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dimanche 31 janvier 2010

LA JAVANAISE (quatuor à cordes)



Pour honorer Serge GAINSBOURG à l'occasion de la sortie du film qui lui est consacré,
ce quatuor à cordes sans prétention, arrangement réalisé à partir de son éternelle chanson
LA JAVANAISE.

Aujourd'ui un jour qui compte pour moi
qui ai pu m'expliquer devant des amies fidèles.

De mon attachement insensé

De mon attachement insensé à une image virtuelle
je passe à un désenchantement douloureux.
C'est la rançon de l'exaltation.

Même à distance dans le temps et l'espace
on peut se construire des idoles.
Celles dont on avait tout particulièrement besoin en un temps donné t.
Encore faut-il que l'autre en face, derrière la vitre de Windows ,se laisse construire idole.
La belle s'est rebiffée, a craint l'étouffement.
Et l'idole s'est cassée.
La cible de la projection affective s'est déplacée pour éviter
ce qu'elle croyait être une flèche.
Elle pourrait, après ce coup de téléphone matinal que je lui ai donné
envoyer un petit mail pour me rassurer,
me faire savoir que ce n'était pas désagréable du tout.

Eh! bien non! Elle va courir vers de nouvelles activités, 
vers de nouveaux et nouvelles ami(e)s.
Elle virevolte et ne pense déjà plus à moi.
Il n'y aura pas de mail d'ancrage et de confirmation comme :
"Je cours à mes petites affaires.
Mais tu vas rester dans mon oreille au moins toute la matinée."

Et si moi je courrais à ma boîte mail?
On ne sait jamais!

samedi 30 janvier 2010

ARLEQUIN



Arlequin de la Comédia de l'Arte. J'aime ce personnage qui me ressemble.
Combien de fois me suis-je travesti de ce costume?
Il a dû tant s'imprégner en moi que plus personne ne peux me reconnaître.
Sauf ce grand jeune homme au magasin où on loue ses skis.

A Chabanon, station familiale tout près de Digne où je vis,
je vois venir à moi un grand gars souriant qui me tend la main.
Je vous reconnais du temps où vous accompagniez les journées de ski pour les classes de Digne.
Comment allez-vous? Ah! Dis-je. C'était le bon temps celui où je venais inspecter sur les pistes!

Donc, Arlequin tant que ça? Mais le costume d'inspecteur, même skis aux pieds,
n'est-ce pas encore un "avatar" pour l'être que je porte en moi?

Au-delà

Au delà d'un monde sanglant et rouge
se cache l'étincelle vers laquelle je tends.
A tendre les bras vers elle je m'épuise.
Je liquéfie ma pensée,
je me déverse en espérance folle.

Mais j'ai l'impression d'avoir touché la bonne porte
d'un doigt à peine effleurant.

Ni ses cheveux, ni son rire ne sont à ma portée
mais je construis un rêve qui, pour l'instant, est un puzzle.

Va s'effaroucher mon oiseau sauvage
par ce que je suis de farouche
et de révolté, d'explorateur de l'extrème.

J'hésite encore à serrer ma proie
dont le coeur palpite à peine
sous son manteau de plumes.

vendredi 29 janvier 2010

PETIT RENARD



J'avais aperçu en plein jour un renard certainement affamé et fiévreux.
Il était venu boire au pied d'un jeune cerisier que j'avais planté à l'automne précédent
et que j'arrosais abondamment.
Il me vit et continua à boire.
Il fit le tour du jardin en slalomant entre les fauteuils.
Il semblait affaibli.
Deux jours après on retrouva son corps sur le bas côtés d'un chemin.
Il était venu me rendre visite peu avant sa mort
afin que je conserve sa mémoire dans une chanson.

ST THOMAS (Sonny Rollins)



St Thomas, l'une des Iles Vierges de la mer des Caraïbes.
Ile natale de Sonny Rollins qui lui a rendu hommage
en lui composant un morceau intitulé : ST THOMAS.
Morceau que nous jouons ici.

jeudi 28 janvier 2010

QUE RESTE-T-IL DE NOS AMOURS? (Trenet)



Que reste-t-il?
Une nostalgie, des petits riens.
Si doux est le souvenir qui gomme les colères.
Je repasse quelquefois devant un vieil arbre
auquel j'avais confié des secrets inviolables.
Aujourd'hui j'ai comme un goût semi-amer au coeur.

mercredi 27 janvier 2010

Les Feuilles Mortes (Prévert et Kosma)



Des feuilles mortes?
J'en ai encore pas mal à balayer!
Voudriez-vous me donner un coup de main?

