compteur

mardi 29 décembre 2009

Embryonnaire


D'où sort cet être et où va-t-il? Ne revient-il pas d'une aventure manquée avec quelque fée qui aurait pu faire de lui un paon magnifique? Tout penaud d'avoir gaspillé une occasion unique, il rentre à la maison.

lundi 28 décembre 2009

Envie de refuge


La photo du saule agonisant a été recadrée dans ce cliché afin que l'on aperçoive beaucoup mieux la maisonnette et l'arbre qui l'accompagne. Une vue qui m'inspire l'évasion.

Il a beaucoup plu en Haute-Provence autour de Noël. De la porte-fenêtre de notre cuisine voilà ce que j'ai vu à travers la brume : sous la branche de notre saule mourant de soif l'été on distingue au loin une toute petite maison et un arbre aussi gros qu'elle. C'est un gite rural, un endroit où j'aurais pu bercer ma peine en toute quiétude. Mais c'était Noël et la maison était pleine de cris joyeux d'enfants et de rires d'adultes. J'ai dégusté ma joie, j'ai délaissé ma douleur. Cette dernière reviendra chaque fois que je regarderai cette photo nostalgique. Et renaîtra l'un de mes plus beaux Noëls, un Noël fait d'un charme mêlé, d'une douceur infinie car, au milieu d'une joie simple j'ai su garder vivace un peine profonde.

dimanche 27 décembre 2009


Voici l'un de mes dessins issu d'un grand cahier dans lequel j'écris et dessine, un cahier au beau papier craquant qui frissonne lorsqu'on le prend en mains.
La douleur qui pesait sur mon être en s'estompant même légèrement laisse place à un espace où la douceur redevient précieuse, où la paix peut s'installer sur un pays reconquis.
L'excès ne conduit pas toujours à la démesure. Il peut s'adosser à une compréhension plus large, une prise en compte de l'autre. Au sortir d'une aventure brutale, d'un conflit ardent, je reprends goût au calme, je souris de nouveau à la trace d'un renard, au bon mot de l'un de mes proches. La préciosité n'est plus dans l'affectation dans ces momens-là, mais dans la simplicité d'un geste, d'un regard réconfortant qui fait savoir à l'autre qu'il compte pour toi.
Je découvre que je peux souffrir encore, mais sans heurt, sans éclat, sans cri, comme si la soufrance était une habitude, un état endémique qui rend plus sensible, plus attentif, plus ouvert à ce qui nous environne.
Et c'est alors une brise légère qui peut m'émouvoir.

mercredi 23 décembre 2009

Jorgiboy désigne un homme prêt à tous les délires.