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dimanche 27 février 2011

LES TOTEMS, LES TABOUS (Chanson de Georges Lautier)



Bon, oui, je sais, c'est facile de faire celui qui s'est affranchi de beaucoup de choses. Mais ne croyez-vous pas que l'authenticité, le naturel, le bon, aloi c'est bien mieux que tous ces interdits qui vrillaient les pulsions et la vie de nos ancêtres? Car, en effet, aujourd'hui on se fiche de plus en plus des limites que les prêtres ont toujours voulu - pour asseoir leur pouvoir - nous imposer. Depuis qu'a été écrite cette chanson d'ailleurs, votre serviteur a constaté que de plus en plus de ses contemporains se mettaient petit à petit à envoyer leur bonnet par dessus les moulins.
Alors? et vous?

mercredi 23 février 2011

CORTE (photo fantastique)

Voici le texte qui accompagne la photo fantastique du jour :
"A Corte, au centre de la vieille ville, près d'une place où se dresse la statue de Pascal Paoli, une ruelle couverte monte par un raide escalier.
Le fantasique est à trouver dans les pierres d'un mur devenu crânes, brûlant encore d'un enfer insulaire.
Tous ces hommes valeureux et dignes qui sont morts sur cette terre alors qu'ils n'auraient jamais eu assez d'une vie pour goûter toutes les splendeurs de leur île!"



Sont jointes : 1° la photo originale  2° la photo de Pascal Paoli vu à travers les feuilles des arbres entourant la place centrale de Corte.

dimanche 20 février 2011

PHOTO FANTASTIQUE

Je travaille -quand je le peux- à tirer en négatif des photos que j'ai prises et que je "gribouille" ensuite à l'encre noire de stylos Staedtler dont le trait est très fin. J'adore les traits fins!
Ici ,vous avez la photo de sculptures métalliques (prises par Nicolas dans le parc de la Fondation Maegt à St Paul de Vence, sur la Côte d'Azur).

L'intérêt pour moi réside dans le fantastique et ce mot, FANTASTIQUE, je m'ingénie à le glisser dans chaque commentaire que je rédige pour ces photo retouchées à la main. Pour l'heure, le commentaire qui risque de ne pas être très lisible est :
Dans cet espace extérieur de la Fondation Maegt à St Paul de Vence, le fantastique se dévoile par la présence de ces deux petits culs nus qui viennent narguer l'establishment artisique.


samedi 19 février 2011

FOLLE IMPRIMANTE

J'avais une imprimante folle, de celles que l'on adore car elles vous sortent quelquefois des merveilles graphiques que la main ni n'oserait, ni ne réussirait. De l'art industriel.
Vous avez deux tirages d'elle, cette grande inventive! Le premier tel quel, le deuxième avec des ajouts à l'encre de chine. Son travail à elle, méticuleux, soigné, parfaitement graphé, une meveille de précision. Mon travail à moi qui me suis couché sur elle, plein de volutes et d'arrondi,s de rontonnements de gros minet pour parvenir à dire à quoi m'avait fait penser sa folie : un village amérindien! Et ce qu'elle nous montrait n'avait qu'à être précisé pour apparaître comme une vérité. Mais oui! mon imprimante voulait me rappeler la passion que j'avais pour les Algonquins, les Iroquois et les Mohicans surtout. Ne dis-je pas souvent que je suis le "Dernier des Mohicans"?
Des wigwams! des wigwams! En veux-tu, en voilà comme autant de guerriers face à Custer, le général de blanc vêtu à Little Rock où il mourut d'orgueil.


vendredi 18 février 2011

DELIRE

Si je reviens quelquefois au passé, ce n'est que pour mieux comprendre aujourd'hui et préparer demain que je rends ainsi moins incertain.


Je suis de Marseille et celle ville vieille de plus de 2600 ans a toujours démoli l'ancien pour faire du neuf avec ses anciennes pierres. Sur les quais du Vieux-Port, nous ne regardons pas vers le cirque de collines qui nous entoure et d'où nous descendons, mais le large qui nous aspire et nous fait rêver. Le dernier corsaire de la Nouvelle-Orléans s'appelait Laffitte, un Marseillais.

Demain est ce qui me passionne, me porte, me soulève. Je vis toujours avec quelques encablures d'avance. Je suis comme une vigie toujours dans l'attente de voir de ma position élevée quelque terre nouvelle, quelque idée forte inattendue, quelque plaisir nouveau à connaître. Je hais le conformisme, les jérémiades. Je m'insurge contre la répétition et la contrefaçon. Tout m'est prétexte à inventer, remodeler, créer par des coups de baguette qui me viennent au bout des doigts et dans mes neurones insolents. Insolents, oui! Grotesques, clownesques même! J'ai été le clown animateur d'un spectacle de cirque que donnait une école à trois classes dont j'étais l'inspecteur. Le surnom que me donnaient les enseignants de la circonscription dans laquelle j'exerçais (Jojo) était cousu dans le dos de mon manteau de clown.