TON PETIT PEEL-PEEL



Quel âge avait-elle?
Avais-je vraiment des raisons de craindre la loi?
Une chanson tout juste, une chanson dans laquelle on mêle beaucoup d'éléments disparates.
Mas ça permet d'utiliser des mots en IL ; y compris ceux que l'on fabril.

mardi 26 janvier 2010

GAMELAN



A l'Exposition Universelle organisée à Paris en 1900 (je crois) Debussy put entendre un gamelan balinais. Il découvrit une musique utilisant juqu'à des 1/8 de ton. Les autres musiciens français de l'époque levaient les bras au ciel.
J'ai, quant à moi,entendu un GAMELAN au Festival d'Avignon.
Cela m'a inspiré ce morceau réalisé avec les techniques que nous offre aujourd"hui l'informatique.

TU N'AS QU'A DIRE

Tu n'as qu'à dire.
Parce que j'ai faim de ton verbe,
de ta parole-caresse,
du châle enveloppant de tes mots.

Je veux me couvrir de tes métaphores,
manger de tes apophtegmes,
boire de tes sentences,
obtempérer à tes injonctions.

Sans quoi qui suis-je?
Quel monde puis-je innerver?
Je mendie jusqu'à des bribes de ton langage
Pour ne pas mourir sans subsistance.

Tu n'as qu'à me dire pour que j'existe.

J'AVANCE

Cadeau écrit ce matin aux alentours de cinq heures.

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lundi 25 janvier 2010

CORNICHE LE MATIN



Ce morceau est le 9° d'une suite de 21+1 autres morceaux constituant un Diaporama Musical de ma ville natale, Marseille.
Il est né d'une remarque de ma fille Marianne qui avait évoqué l'impression de calme et de sérénité que l'on éprouve le long de la Corniche les matins d'été, lorsque la mer est sans ride.

J'AI JOUE LE JEU (Trio jazz)



"J'ai joué le jeu", à l'origine, est une chanson, une chanson que je ne retrouve plus dans mes archives.
Il faudrait donc que je la refasse mais... Ma voix, un peu retravaillée, reviendrait-elle? Le texte vaut-il vraiment le coup que je me donne tout ce tracas?
Voici une version en trio jazz qui est plus en liaison avec ce que j'ai cherché à faire ces temps derniers.
Depuis plusieurs mois je travaille à des versions piano solo ou trio jazz de toutes mes chansons. Il y en a 350 au moins. Vous avez donc à me supporter encore longtemps, sans compter bien sûr toute la musique exclusivement instrumentale.
Bon courage et n'oubliez pas de commenter : ça réconforte toujours un peu le musicien.

JE SUIS COMME JE SUIS (Paroles : Jacques Prévert)



Un soir de fête de la musique, seul chez moi et un peu ivre, j'ai sorti le texte de Prévert, une bande de piano blues et "j'ai fait le blues" en chantant le texte de Prévert tout en improvisant la musique. La gageure, c'était de terminer en même temps que le piano. Sans aucune reprise, c'est tombé juste. Est-ce l'alcool? Ou la rage d'être seul un tel soir?
En illustration de ce clip, Juliette Gréco bien sûr qui chante ce texte sur une autre musique habituellement.
Mais aussi la grande Billie Holliday qui, aussi, réécrivait souvent les chansons qu'elle avait à interpréter.
Et puis c'est certainement un personnage douloureux comme cette grande Lady qui a inspiré Prévert lorsqu'il a écrit son texte.

dimanche 24 janvier 2010

FAUT PAS CROIRE MON VIEUX



Une chanson-bilan mais tout n'est pas fini encore.
Des dessins en vrac pour accompagner la chanson.
A vous de dire si cela vous "chante"...........

samedi 23 janvier 2010

SI LA VIE ...

