira jamais, parce que ce temps d'hospice est passé trop clair et que je ne sais plus de quelle classe d'ordre est ce type au profil d'allure, au parfum de parjure, aux mesquineries de vieilles fouilles coulantes.
Bousculades et éloignement dans ce métro d'Estrangin. J'étais pris dans les cuisses des portillons, les mamelles de loi, de celles qui reviennent alors que j'étais là, de nuit, debout, à espérer le pire que rien n'apporta de mieux, qu'un sourire, une oreille affectée,une poitrine attentive à ces regains, foins coupés
qui maintenant se couchent pour me prendre la main et redire des noms, des usages, des grilles, des volets, des soupirs qui saignent, des malentendus qu'on traîne, des huis qui geignent.

De quel type étaient ces grands estains qui se déroulaient sans barrage bleu, au détour des angles de feu?

08 02 95 (j'étais intérieur du métro -distributeurs et guichets de billets)

FROG OU FROGGY DANCE (instrumental)



A midi, à cette époque, nous allions manger au Frog. Vite fait, bien fait.
La clarinette expose le thème qu'elle reprendra à la fin. Entre deux, une guitare travestie gràace à l'un des effets de la mine dont je dispose dans ma boîte (Cakewalk).
Pas de transition entre les photos de grenouilles. Ainsi vous avez l'impressio qu'elles sautent comme dans la réalité. D'un bond!

vendredi 12 mars 2010

POUR UN BISOU DE QUAT' SOUS (chanson)



Chanson de Georges Lautier interprétée sous des photographies empruntées à Google dont une est magnifique : celle où ces deux enfants s'embrassent tendrement. Mon petit-fils Nicolas avait une copine de classe en maternelle à Belfort qui était gardée par la même nounou que lui. Un peu plus âgée que le garçon, elle en avait fait son amoureux. Lui, bien sûr, parlait d'elle en disant mon amoureuse. Il m'avait confié tout doucement à l'oreille qu'ils s'embrassaient avec la langue.
Dommage, j'avais fait la chanson avant lui sinon, il aurait pu l'écrire lui-même. C'est que moi aussi j'avais eu une amoureuse un peu plus âgée que moi qui m'avait tout appris (ou presque) sur le baiser!

Pour un bisou de quat' sous (version instrumentale)



Version instrumentale de la chanson de Georges Lautier : "Pour un bisou de quat'sous".

Cahier Dessins-Poèmes

Voilà deux fois deux pages d'un cahier que j'ai constitué pour présenter des ensembles dessin-poème.
En collant la feuille blanche pliée sur deux feuilles grises.
Et ainsi de suite à chaque feuille blanche.

Même s'ils n'avaient eu qu'à considérer le travail matériel nécessaire à cette réalisation
les deux dont je parle dans le texte intitulé JE ME SOUVIENS ENCORE
n'auraient-ils pas pu avoir un geste, un sourire, un mot?

Rien. Qu'un geste à l'ampleur économique pour se débarrasser du cahier.
Et vous? Qu'allez-vous faire?