Me remettre en question? Mais c'est un naturel quotidien pour moi! Je me lève à 5heures pour plus vite découvrir ce que va être le jour qui vient, quelles surprises il me réserve.

A contre-courant de l'opinion générale? Mais quel Marseillais dit que ce n'est pas le Mistral qui chasse les nuages mais le déplacement de masses d'air qui déclenchent ce vent glacé que j'adore et qui le fait être plus une conséquence qu'une cause. Moi, uniquement moi parce que j'ai fait de la météo à l'Armée pour ne pas partir Elève Officier de Réserve dans les djebels car, j'avais honte de la guerre que mon pays, ma République faisait à des gens auxquels en 100 ans d'occupation elle n'avait pas su donner de nationalité : les autochtones habitant les trois départements français constituant l'Algérie n'étaient ni Français, ni Algériens!

La voilà ma révolte vivace, tenace, éhontée!

Scabreux, original, dit-on? 90% des gens restent en dehors des réalités. Comment feraient-ils pour survivre sinon? L'originalité les tuerait. Qu'est-ce pour eux qu'un Galilée qui apporte des preuves sur la mécanique céleste alors qu'ils n'en sont toujours qu'à l'Astrologie qui les endort? Le combat pour moi réside dans la démystification, l'arrogance qui dérange, le coup de pied dans la fourmilière. Alors, j'exulte! Mon orgueil est à son paroxysme parce que j'adore mes contemporains et que je veux les éclairer, afin qu'ils voient les choses comme elles sont et non comme de manière infantile ils les souhaitent.

En cela je reste fidèle à Spinoza, Pasteur, Einstein et surtout Galilée. A bas les mystificateurs! les prophètes! les gourous! les manipulateurs! les sauveurs suprêmes! A bas ceux qui vous proposent des solutions toutes faites alors qu'il n'y a que problèmes à résoudre. Nous voulons tant ne pas souffrir, ne pas vieillir, ne pas mourir que nous sommes prêts à tomber dans les bras du premier charlatan venu qui nous vend des bienfaits pour nos plaies, des remèdes pour nos bobos.

Ne fuyons pas notre destin. Sagement étudions de quoi il est fait. Introduisons-nous dans la mécanique des déterminismes qui nous régissent et nous gagnerons en compréhension, en humilité, en réalité.

E t pourtant notre époque fuit en avant pour échapper à ce qu'est l'humanité. Alors que les moments que nous vivons pourraient être, avec les moyens technologiques dont nous disposons, ceux de la maîtrise de notre espèce, l'ère de sa maturité. Nous sommes à deux doigts de maîtriser notre vie, notre mort, à deux doigts de la pleine puissance de l'homme qui ne peut être que dans la compréhension toujours plus avancée de lui-même.

jeudi 17 février 2011

TOUT N'EST QUE BELLE INEPTIE (version piano solo)



Quoi de mieux comme ineptie qu'un gratte-ciel qui vient gratter toujours plus haut sous les jupes du ciel? Alors qu'un cabanon au milieu des vignes, une cabane faite de nos mains comme celle qui se cache au fond de mon jardin, ça ce sont des abris, ça se sont des caches pour se mettre à l'abri du monde.

Mais ajouter cette version pour piano seul à celle plus ou moins chantée d'hier, n'est-ce pas aussi une belle ineptie!

mercredi 16 février 2011

TOUT N'EST QUE BELLE INEPTIE chanson de Georges Lautier



Voilà retrouvés mes dossiers, archives, partitions et le reste. Je peux donc me dispenser de chanter tous les couplets de cette chanson et m'amuser, à la place des 2° et 4° couplets qui s'affichent sous vos yeux, à accompagner la musique de variations que l'on appelle "scatt" en jazz. Le thème est déjà bien triste qu'il fallait en rire. Quelle ineptie en effet d'assister à toutes ces tentatives de valorisation de leur personne de la part de tous ceux qui font métier de tenter de nous impressionner.
Rions, dansons, chantons en les dénonçant!

mardi 15 février 2011

BRAVONE trio jazz (musique : Georges Lautier)

