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mardi 28 décembre 2010

Fin d'année

Noël est enfin derrière nous. Le traineau glisse au loin, conduit par un Père Noël dépité d'avoir été démasqué : ce n'était qu'un infâme marchand de jouets stériles et très vites déglingués. Autour de la poularde de Bresse farcie et des treize desserts traditionnels en Provence, les conversations ont repris les thèmes chers aux Français et les passions ont pu se déchaîner tout à l'aise, Mercurey aidant, ce bourgogne accompagnant la poularde. Point de crêche cette année : pas le temps, des cartons partout, plus rien pour suspendre ses fringues. Un bon feu malgré tout dans la cheminée, là où un entrepeneur radical, celui qui effectue les travaux chez nous, voulait placer un poële à granulés! Les enfants ont sauté à cette proposition : NON!
Finalement tout le monde a oublié quelque chose en partant : qui un téléphone, qui un étui de DS, qui la mesure qu'il faudrait mettre dans ses propos lors des réunions de famille où tous les sujets sont abordés avec passion et où ressurgissent les jalousies et les rancoeurs.
Noël n'est plus, Noël a rendu l'âme. Mais hier soir j'ai pu assister à la retransmission du concert qu'a donné Vanessa Paradis cet été dans le petit théâtre de Louis XIV au chateau de Versailles. Accompagnée par l'orchestre de l'arrangeur Albin de la Simone, ce fut un magnifique trésor qui nous fut dévoilé. La musique a repris sa place dans cette maison assassinée (pour l'instant) mais qui est en train de retrouver une nouvelle jeunesse.
Je vous laisse : je vais remettre en place les étagères d'un placard que j'ai repeint hier : on va pouvoir ranger quelques vêtements.

lundi 20 décembre 2010

Mon espace de travail


Voici mon espace de travail. En fait, la partie ordinateurs et clavier musical est en continuité avec la partie bureau. Mais c'est Panorama Maker qui les place en angle. Vous avez une idée du fouillis dans lequel je me débats et encore on ne voit ni la guitare ni le micro sur pied.
Actuellement tout ceci est démonté et entassé dans le garage. On a refait le carrelage de cette pièce comme de toutes celles du rez-de-chaussée. On a changé la fenêtre comme toutes celles de la maison et on a placé du BA6 collé au mur que j'ai à ma gauche et dans  lequel s'encadre la fenêtre. La maison a été construite sur de l'argile. Les périodes de grandes sécheresse des années précédentes avaient eu pour conséquences de fissurer horifontalement la construction. En 2008 on a réalisé 48 micropieux descendant à 11,50m, dont 11 à l'intérieur sous les murs porteurs et repeindre ou tapisser toutes les pièces. J'en ai bien pour trois ou quatre mois de travail. Du bon travail manuel qui maintient en forme le bonhomme! Mais aussi de belles perspectives de "discussions" serrées sur le choix des couleurs!

samedi 18 décembre 2010

SI DOUX NOËL (paroles et musique : Georges Lautier)



On ne peut pas faire mieux dans le style guimauve pour Noël. Mais ne vous inquiétez pas : on arrive au terme de cette série de noëls. J'ai fini par me fatiguer de composer des airs pour cette circonstance. En effet, Noël n'est qu'un paravent que l'on place devant nos yeux, un de plus, pour éviter que nous ne voyions le monde tel qu'il est, terriblement dangereux pour les nations occidentales.


Certains diront que ce n'est la peine de se faire de la bile, que tout va s'arranger et qu'il est vain de jouer les Cassandre. Mais la guerre de Troie va avoir lieu et nous ne serons pas les vainqueurs.

Vous pouvez donc, certains d'entre vous, continuer à croire aux miracles. Depuis que nous sommes enfants, on nous à fait croire à ce phénomène et à d'autres : le Père Noël est l'un de ces leurres. Les promesses de nos hommes politiques procèdent de cette propension à nourrir d'illusions et de mensonges les populations.