Si la vie pouvait être oblongue,
à chasteté égale,
je choisirais la brève heure du tendre.
J'humecterais mon visage
de croyances salines
en dégustant
des humeurs de menthe
et de troënes en fleurs.

Puis j'opterais sans me décider vraiment
pour une conduite adhésive
que plus personne ne pourrait m'enlever car,
je serais comme l'altruiste,
à gérer mon égo
à traves le caprice des autres.

vendredi 22 janvier 2010

DON'T BLAME ME



Je sais, je suis un con fini. Mais j'étais ivre! Je t'en supplie! Dont' Blame Me!
Un morceau que joue Thélonius Monk d'une manière à vous arracher le coeur. Nous l'avons repris avec des copains qui me laissent malgré tout une petite place pour que je puisse aussi adresser ma supplique à qui de droit.
Le premier dessin de la vidéo représente l'informe coupable (façon Bacon), le deuxième le juge hautain et le troisième le bourreau cruel.
Don't  Blame Me, Please!

MINOR SWING Django Reinhardt



Django Reinhardt aujourd'hui a donné son nom à une place de Paris.
En 1942, petit garçon, mon père m'emmenait à l'un de ses concerts. La graine allait germer.
Je rends hommage ici à Django, aux Manouches, à mon père. Et puis il y a un plus que je suis le seul à connaître qui me donne de la joie, une émotion folle, une avancée sur la digue qui mène jusqu'au ventre de la mer qui m'enveloppe comme une mère.

jeudi 21 janvier 2010

MOI ET L'AUTRE (1)



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Lisez la deuxième page et vous pourrez ensuite laisser un commentaire.

MOI ET L'AUTRE


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SUR LE PASCAL PAOLI



Sur le Pascal Paoli, les marins ont été pirates d'un jour lors d'une grève. Habituellement, lorsqu'on embarque à Marseille un soir d'été, on longe la côte et ses lumières presque jusqu'à Nice avant de changer de cap pour glisser vers le Cap Corse et Bastia.
La nuit est douce à ceux qui goûtent sur le pont une paix sereine et maritime.
Au lever du jour, c'est l'émerveillement des petits ports de pêche que l'on distingue à quelques encablures.
Puis c'est Bastia que l'on découvre. Débarquement et petit déjeuner sur la Place St Nicolas.
Le rêve va se poursuivre.

mercredi 20 janvier 2010

AU COU DE L'ESCLAVE



Pour narguer le pouvoir aveugle et crier bien haut avec Aimé Césaire que l'esclave est mon frère, je vais, pendu au cou de l'esclave. Tu peux dire au maître que l'esclave est pendu à mon cou. Maintenant je ne les crois plus tes caresses de puissant qui cajole mon épée et m'arme de baïonnettes en me faisant prendre ça pour de la fleur au fusil. Je bois, je vois, je crois, je te noie, je t'aboie! Vieux chien! La gale est à ton poil de reître.
Ma pensée s'extasie et mon rire te nie!
Je vais, pendu au cou de l'esclave ........

mardi 19 janvier 2010

RETOUR A DIGNE

Le temps a été magnifique ces deux jours passés ici à Grasse. Mis à part les 7 ans de Nicolas qui nous a fait un discours à cette occasion à ma demande, je n'ai pas rencontré d'autres fleurs ici, au pays des parfums. Nous avons couru pendant deux jours dans un dédale de routes et de rues pour tenter de trouver tel et tel autre marchand de meubles. Notre fille qui s'installe prochainement dans un nouvel appartement nous avait envoyés en éclaireurs. Fatigué de chercher mon chemin sur cette toile complexe où sont tissées mille ramifications, mille connexions entre Vallauris, Antibes, Grasse et Cannes, bassin dans lequel la population est dense, remuante, active, foncièrement post-moderne et friquée, jai fini hier en fin d'après-midi par accroché un poteau que je n'ai pas vu parce que plus bas que la vitre de la portière droite. Pauvre bagnole, pauvre conducteur attérée de cette maladresse. Je me suis senti vieux, au bout du rouleau tout d'un coup. Il y avait en plus ce contre-temps qui m'a empêché de visiter l'Espace d'Art Concret de Mouans-Sartoux que je n'arrive pas à atteindre : chaque fois que je tends la main vers lui, comme dans un cauchemar il s'éloigne un peu plus!
Je n'espère plus aucune tendresse. Nous vivons tous une  tragédie dont nous ne décelons pas les maléfices. Dans ce drame, l'amour n'est plus qu'un loisir comme un autre. Je vais rentrer à Digne dans l'après-midi de ce mercredi 21 janvier avec un voiture pliée, un sac à dos plein de routes qui se croisent, un désenchantement croissant ... et peut-être de nouveau de la neige dans le col des Lecques, au-dessuss de Castellane. Tant pis, je passe par là. Je choisis l'épreuve, je laisse la molesse de l'autoroute à ceux qui veulent que leur existence soit sans accroc, sans remous, alors que c'est le sel de la vie qui la rend  passionnante à vivre.