JE ME SOUVIENS ENCORE

Je me souviens encore de ce regard qui reste bête lorsque j'ai montré mon cahier, celui que j'ai constitué de feuilles épaisses et grises auxquelles sont collées ces autres blanches d'un petit format mais formant livre par un plis en leur milieu. On reste bête de constater qu'autour de soi, tout près, celui que l'on croyait tout juste bon à siroter un apéro, un jus d'orange avec toi en t'écoutant parler de ton dernier petit voyage au coin de la rue, est aussi capable d'aller bien au-delà, de prendre des chemins qui montent, de forcer le cosmos à rendre de ses mystères. Sinon, si l'on n'était pas comme deux ronds de flan (ils étaient deux en effet, l'une blonde qui ne comprit goutte avant que l'autre, chenu, ne lui ait donné l'avis qu'il fallait porter), n'aurait-on pu dire un mot, avoir un sourire, te dissuader de vouloir continuer à pincer les fesses du ciel pour qu'il en tombe quelques larmes?Sinon?
Mais non, rien. Qu'à te rendre le cahier bien vite après l'avoir à peine parcouru, comme ces espaces domestiques que l'on parcourt habituellement, non pas pour explorer, découvrir, partir à l'aventure, mais pour aller y retrouver cette fleur dont une flore a dit qu'elle se trouverait là, dans cet espace qui, pour cela, ne peut être que domestique.
Alors que toi, tu prétends te déchirer, aller jusqu'au fond des abîmes pour quérir des fleurs inconnues qui n'exhalent que vertiges. Tu gènes, mais tu bouscules les conforts! Tu t'étales, tu fais prendre des risques! Et si on allait considérer la porte que tu ouvres, l'escalier qui, derrière et que l'on devine, monte?
Rends-moi mon cahier. Tu serais un fardeau dans mon ascension.


PS: De ce cahier qu'ont écarté mes convives, une blonde, un chenu, vous avez deux exemples au-dessus.

jeudi 11 mars 2010

A FOGGY DAY (George Gershwin)



Après avoir exposé le thème au vibraphone, je me mets à improviser en scatt (une émissionde France Musique a été consacrée mardi dernier à cette technique). Puis j'alterne scatt et guitare.
Il est évident qu'avec un tel titre on écoute ce morceau dans un brouillard cotonneux. C'est pour cela que je l'ai accompagné de photos de neige en espérant que pour cette année les intempéries hivernales seront finies.

SOUVENIRS

Je m'étais chargé d'animer un stage d'enseignants. Objectif : délier les plumes, faire sauter les freins de l'expression. Dès les premières minutes, avant même les présentations, je leur dis :
"Prenez une page blanche. Tracez un trait qui sillonne cette surface. Déposez votre prénom sur la comète de ce trait et dessinez dans un espace et puis dans l'autre des mots afférents à ce que vous avez d'apôtre, à ce que vous êtes d'odieux, à ce que vous prétendez savoir, à ce que vous croyez être ...
Puis allez donc paître, faitez-vous la belle dans un regard de requin. Grignotez le papier jusqu'à ce que l'espace soit dentelle, votre aura une crécelle que l'on entend de loin.
Car vous ferez sonner les mots dans votre tête altière et ce sera du gong! du bang!
Ne craignez ni les ligues ni les barbons qui vous diront qu'il faut deux T à "pète" (ce qui est faut car on n'en fait qu'un à la fois).
Et décrétez que cette page est à vous, que vous l'avez couverte car c'est bien de cela qu'il s'agit. Et c'est tout. Vous n'avez rien à dire ; vous n'avez qu'à tracer, circonvoluter, denteler et laisser votre plume chanter au contact du papier, cigale inutile qui croit vous enchanter.

mercredi 10 mars 2010

GATOU AU TELEPHONE



Agathe (ou : Gatou) était au téléphone. Elle appelait depuis Syracuse où elle était en voyage avec ses parents. Quelle surprise de l'entendre! Quelle satisfaction d'avoir enfin de ses nouvelles. Et de Syracuse en plus que je ne connais qu'à travers la chanson de Salvador.
Hop! Sautons sur la guitare et mettons en place le matos. Voici "Gatou au téléphone".