Qu'y peut-on changer? En vous proposant cette dernière chanson de Noël, je m'ajoute à la liste de ceux qui construisent des illusions. Mais c'est fini, je ne participerai plus à ce simulacre trompeur. Cette année, les deux enfants chez nous qui vont participer à la fête, ne croient plus au Père Noël. Nous allons nous placer au-delà de cette tromperie. Nous n'avons en rien besoin de magie pour être heureux. Notre bonheur viendra de nous-mêmes, de l'amour que nous nous portons et de l'importance que chacun a pour tous les autres.

Nous pouvons donc souhaiter Joyeux Noël à tous. La lucidité n'empêche en rien le plaisir de la fête que nous donnons à nous-mêmes.

NOËL 97 (musique : Georges Lautier)



Dans ce Noël que j'avais composé pour notre fête familiale annuelle, on entend tout d'abord l'orgue seul pendant 2'15". Puis vient s'y adjoindre une musette, petite flûte à bec que les bergers avaient toujours dans leur poche. Dans de nombreux Noël du répertoire traditionnel on parle en effet de "musettes" à cause des bergers qui auraient découvert la crèche, là où se tenait une lumière qui venait prêcher la fraternité entre les hommes.


Puis, 3'32" depuis l'entrée de l'orgue, apparaissent les cordes qui s'ajoutent à l'orgue. A 4'30" la musette revient avec son chant aigrelet mettre une touche de joliesse et de gaité dans ce Noël qui, sans elle, resterait un peu trop solennel.

En Provence, la musette est un galoubet au registre très aigu. C'est toujours une flûte à bec, très fine, que l'on tient de la main gauche qui, en même temps, en joue en bouchant (ou non) certains de ses orifices. La main droite du musicien tient une baguette avec laquelle il frappe un gros tambourin qui est suspendu à l'avant-bras du tambourinaïre. C'est le nom de cet instrumentiste qui joue donc de deux instruments à la fois. La musique de Noël 97 est illustrée de musiciens de ce type.

Nous aurons, quant à nous, cette année, un Noël un peu particulier. En effet, des travaux importants et touchant toutes les pièces de la maison vont se terminer le 22/12 (assez grossièrement d'ailleurs car ils reprendront à partir du 03/01/2011). Toutes les menuiseries extérieures (portes et fenêtres) ont été changées en vue de réaliser des économie d'énergie. Tous les sols ont été refaits (carrelage ou parquets) et certains murs ont été doublés de placoplâtre, d'autres détapissés. J'ai participé pas mal à ce chantier et, dès janvier, j'assurerai la remise en peinture des murs et la réinstallation des meubles dont la plupart sont entassés pour l'instant dans le garage. Nous avons dû, pendant quinze jours, louer un appartement dans lequel à mon grand dam, le Wi fi était intermittent. De toutes façons je n'aurais pas eu le loisir de trop l'utiliser : j'avais, sur le chantier, un horaire de travail qui était proche de celui des ouvriers. Je suis tout de même heureux à mon âge de pouvoir encore tenir ce rythme. Mais surtout, au milieu de ces maçons, menuisiers, carreleurs et autres j'ai retrouvé une certaine joie à œuvrer dans un groupe d'hommes pour lesquels le travail manuel et les compétences techniques sont les éléments de base de toute une culture. Confrontés à la matière qu'ils façonnent, désireux de construire du beau, ils ont tous le sens du travail bien fait et la dignité que donne la réussite matérielle. Merci Patrick, merci Franck, Mathieu et Pierre.