MOUANS-SARTOUX (2)



Le bâtiment des communs du château était ouvert, lui, par contre. On y présentait une exposition intitulée "Reflets de la vie paysanne". Voici quelques photos de cette exposition accompagnées d'un morceau composé il y a quelques années après avoir visité le village fortifié des Templiers sur le Larzac : La Couvertoirade. Des artisans couvreurs travaillaient à restaurer le toit de la chappelle. Leurs marteaux tapotaient de petits rectangles de pierre qu'ils utilisaient pour couvrir le toit. La musique concrète qui en jaillissait m'a inspiré ce que vous entendez. J'ai trouvé ainsi l'occasion de réunir les artisans couvreurs du centre de la France et les paysans du pays grassois.
Ne vous inquiétez pas de ces têtes porteuses de coiffes de la dernière photo : ce ne sont pas des têtes coupées lors de la Révolution ; simplement des mannequins.

MOUANS-SARTOUX (06)



Depuis des années je reçois des informations sur l'Espace d'Art Concret de MOUANS-SARTOUX, commune qui se situe entre Grasse et Mougins dans les Alpes Maritimes. J'avais l'occasion ce 19/01/2010 de me rendre dans ce centre  qui a pour vocation de promouvoir l'art d'aujourd'hui.
Hélas, je n'ai pu faire que des photos d'extérieurs : le château était fermé le mardi.
J'ai convoqué un ensemble de cuivres pour accompagner ces images. Le morceau que joue cet ensemble s'appelle Ulster.

lundi 18 janvier 2010

AU SOLEIL D'ANTIBES



Quelques photos dédiées aux deux membres de mon blog, quinquabelle et trublyonne. Accompagnées du standard "All the things you are" que je joue en quartet avec ma guitare Sheratone, un autre de mes amours.

Valle d'Alésani



Derrière les volets protégeant de l'été torride se prépare la balade qui va suivre. Avant le ravissement vert qui va venir plus tard, les corps se livrent à la moindre fraîcheur qui peut monter des caves voutées. C'est un moment d'extase, un plaisir que l'on se donne de s'écouter respirer.

Valle d'Alésani



Un vieux moulin où les châtaignes devenaient farine avec la complicité de l'eau actionnant de sa caresse la meule polisseuse.

Valle d'Alésani



Les ponts qui passent la main ne sont pas tous génois. Mais ils enjambent tous le plaisir pour nous mener d'un recoin à une place où nous rencontrerons des poignées de mains et des embrassades. Passez le pont pour monter vers la source.

Valle d'Alésani



Etre seul en plongée pour guetter le moindre souffle animal, siffloter avec la rivière une chanson qui s'étale dans les trous d'eau. Etre immergé dans le silence où seule votre respiration rythme la sérénité atteinte sans victoire, parce qu'elle est due en paradis.

Valle d'Alésani



Un vieux moulin où les châtaignes devenaient farine.

Valle d'Alésani



A travers les frondaisons, la maison familiale des bergers devenus aussi cueilleurs à partir de l'édit génois qui les obligea à planter dix châtaigniers par chef de famille. Souvent construite autour de 1751, comme la nôtre dans laquelle les planchers de châtaignier pratiquement taillés à la hache sont encore d'origine.