Bravone est une explosion, une explosion due à la jalousie, ce vilain défaut qui m'habite quelquefois. Bien sûr, cette jalousie se déclenche pour un oui ou pour un non. Ici c'était simplement ma femme qui, se déplaçant depuis son village natal dans la montagne vers Bravone, me passe un coup de fil, à moi qui suis resté sur le continent. Elle accompagnait son frère pour le conseiller dans ses achats jardiniers chez un pépinièriste fameux de la petite cité balnéaire.
Quelle rage féroce vous prend quelquefois pour de telles bêtises! Et que l'on s'en veut ensuite!
Alors, se jeter sur ses instruments préférés et composer ce que vous allez entendre qui est le pur produit d'un réflexe de survie, c'est la voie royale par laquelle on redevient un être humain.
Pardon!
Merci!
Excusez-moi!
Je regrette.
Pardon encore ...

dimanche 13 février 2011

DIS, TU TE SOUVIENS? (pour la St Valentin)

J'ai découvert l'Île Rouse sur la côte occidentale de la Corse, face au Libeccu, un vent violent qui fait la mer bleue et blanche mais le ciel d'un bleu si profond. Mais le grain de la peau des filles si cuivré, mais les yeux des hommes si avides.
Les palmiers de la place centrale avec ses cafés ouverts très tôt le matin où nous déjeunions avant de partir en bateau à la pêche, les cabarets à ciel ouvert la nuit très tard, sur la plage, face au port où les ferries attendent tout illuminés de prendre la mer.
Cette Corse-là me remonte à la gorge et, écoutez bien : à certains moments, dans ce texte, mon émoi est encore si grand que j'aurais envie de pleurer en parlant, de crier en pensant, de jouir de ces souvenirs si puissants de ma vie d'alors, si vibrante!
Le trouble me gagne à l'évocation de ces temps où la St Valentin, c'était tous les jours, tout le jour, à chaque instant.

jeudi 10 février 2011

CORCOVADO (Carlos Jobim)



Le doux balancement de la bossa-nova.
Un verre plein de quelque chose qui ne doit pas être que du jus de fruit
dans lequel trempe une longue paille céleste.
Un transat sur Copacabana bourdonnante de filles aux seins nus qui dansent sur le sable.
Je ferme les yeux et mes doigts courent sur le manche de la guitare. Je rêve à Carlos Jobim, le créateur de mille chansons sur lesquelles je me dissous, par lesquelles je me laisse absorber ; sous la vague marine.

Le dernier instant est-il encore loin, ma mère?

lundi 7 février 2011

BEACH and COOL (petit ensemble jazz)



J'avais trouvé ce pattern intéressant : une alternative de mesures sur un rythme de bossa nova un peu rapide et d'autant de mesures sur un rythme jazzy. C'était l'occasion de faire dialoguer ma guitare Sheratone et le vibraphone de l'un de mes avatars ; chacun sur son rythme. Je prenais le rythme coulé et souple, le rythme plutôt brésilien, pour improviser à la guitare et je laissais le rythme carré et volontaire du jazz au vibraphone. Petite coquetterie : avant la fin du morceau je me permettais de doubler ma guitare d'une impro à la voix. J'adore ainsi me sentir au moins double ; techniquement, c'est facile. On enregistre la guitare sur une première piste puis on fait repasser le morceau et on enregistre alors la voix sur une autre piste. Comme toutes ces pistes sont numériques, on peut enregistrer plusieurs autres pistes, autant qu'on en veut. D'ailleurs, dans ce morceau, la batterie, la basse, le piano, le vibraphone, etc, ont chacun leur piste.


J'ai trouvé très cool d'imaginer que j'étais déjà en Corse où cette année j'ai bien envie de buller tranquille sur les plages de cette île particulièrement belle. Venez avec moi. Nous y sommes déjà. Et qui joue pour vous, appuyé à une barque que l'on a tirée sur la plage?

Eh, bien! C'est moi. Et je vous joue BEACH AND COOL!

samedi 5 février 2011

AFFAIRE DE COEUR (chanson)



Dans cette chanson, le mot coeur pourrait très souvent être remplacé par un autre. En effet, on confond souvent l'un pour l'autre. Le premier est attaché aux rêves, le second aux pulsions. Mais qu'importe : ils sont interchangeables. Seul le contexte et les protagonistes font la différence. Et puis c'est la culture qui a fait que l'un a pris la place de l'autre.
Vous n'aurez pas la transcription des paroles encore cette fois-ci : mes archives sont toujours entassées dans mon garage. Mais ne vous inquiétez pas : je passe ce matin la deuxième couche de peinture dans mon bureau et tout -dans cette pièce au moins- va pouvoir être bientôt réinstallé. De toute façon, même sans texte écrit, je ne crois pas qu'il soit nécessaire de vous faire un dessin, n'est-ce pas?