J'ai été heureux pendant tous ces jours, anxieux tout de même de savoir si la maison serait habitable le 23/12 car, à cette date viennent y loger pour quelques jours nombre de ceux qui me sont chers et pour lesquels le noël que j'aurais composé cette année pour eux sera de pierre et de bois, de pvc et d'alu, de céramique et de confort meilleur. J'espère que cette chanson-là, qui sort du même endroit de moi-même que mes chansons, les surprendra et fera de notre noël un nouveau noël de joie. D'ailleurs, j'ai déjà préparé le bois qui va brûler dans la cheminée et donner la lumière qu'on attend de Noël.

vendredi 17 décembre 2010

NOËL POUR RENEE (Musique : G. Lautier)



Renée est un professeur de musique qui exerçait en collège. Elle dirigeait une chorale d'adultes en dehors du temps qu'elle devait à l'Education Nationale ; un travail sérieux et énorme. Dans ce cadre, elle s'était mise en tête d'enregistrer la messe de Dvorak avec sa centaine de choristes. J'avais été invité à assister à l'enregistrement que devait réaliser un copain, également professeur de musique. D'ailleurs, un autre de nos copains communs, prof de musique lui aussi, tenait l'orgue de l'église des Chartreux à Marseille où s'était donné rendez-vous tout ce monde.


J'aime énormément ces ambiances où sont regroupés des musiciens réalisant une œuvre collective. Les difficultés de la prise de son -et elles sont nombreuses lorsqu'il s'agit d'enregistrer un orgue accompagnant plus de cent choristes- se doublaient des difficultés de la partition. Renée me prenait à témoin, me demandait mon avis, comme si j'avais été un grandissime musicien qui serait venu ce soir-là comme conseiller technique. J'étais très fier de cette confiance que m'accordait ma camarade. Mais j'étais dans mes petits souliers lorsqu'il fallait abonder dans son sens lorsqu'elle grondait les voix d'alto (ou les autres) qui exécutaient approximativement tel ou tel autre passage. La prise de son de mon copain (technicien pour un soir) présentait aussi quelques lacunes. Quant à l'organiste, il pensait plus à se faire entendre qu'à accompagner les chanteurs. Bref, Renée était exténuée, je la plaignais beaucoup : la direction d'une telle masse de participants est un lourd exercice.

Les reprises et leurs réécoutes se multipliaient. Et, c'est bien connu : plus on accumule les "rushes" moins bonnes sont les prises. Thélonius Monk avait un principe : s'il n'était pas satisfait des deux ou trois premières prises, il préférait quitter le studio d'enregistrement pour y retourner le lendemain. Il n'insistait pas. Renée, malheureusement oui.

Rentré chez moi après cette épreuve, je voulais apaiser le dépit de Renée qui voyait son projet gravement compromis. Nous n'étions pas loin de Noël et je me suis mis à écrire ce Noël pour elle et ses choristes. Mais comme le résultat de ma composition était très loin de la messe de Dvorak, je ne lui ai jamais envoyé ce morceau.

Par contre, à sa demande, je lui envoyai ma messe, une messe bigrement contemporaine à laquelle semble s'être invité, à certains moments, le diable tant la musique peut surprendre.

Il y a longtemps que je n'ai plus entendu parler de Renée.

mardi 14 décembre 2010

L'orgueil et la haine

Nous n'avons jamais assez mesuré où nous ont conduit l'orgueil et son complémentaire la haine.


Nous avons érigé des forteresses de pierres, des bastions culturels et artistiques. Nous nous sommes dotés de repaires religieux, de méthodologies exemplaires. Nous avons voulu les plus somptueuses demeures, des palais de stuc et des chambres aux ciels de lit tissés d'or. Nous avons dessiné des enceintes glorieuses où sont réunis les plus grands d'entre nous : nos panthéons transpirent de vanité, de fatuité, de suffisance. Y sont regroupés tous ceux dont on veut faire des modèles pour les générations suivantes que l'on incite ainsi à arpenter les chemins qui côtoient le nombrilisme, la compétition, le challenge et la concurrence ; chemins où l'on nie autrui.