Valle d'Alésani



Une machette serait quelquefois nécessaire pour avancer dans ce treillis vert que tricotent les fougères, les ronces, sous les châtaigniers centaires qui ont vu les Génois venir les imposer dans une civilisation exclusivement pastorale auparavant.

Valle d'Alésani



Plongée dans une nature luxuriante où l'on est seul à guetter le moindre bruit d'eau, le moindre souffle animal. Plongée qui conduit au bout des espérances pour enfin trouver la vie étale, la vie qui est prête alors à ce qu'on la monte à cru.

samedi 16 janvier 2010

J'ai conscience éveillée (1)


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J'ai conscience éveillée (2)

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D'amour ou de haine (piano solo)



La chanson "D'amour ou de haine" parue dans les premiers jours de vie de ce blog ne déclenchera pas autant les diatribes sous sa forme piano solo que lors de sa première parution.
Le dessin accompagnateur a été dessiné depuis mon lit de l'hôpital de Digne alors que j'y soignais un cancer. Je corrigeais en même temps les épreuves de mon livre "Quel langage parler aux enfants" paru chez Hachette.
Vous savez, vous, comment on guérit de ces trucs-là?

J'AIME ME BALADER



Petit clin d'oeil à "quinquabelle2008.blogspot.com" à qui j'ai emprunté le petit lapin amoureux que j'ai rencontré lors de ma dernière balade.

vendredi 15 janvier 2010

Marie-Claire



L'été, Marseille fourmille de filles portant de petites robes légères à pois blancs.
Cet été de 1994, je fus l'esclave de Marie-Claire ... .

jeudi 14 janvier 2010

CADEAU!



Pour rester dans la note joyeuse, voici un hommage à Charles Trenet : JE CHANTE, mais pas tout à fait comme lui. Je vous souhaite la bonne humeur, la belle!

Si la vie

Si la vie pouvait être oblongue,
à chasteté égale, je choisirais la brève heure du tendre.
J'humecterais mon visage
de croyances salines en dégustant
des humeurs de menthe
et de troènes en fleurs.

Puis j'opterais sans me décider vraiment
pour une conduite adhésive
que plus personne ne pourrait m'enlever car,
je serais comme l'altruiste,
à gérer mon ego
à travers le caprice des autres.

mercredi 13 janvier 2010

JE DIS MERCI



Je n'hésite pas à poster une chanson dans laquelle je jubile devant tout ce qui nous est offert aujourd'hui pour nous rendre optimiste.

Ma Girafe



J'interprète une première fois la chanson de Françoise Prost. Puis, l'adaptant à la girafe qu'avait ma petite fille Agathe dans son jeune âge, j'improvise des paroles et une mélodie dans l'esprit du blues.

dimanche 10 janvier 2010

Les récampadis



Les Récampadis, c'est le nom que l'on donne aux citadins qui font un come-back à la campagne. C'est un mot que m'a appris le maire de Mézel, le gros bourg de la vallée de l'Asse. Il m'en a raconté de ces histoires marrantes sur ces braves gens qui commençaient par élever des chèvres qu'ils finissaient par chercher partout avant de pouvoir manger un seul fromage. On en voit moins ces temps-ci : mêmes les ruines sont hors de prix!
Dans les photos qui se succèdent sur la vidéo vous pourrez voir l'une de ces sentinelles de pierres qu'Andy Goldsworthy a essaimées dans les environs de Digne. Celle que vous voyez est installée dans la vallée de l'Asse, pays des Récampadis!

Fuji-Yama?



Non, ce n'est pas le Fuji-Yama mais le massif du Ciron, à Digne. J'ai pris cette photo de la fenêtre de ma chambre sans avoir besoin de chausser de raquettes.

TANAGRA (instrumental)



La version instrumentale de la chanson TANAGRA, la chanson d'un amour réussi. Oui, ça existe aussi!

Tanagra : l'amour heureux!