Petit homme Nicolas

Ce mercredi matin 10 mars, nous avions la mère de Nicolas, notre fille, au téléphone. Le menuisier était-il venu pour passer la 3° couche de vitrificateur sur le plancher de la mezzanine de leur nouvel appartement? Et Nicolas, comment avait-il pris notre départ dimanche matin vers 9h pour Marseille?
Nicolas était triste. Je l'ai entendu dire derrière sa mère  : J'ai eu un bousculement. Un bousculement de famille."
Et oui, nous avions passé quatre jours avec eux et nous étions partis à l'aube, trop vite, juste le temps d'une brève bise, sans sacrifier au rituel d'un départ. D'où le bousculement de famille ressenti par ce petit homme.
Ce petit homme qui prend à son tour l'appareil pour me parler. Nous évoquons le vote de dimanche prochain qui nous empêche de venir au plus vite le retrouver à Grasse. Car nous votons. Il sait ce que c'est. D'ailleurs, il identifie l'enjeu : barrer la route à l'Empereur! Un personnage identique à celui de Star Wars? demandè-je sans faire sentir le S final. Il me dit : Tu prononces mal. Répète après moi : ars, wars, star, et maintenant STAR WARS que je répète cette fois correctement.
Car, de nous deux, c'est lui qui a le prof d'anglais qui vient deux fois par semaine dans sa classe de CP-CE1 leur apporter l'accent britannique à lui et à ses petits copains. Un sacré prof d'anglais, Ludovic! Un prof qu'ils adorent et qu'ils suivraient à pieds jusqu'à Londres.
Brave Nicolas qui déjà applique les bonnes méthodes pédagogiques pour faire progresser son grand-père.
Mais jusqu'où vais-je  aller avec un tel professeur!

mardi 9 mars 2010

CA FAIT TRENTE ANS (valse de Georges Lautier)



Il y a treize ans que pour commémorer une date fameuse j'ai composé cette petite valse q'un ami accordéonniste joue ici. Depuis, plus de commémoration. Vous savez, si vous faites le compte : trente + treize, ça fait vraiment beaucoup!
Eh! bien dansez maintenant!

LE PONTE VECCHIO (Florence)


Le dessin qui accompagnait "Ah! fallait pas que j'y aille" était un dessin d'imagination réalisé au retour d'un voyage à Florence où l'on se remplit la tête d'images d'édifices merveilleux.
Celui-ci est un dessin fait à vue,
une esquisse en quelque sorte.
Pour me placer convenablement et voir l'ensemble dessiné ici, j'ai dû entrer dans les locaux du club nautique de Florence en faisant comme si j'étais du club. J'ai pu aller tranquillement jusqu'au bord de l'Arno, cette rivière jaunâtre qui baigne Florence. Sur la plage, au milieu des bateaux effilés qui courent à deux ou plusieurs rameurs sur l'eau de la rivière, je me suis installé, plutôt de façon précaire.
En sortant, j'ai jeté un timide "Ciao!" au barman qui m'a regardé éberlué.

Quel fruit suis-je?

Quel fruit suis-je au hasard des récoltes? au mépris des savoirs, au carrefour des haines, au ressac des rencontres? Né d'une ville déjà mêlée, j'ai exporté son rire, sa légèreté dans des régions dont je suis revenu chargé, imprégné. Mes chaussures se sont alourdies de glaise et je baise à genoux les armes à terre de  mes anciennes luttes. Je n'ai été que centurion du génie des ancêtres qui ont dicté, puis enseveli avec eux leurs lois.
Précaires, mouvants à leur tour, jetés à terre les étendards des révoltes, des remises en question.
On veut ternir ma flamme pour cette lucidité, cet intérêt pour creuser les mystères et crier leur misère. On a trouvé ces gestes enfouis qui figuraient l'explosion spermatique, le désir de couvrir et d'entrer en symbiose.
On les a détournés de leur besoin créateur tout comme je les ai pervertis en phases stériles, dangereuses et dirigées vers la punition que j'attendais comme conséquence des souillures.
L'être le plus droit s'enfouit dans les circonvolutions de son  moi, au-delà des lobes frontaux pour laisser parler les archétypes chasseurs qui motivaient la traque et la capture du temps où l'homme était le frère du loup.
Ces savoirs immémoriaux traités au vitriol de la morale deviennent anachroniques et celui qui les fait émerger en devient banni, réprouvé. Et l'on se défend ainsi de l'amour qu'il vous porte, de l'envie qu'il a de se fondre en vous : on le montre du doigt. Vous devenez la cible, vous êtes anéanti.
De catastrophes en périls, de joutes en dédains, peu à peu votre feu s'éteind. On vous a réduit en cendres. Tout ce que vous aviez conquis autant que récolté et qui a fait le fruit que vous êtes s'est dilué dans les haines et l'opprobre où l'on vous a jeté.
Vous n'êtes plus qu'un arbre mort et seul le rêve de ce que vous vouliez être se dresse encore dans le ciel.