Nos citadelles, nos fortifications, nos fortins, notre orgueil nous conduisent -comme chaque peuple l'a fait ou le fera- à se croire le peuple élu, celui qui détient les clés du pacte avec les dieux, le tonnerre, les délires de la nature. Ainsi sommes-nous amenés à penser que nous détenons une supériorité qui nous invite à nous imposer à l'autre, aux autres car, ce qui vaut pour les relations interpersonnelles, vaut également pour les conflits entre les nations. Notre sentiment de puissance atteint les sommets du ridicule lorsque nous nous insurgeons contre les inconvénients que la neige déclenche en hiver ou qu'une poignée de fidèles occasionne lorsqu'elle se met à prier sur notre chemin en signe de revendication pour obtenir des lieux de cultes.

De l'orgueil contrarié à la haine, il n'y a qu'un pas. C'est alors que notre pseudo-supériorité s'écroule encore plus. La haine n'est que la manifestation d'un dépit. Notre vie s'enferme alors dans un cycle bipolaire dont chacun des deux éléments renvoie à l'autre de telle manière que, l'orgueil s'exacerbant, c'est la haine stérile qui nous emplit toujours plus.

Nous vivons, Occidentaux, une époque qui pourrait bien voir s'écrouler notre orgueil. Si nous pouvions au moins éviter d'emplir nos cœurs de haine et nous racornir dans l'attitude du mauvais perdant. Comprendre en quoi résident les mécanismes de notre perte pourrait devenir une occasion de retrouver quelque sagesse, quelque humilité, quelque raison. Quelque intérêt pour nous-mêmes et les réserves d'imagination qui sommeillent en nous. A condition d'abandonner notre superbe. En la transformant en aptitude, une aptitude à mieux comprendre les ressorts de l'humain.

dimanche 12 décembre 2010

NOËL DES PAUVRES



Voici une chanson dont je vous donne le texte mais que vous entendrez passée à la "moulinette" de l'orgue de barbarie. Vous pouvez chanter avec. Je rêve d'entendre ce morceau joué par un gars à grand chapeau tournant la manivelle de son orgue de barbarie sur un marché de Noël.
Je n'ai jamais su si dans des écoles ce morceau retenu par les Conseillers Pédagogiques en Education Musicale de l'Education Nationale a été ou non chanté par des enfants que leurs maîtres auraient osé informer des malheurs du monde. C'est pourtant aussi Noël, celui des Pauvres!

samedi 11 décembre 2010

NOËL POUR AUBERVILLIERS (version trio jazz)



Ce NOËL composé pour deux de mes petits-enfants ( Charlotte et Merlin) qui vivaient alors à Aubervilliers, dans la proche banlieue parisienne, vous est présenté ici dans sa version trio jazz.


Il y a assez longtemps que je ne compose plus de chansons. Pourtant, je reste fasciné par cette forme réduite qui nous a donné de si belles choses. Aussi me suis-je mis, depuis quelques temps, à reprendre toutes celles que j'ai composées (il y en a 365, je crois) en créant pour elles des versions instrumentales, soit pour piano solo, soit pour piano et section rythmique, soit même pour ensemble instrumental. Cela me permet d'entrer plus avant dans leur structure musicale, de faire varier la mélodie, d'enrichir les harmonies. Lorsque je les réécoute ainsi travesties, j'entends aussi les paroles et je me replonge dans l'univers duquel elles procédaient au moment de leur création. Tout devient alors comme un come back nostalgique, les atmosphères, les époques, les personnes mises en scène. Pour "Noël à Aubervilliers", c'est Charlotte et Merlin que je revois très jeunes. Remonte alors en moi la douleur de les avoir vu partir quelques années au Chili, leur autre patrie par leur mère, puis revenir à Bordeaux qui est si loin de la région où je vis moi-même : il faut traverser la France du Sud, aller de la Méditerranée à l'Océan Atlantique, et les communications qui ne passent pas par Paris dans notre pays très centralisé n'intéressent pas les gestionnaires. Ah! Si Bordeaux et Marseille se trouvaient de part et d'autre d'une ligne droite passant par Paris il n'y aurait qu'à prendre un TGV pour arriver directement à destination. Alors que dans la France d'hier comme d'aujourd'hui il faut toujours prendre deux trains, descendre du premier Gare de Lyon à Paris, rejoindre en métro la Gare Montparnasse et y trouver le deuxième pour arriver à Bordeaux. Quelles complications dans cette France archaïque tissée comme une toile d'araignée dont le centre dévore tout le reste!