Pour toutes celles qui n'ont pas aimé "D'amour ou de haine", voici TANAGRA, la chanson d'un amour réussi dans laquelle on rit, on chante, on s'ébroue, on se "décapote" même! Enfin, tout ce qui fait le bonheur, cette chose insaisissable après laquelle tout le monde court.

samedi 9 janvier 2010

Bouquet japonais


J'avais promis aux visiteurs du blog "quinquabelle2008.blogspot" qu'un bouquet japonais réalisé par ma petite-fille Agathe serait présenté ici. Le voici. Composé avec des éléments prélevés dans l'environnement immédiat (règle d'or pour la réalisation d'un bouquet japonais), il a pu voir le jour grâce à un stage de plusieurs jours suivi scupuleusement chez une voisine qui revenait du Japon où elle va assez régulièrement poursuivre son apprentissage chez un Maître de cet art.
Nous étions en Corse, dans la maison et le village natal de la grand-mère d'Agathe. La rose provient d'un jardin d'agrément proche. L'hortensia pousse généreusement ici ; la terre est siliceuse. Quant au sureau, on en trouve à profusion là où la forêt de châtaigniers laisse respirer les autres végétaux.
Le bouquet trône entre deux lampes à pétrole - l'un des trésors de la maison qui a gardé son mobilier, sa vaisselle, ses outils depuis 1751, date de sa construction - sur le rebord de la cheminée ancestrale où furent préparer des milliers et des milliers de pollenta à la farine de châtaignes.
Ainsi les cultures de deux pays aussi insulaires l'un que l'autre se sont rejoints ici dans une haute vallée de Corse. Les humains ne pourraient-ils pas se tendre la main beaucoup plus souvent?


Au premier plan, de biais, un morceau du petit toit de la terrasse couverte (on appelle ça un "couradou" dans le Languedoc). Ensuite, un vieux poirier qui deviendra tout blanc (encore) mais de fleurs d'ici deux à trois mois. Puis un morceau (gris, salé et dégagé) de la mythique Route Napoléon (qu'il faut fuir en été).
Sitôt que le paysage se charge de neige, le vieux loup que je suis (cf. "Haute-Provence", une chanson précédemment postée sur ce blog) frémit, ne tient plus en place. Il lui faut aller se frotter à la belle, glisser entre les flocons, repérer des traces. Mon petit louveteau Nicolas, lui, s'y roule dedans à l'instar de ce qu'il a vu faire à Petit Ours Brun. Quelle famille d'animaux sauvages dont les membres ne peuvent vivre sans un contact direct avec la nature brute!

Toujours la neige


Le même saule déplumé qui abrite toujours la même maisonnette et son arbre accolé, au loin, mais non plus dans la brume aujourd'ui : sous la neige. Toujours le même appel au recueillement, vers là-bas, au bout de la vision.

La neige de nouveau


Vous apprécierez la couche de neige qui commence à s'accumuler sur le barbecue. Nous avons tout juste eu le temps de faire nos emplettes ce matin. Demain, si le soleil veut bien être de la partie, je repars en raquettes. Pour faire des photos de tracesd'animaux si possible.

vendredi 8 janvier 2010

LE CLOWN



Le clown, sur cette photo, c'est moi. La 2° photo c'est encore moi avec un groupe d'enfants de la petite école de Gaubert à Digne avec lesquels nous avions monté un spectacle de cirque. Trois classes, y compris les petits de la Classe Maternnelle qui ont tourné autour de la piste en vélo, sucette à la bouche pour certains. Tout le personnel a participé, de la directrice au personnel municipal en passant par l'inspecteur (c'était moi, le clown ; faut le faire, non!) Et la fanfare de la ville qui a accompagné le spectacle! "Gaubert fait le cirque", c'était le titre qu'ils avaient choisi. Le cirque, le rôle de clown agitateur, c'est ma vraie nature. Je l'ai tout à fait compris après avoir lu, pour me préparer à ce rôle, le livre d'Annie Fratellini : UN DESTIN DE CLOWN (cf. les photos 3 et 4).
Un coup de chapeau à cette grande dame du spectacle, ce maître en sensibilité, en finesse, en profondeur. En profondeur de l'âme et du corps car, c'est aussi physique d'être clown!