AH! FALLAIT PAS QUE J'Y AILLE!



Un inventaire de tout les endroits ou domaines où je n'aurais jamais dû mettre les pieds et le reste.

lundi 8 mars 2010

Découpage et collage

Nicolas qui maîtrise tous les gadgets électroniques, les appareils photos numériques,collectionne toutes les figurines comme les Gormiti et autres, qui se lance dans la série "Authentics Insectes" (des inclusions d'insectes) ne dédaigne pas, en compagnie de sa grand-mère édifier un nouveau Trocadéro de papier. Il a gardé un souvenir impérissable de sa visite à la Tour Eiffel.
Voici sa réalisation du 8 mars 2010.

Mes délires me conduisent


Pour lire ce texte, clicquez gauche, il s'agrandira.
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samedi 6 mars 2010

BLUE MONK (Thelonius Monk)



Interprété par Georges Lautier.
Envoyé depuis Grasse où le soleil est revenu enfin. Peut-être pour pas longtemps d'ailleurs. Mais nous ne sommes qu'au début du mois de mars.
Salut et bien à vous.

jeudi 4 mars 2010

BOOM-BOOM de John Lee Hooker



L'arrangement met en valeur la guitare de Georges Lautier. Ce dernier avait demandé au producteur le soutien d'un harmoniciste. Il l'a eu.

Post- scriptum: Toujours à Grasse où le temps est abominable!

De nouveau à Grasse

Je suis encore à Grasse où j'aide ma fille à s'installer dans son nouvel appartement du Mas St Claude. NOus avons pas mal de boulot!
Mais je pense à vous. D'ici et grâce à mon portable et au WiFi de ma fille et de son mari, je vais pourvoir vous adressez quelques morceaux. J'ai une clé USB avec moi chargée de MP3.
Je vous embrasse d'un pays réputé pour son ciel bleu mais qui ne tient pas ses promesses en ce moment.
En arrivant ici hier mercredi 3/3/10, à partir de Castellane, sur la Route Napoléon nous avons eu la neige! Tout l'arrière pays est blanc.

mardi 2 mars 2010

cadeau : L'ATTENDU chanson de Georges Lautier



Le printemps commence à exhaler ses prémices dans l'air qui devient plus aisé à respirer. On pressent, très subtil, à peine teinté le long des branches descendantes des saules, un renouveau pastel tout d'abord.
Puis qui va, bruyamment et splendide, éclater à nos yeux.
L'Attendu est cet oiseau qu'on appelle Printemps qui nous a fait promesse d'enchanter chaque année l'arbre-totem où nous avons suspendu nos espérances.

Les photos proviennent de La Petite Réserve, notre jardin que les enfants ont dénommé ainsi parce qu'ils font l'inventaire de tout ce qui, animaux ou végétaux, résiste ici grâce à notre accueil bienveillant et à notre émerveillement sans faille, renouvelé chaque année sans besoin d'un moulin à prières.