JOYEUX NOËL, Aubervilliers! Ciao!

mercredi 8 décembre 2010

NOËL POUR AUBERVILLIERS (Paroles et Musique : G. Lautier)



Aubervilliers jouxte Paris. Chaque fois que j'avais à me rendre dans la capitale pour des réunions au Ministère de l'Education Nationale, j'allais voir deux de mes petits-enfants (Charlotte et Merlin) qui habitaient Aubervilliers.
Leur mère -chilienne- rejoignit Santiago sitôt que Pinochet fut destitué. Charlotte et Merlin la suivirent et vécurent plusieurs années là-bas. Les Noëls se faisaient sans eux. Et cette chanson voulait manifester l'émoi que j'avais chaque fois qu'après minuit, le 24 décembre, je les appelais au téléphone pour leur souhaiter un Joyeux Noël! Ils vivent de nouveau en France actuellement.
Joyeux Noël à vous aussi qui passaient par ici sans aucun bruit de sabots.

vendredi 3 décembre 2010

NOËL POUR ALICE (gentiment instrumental)



Gentiment instrumentale, voici une autre version du Noël laïque composé pour Alice en 1984. C'est elle qui est la maman de mon arrière-petit fils Shahan (prénom qui veut dire "bienvenue" en arménien).
Bienvenue aux hommes et aux femmes de bonne volonté. C'est le moment, dans l"histoire de l'humanité, de les réunir, je crois, non?
Préparez votre arbre!

jeudi 2 décembre 2010

NOËL POUR ALICE (paroles et musique de Georges Lautier)



Voici un petit Noël qui a toute une histoire. Il date de 1984. Composé pour Alice, l'une de mes petites-filles, il s'est aussi longtemps appelé NOËL 84. C'est le nom qu'il porte dans un recueil de mes chansons pour enfants. Ma seconde fille, enseignante, l'a rencontré à Belfort, dans la salle des profs : il en traïnait plusieurs exemplaires près de la photocopieuse. Elle s'est exclamé : "Mais je le connais, ce morceau!". [Bien sûr : il fait partie de ce recueil dans lequel elle-même a composé la musique d'une chanson de marin que nous avons écrite ensemble.]
Ce NOËL a donc pas mal bourlingué. Il est assez prisé dans les écoles publiques car, Noël laïque, il n'évoque jamais la religion. Il se réfère par contre aux fêtes que l'humanité a toujours organisées au moment du solstice d'hiver sur lequel on est venu plus tard, très astucieusement, greffer la date de naissance d'un certain Jésus.
C'est ce Noël là (que chantaient tous les ans pour la fête des Rois Mâges les gens du village de Monfort sans me connaître) qui a fini par nous faire nous rencontrer. De cette rencontre, et grâce à ce petit Noël, d'autres oeuvres sont nées que j'ai écrites pour le groupe folklorique qui anime la Messe des Rois, chaque 6 janvier à Monfort. Ce soir-là, la petite église est bourrrée de monde. Après l'office, tous sont invités à boire un vin chaud et manger le gâteau des Rois provençal, celui que l'on prépare en Provence, celui qui fleure bon l'eau de fleur d'oranger.
J'aimais bien ces soirées conviviales, cette ferveur du vivre ensemble, sans a priori et sans que les options des uns et des autres fassent obstacle à l'amitié. On allait vers l'autre, quoi qu'il pense, quoi qu'il soit. C'était cela Noël : la rencontre des êtres, le besoin de fraternité.