jeudi 7 janvier 2010

CIEL D'ANARCHIE



J'ai appris à bêcher avec un réfugié catalan de la Guerre d'Espagne. Chez lui et chez un de ses copains, catalan aussi, je trouvais le soir, alternativement, une soupe chaude. J'étais instituteur remplaçant et j'ai attendu trois mois ma première paye. Jeune homme, je ne pouvais qu'avoir une orientation révolutionnaire. L'utopie est un passage obligé pour ceux qui réfléchisssent et qui sont opprimés. En 68, j'ai trouvé un  terrain propice pour mettre en oeuvre ce que j'avais appris tout en apprenant à bêcher 14 ans auparavant.
Depuis, j'ai admis que la démocratie, la république, sont des solutions historico-réalistes dans mon pays. Je les ai servies, sans trop aller voir de près ceux qui les brandissaient ostensiblement. Aujourd'hui, je sais. Je sais toujours la même chose. Mais je suis vieux, j'ai usé mon existence à défendre des valeurs qui sont contrebattues par des ignorants et des cupides. La chanson que j'ai écrite veut faire la place à une réflexion nouvelle qui viendra nécessairement.

La Musique et moi (1)

(suite)

La Musique et moi (2)

(suite)

La Musique et moi (3)


mercredi 6 janvier 2010

D'amour ou de haine



De l'amour à la haine, il n'y a qu'un pas. C'est bien connu. L'un est l'inverse de l'autre, et réciproquement. Mais de la haine, on peut revenir à l'amour ; il faut pour cela beaucoup de générosité et de compréhension. Ce renouveau de l' amour peut n'être qu'une dernière fois s'il débouche sur une rupture définitive. Quelle griserie alors! On parle souvent de la première fois. Mais que pensez-vous de la dernière?

HIGH SOCIETY



J'avais invité des amis qui se sont échauffés après avoir bu champagne et whisky. Des gens bien pourtant. Ils se sont mis dans un de ces états! Le plus grave c'est que dans cette affaire, j'ai perdu ma P'tite Lily, ouhais!

mardi 5 janvier 2010

Chapelle Saint Vincent



Voici pour changer un peu un morceau d'orgue composé en l'honneur de cette petit chapelle perchée au-dessus de Digne. Dans les temps anciens, des processions avaient lieu là-haut. Les Dignois y montaient avec des paniers et des banastes pleines de victuailles. On dansait accompagné par le fifre et le tambourin. Sous ce ciel bleu, des amours se liaient, des espoirs naissaient. Aujourd'hui, la chapelle tombe en ruines.
Je n'ai jamais eu le plaisir d'entendre ce morceau joué sur un orgue véritable. J'aurais pu  soumettre la partition de ce morceau à un copain qui est titulaire de l'orgue de Forcaqlquier. Je n'ai jamais osé. Pensez-vous que ça vaille la peine de tenter un démarche?

Haute-Provence



Je vis en Haute-Provence, le pays qui a offert à Jean Giono le décor de ses romans. Vous connaissez certainement "Le hussard sur le toit". Un roman et un film merveilleux. Nombre d'enseignants avec lesquels je travaillais ont tourné comme figurants dans ce film. C'est un pays qui convient parfaitement "au vieux loup que je suis", comme je le dis dans la chanson.
La photo qui apparaît en premier dans le clip est celle d'un village typique du nom de Rougon. J'ai un copain qui est de là-bas. Un gars nature comme ce qui entoure sa maison. Puis apparaissent deux dessins de mas, épurés car, le paysage est net, sans fioriture ici. Par contre, le troisième dessin est ardent. Il flambe presque le chemin (camin en provençal) qui mène au mas Roumieu. La statut (que j'ai transcendée) est celle de Gassendi, un contemporain et ami de Descartes. Il a écrit une "Initiation à la théorie de la musique " que je possède évidemment. Il est né à Champtercier, un village au-dessus de Digne. C'est la gloire locale. Un homme d'église, parce qu'il fallait l'être à l'époque pour exister. Mais un homme libre, un de ceux qui ont fait avancer les choses avec les Galilée et autres Kepler. Je ne lui voue pas une adoration immense. Mais je lui ai prolongé le regard vers l'univers et les choses par des rayons qui scrutent le réel afin de nous faire profiter de connaissances inconnues jusqu'alors. J'ai offert à Nicolas (7ans) une reproduction de la lunette de Galilée vulgarisée récemment par l'Association Mondiale des Astronomes afin qu'il voit les choses comme elles sont et non pas comme il les croit être. Je suis récompensé : plus grand, il veut être un scientifique.

lundi 4 janvier 2010

Des Indiens (version piano saloon)



La version piano saloon de la chanson qui se trouve tout de suite derrière. Vous aussi vous voyez des Indiens?