HONEYSUCLEROSE (Hommage à Fats Waller)



Arrangement de Georges Lautier pour piano solo du standard composé par Fats Waller, Honeysuclerose.
Agathe ne s'attaquera pas encore à ce morceau-là.
Merci de communiquer vos impressions en postant commentaires ou critiques à l'adresse :
g.lautier@infonie.fr

lundi 1 mars 2010

Chevaliers de la Table Ronde (chantée)



Un arrangement personnel de la traditionnelle chanson à boire.
J'ai arrangé 24 de ces chansons coquines dans des rythmes actuels. Je me suis permis aussi, par coquetterie, d'ajouter un couplet à la fin de chacune d'elles. Ici, pour les Chevaliers, j'ai fait allusion à deux de mes copains, Amat et Fangeaud, sacrés buveurs mais aussi sacrés connaisseurs. Avec eux, on ne buvait pas de la piquette. Amat est mort, laissant sa cave à sa compagne.  Nous n'avons plus eu droit d'aller y dénicher une seule bouteille. Fangeaud, pour se calquer sur André Breton, surréaliste dont il connaissait la vie à fond, comme l'autre s'est fâché avec moi. Pour des raisons d'esthétique bien sûr : le dogme chez lui primait sur l'amitié. Eh!bien tant pis! Au diable les ultras!
Donc, 23 autres chansons de ce type attendent dans mes cartons. En voulez-vous d'autres?
Me le faire savoir par dépot de commentaires ou à l'adresse suivante :
g.lautier@infonie.fr
A la bonne vôtre!

Chevaliers de la Table Ronde (arrangement Georges Lautier)



Après la chanson, un arrangement instrumental auquel ma guitare vient apporter son soutien.

J'ai pleuré pour Chopin

2000 ans d'histoire avec Patrice Gélinet. Ce jour sur France Inter il évoque Chopin. On fête le deux centième anniversaire de sa naissance.
Au petit matin, entre 6h et 7h, j'avais entendu sur France Musique un excellent pianiste jouer ses Nocturnes. Pas Daniel Barenboim dont j'ai le dble CD ; magnifique aussi. Mais peu importe.
Dans la matinée, j'avais pu écouter sur mon lecteur MP3, dans la salle d'attente d'un angiologue chez lequel j'avais accompagné mon épouse, les 33 variations de Beethoven sur la petite valse de Diabelli, éditeur à Vienne, qui avait organisé un concours.
J'étais donc préparé.
J'apprends, pendant l'émission de Gélinet, qu'à Noël, notre petite fille Agathe, la pianiste qui jouait sur le piano des cousins [cf. un post récemment déposé sur ce blog] était allée sur la tombe de Chopin au cimetière du Père Lachaise à Paris.
Quel vertige me prit? J'avais les larmes aux yeux et comment expliquer à mon épouse qui me voyait pleurer que j'étais ému aux larmes de cette conjonction étonnante, de ce choix que fait cette jeune pianiste qui me rencontre dans mes passions et s'en inspire pour suivre un chemin bien à elle?
Comment expliquer que l'on pleure encore aujourd'hui dans un monde en turbulence quand on a 75 ans pour un artiste dont le corps est à Paris et le coeur à Varsovie?

Mon histoire d'omelette fait des petits

Vous vous souvenez, ces jours-ci j'avais posté ici sur ce blog, afin de faire gagner 10 repas aux Restau du Coeur, une histoire qui parlait de pédagogie. Je tâchais, dans cette histoire, de faire sauter la bonde qui entrave l'envie d'écrire. C'était avec des élèves de CE1. Une petite fille m'avait proposé pour un menu le plat suivant : une omelete de quiquis d'escargots. .Le père était capitaine des motards de la gendarmerie locale. Vous vous rapellez? [ Sinon il faut aller voir dans les messages anciens.]
Ce soir, la grand-mère de Nicolas avait son petit-fils  (7ans) au téléphone. Ils en viennent à parler recette. Je propose à mon épouse de reparler à Nicolas de cette fameuse recette de l'omelette aux ... . Elle refuse, trouvant cela un peu déplacé pour une grand-mère chic. Mais Nicolas qui entend tout dit :
Oh! ne t'inquiètes pas, Mamie, je sais de quoi vous parlez. Papi fait allusion à son passé glorieux!
Et de rire aux éclats!