Des Indiens



Une chanson cow-boy qui est l'histoire d'un rêve impossible ; comme il en est beaucoup.

La descente vers l'ancien village de Gaubert

Dans l'ancien village de Gaubert, quelques maisons ont été retapées. D'autres, anciennes et souvent en mauvais état, sont encore habitées par de vieilles gens. Bonne odeur de feu de bois dans l'air.
J'arriverai à temps pour prendre une douche avant le repas de midi.

Au total, 1h30 de marche dans la neige en raquettes. Aucune trace humaine sur mon itinéraire. Il est agréable ce sentiment qui naît à fouler la neige vierge et à jouir de la solitude.

Seul dans la brume

Je suis seul, enveloppé par la brume qui cache au fond la masse lourde du Cousson.

J'aborde un ancien champ de lavande.

Je me suis retourné sur le chemin qui monte pour prendre cette photo.


Au sol, qui traversent ce chemin, de nombreuses traces d'animaux : sangliers, renards, lapins ou lièvres. Les photos que j'ai prises de ces traces ne donnent pas grand chose. J'en referais.

Premiers pas dans la neige fraîche

C'est bon, la couche est suffisante pour permettre le passage en raquettes.


Le jardin est immaculé

Un manteau de sérénité enveloppe le jardin. Les véhicules qui empruntent la route Napoléon qui borde notre terrain aujourd'hui sont bien sages : tout est ouaté, amorti. Les sons viennent de très loin jusqu'à nous.


Contrôle de la hauteur de neige avant le départ

A en juger par ce qui est tombé sur notre terrasse, la couche est suffisante pour chausser.


Balade en raquettes sous Le Cousson


La neige est tombée. Suffisamment pour partir en raquettes? On verra, je les emporte.

Le bateau va partir



"Le bateau va partir" chanson qui n'a pas fini de faire jaser. Plus des dessins de bateaux apparaissant, disparaissant sous des effets.

samedi 2 janvier 2010



"Dans mon coin je fais la tête" chanson d'un vieux boudeur qui fait tout ce qu'il peut pour résister à un monde qui exclut la vieillesse.
La cheminée chez nous ne fonctionne que pendant les jours de fêtes, notamment celles de fin d'année. Ce luxe me donne un travail fou : il faut amener le bois près de la pièce où le feu brûle, il faut maintenir la flamme et alimenter le foyer. Pour cela, mes deux garçons Shahan et Nicolas (le premier est mon arrière-petit-fils et le second mon petit-fils) savent venir me trouver et me tirer par la manche pour m'avertir que le feu va mourir. Lorsque je perçois leur signal d'alerte, c'est qu'il y a quelque temps qu'ils ne m'ont pas vu, préoccupé que je suis - et je m'en veux - par des messages à envoyer où qu'il faut que je lise sur cette fenêtre qu'on ouvre sur le monde et qui a pour nom ORDINATEUR!
"Ton feu va s'éteindre, Papi!" veut dire en fait : Ne meurs pas Papi. On veut te garder avec nous. Et je leur suis donc redevable de cette belle survie qui m'anime. Bien sûr que j'ai aussi d'autres raisons de rester en forme comme le dit une amie à moi, une amie qui fait partie de ces raisons que j'ai de renaître chaque jour en allumant le feu quotidien qui nous réchauffe tous et nous enveloppe de quiétude.

Grâce à vous, enfants, amies, amis, monde splendide des arts et de la culture, je ne laisserai jamais éteindre ce feu qui m'exalte.

C'est pas la peine



"C'est pas la peine" chanson de Georges Lautier (Paroles et Musique) accompagnée d'un dessin au crayon de l'auteur-compositeur.

vendredi 1 janvier 2010



"Après l'orage" une chanson que j'ai composée (paroles et musique) après un terrible orage sur notre région. Sans doute le tonnerre m'avait-il touné la tête et le texte de la chanson devint surréaliste!