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mardi 31 mai 2011

Zelma me hante


Zelma, si elle était allée à Châtel-Guyon, se serait promenée nue au milieu des fontaines.
Elle aurait goûté à toutes les sources jaillissantes dont les noms sont ceux des médecins qui les ont découvertes.

Elle aurait fait sensation, j'en suis persuadé. Elle serait restée mince, aguichante. Sa moumoute pubienne perlée de gris aurait brillé au soleil. Elle l'aurait humectée d'eau volcanique. Elle aurait déposé sur ses seins les quelques gouttes restées sur ses mains après les avoir rafraîchies à la fontaine généreuse qui se trouve à l'entrée du parc thermal.

Que n'avait-elle choisi Châtel-Guyon pour faire sa cure?

Traduction des quelques mots soulignant le dessin ci-dessus réalisé après notre passage dans cette ville d'eau très XIX° siècle.

Zelma est l'héroïne de MONTER LA VIE A CRU, un roman de Georges Lautier que vous pouvez vous procurer chez l'éditeur : www.monpetitediteur.com/librairie

lundi 30 mai 2011

Châtel-Guyon

Dans le parc thermal de Châtel-Guyon j'ai cherché vainement si j'apercevais Zelma, l'héroïne de MONTER LA VIE A CRU. N'avait-elle pas la trentaine à la fin des Trente Glorieuses? Aujourd'hui, 25 mai 2011, elle pourrait être l'une de ces dames d'un certain âge qui viennent faire leur cure ici.

Châtel-Guyon est au pied des volcans d'Auvergne. C'est notre première halte vers les châteaux royaux qui s'échelonnent tout au long de la Loire à partir du moment où elle baigne Orléans.

Nous avions passé St-Etienne, un enfer anciennement industriel et minier où plus rien n'a l'air de soutenir les hommes dans leurs entreprises économiques. Nous avions contourné Clermont-Ferrand où Michelin réduit peu à peu sa fabrication de pneumatiques pour délocaliser son entreprise, là où l'on exploite mieux encore les ouvriers qu'en France.

Puis ce fut l'Auvergne et ses volcans. On les aperçoit, bien heureusement éteints, barrant l'horizon, au fond de la Limagne, cette riche plaine constituée de ce qu'ils ont rejeté lorsqu'ils étaient en activité. Là, l'eau est une aubaine, un miracle. Volvic est à deux pas de Châtel-Guyon et, dans cette ville, dans le parc municipal, des sources jaillissent pour vous guérir de tout ce dont vous pouvez souffrir.

Eh! Bien non! Parmi toutes les vieilles femmes chics faisant leur cure, je n'ai point vu Zelma. Et pourtant, depuis que le roman dans lequel je l'ai fait vivre est terminé, imprimé, emballé et prêt à vous être expédié si vous le demandez à : www.monpetitediteur.com/librairie,

je cherche vainement Zelma. Peut-être vais-je la découvrir dans la foule des touristes se pressant à Chambord, Chenonceau. Qui sait?

dimanche 22 mai 2011

Y'A DU BLUES DANS TON LIT (piano solo)

Voici la version piano solo de la chanson que vous trouverez ci-dessous : Y'A DU BLUES DANS TON LIT. Avec en prime quelques photos de pin up. Un temps révolu que celui de la pin up!
Je vous embrasse car je pars demain matin très tôt pour le Val de Loire admirer les châteaux. Notamment celui de Chambord car, je le cite dans l'une de mes chansons et je ne l'avais jamais encore vu de près!
Vive le patrimoine français!

Y'A DU BLUES DANS TON LIT

Voici une chanson que l'on pourrait bien chanter dans MONTER LA VIE A CRU!

vendredi 20 mai 2011

VITE, L'ECHELLE!

La tête me tourne d'aurore,
de liberté acquise à gravir
et qu'il faut mâcher avant d'atteindre
ces fleurs fraîches aux corolles de fillettes.

La tête me manque et se vide à mes pieds
tremblotants, fébriles,
sans force d'avoir été trop distendus.
Me revient ce grand appel d'abîme
que je sonde et où je me perds de descendre.

Vite la corde! Vite l'échelle! Vite le treuil!
me hissant à bout de filin.
Pour revoir le vert des près,
la haie bourgeonnante de pioux-pioux,
l'eau de glace fondue rincer les cailloux moussus.
Pour glisser ma main à l'altitude de cette vraie jeunesse
parce que sans âge et sans mode.

                                                                     04/05/1964 [Poèmes d'antan]

mercredi 18 mai 2011

Quatrième de COUVERTURE

Je vous donne aujourd'hui le texte de la quatrième de couverture de mon roman récemment publié par www.monpetitediteur.com/librairie.

Zelma et Hunt, personnages principaux de Monter la vie à cru, ne sont pas des êtres conventionnels. Ils ont vécu intensément les dernières années  de cette période faste que l'on a appelée "Les Trente Glorieuses".
A cette époque, portée par un sentiment de puissance illimitée qui avait soulevé le monde économique, la société évoluait à grande vitesse. Les êtres s'exprimaient et les femmes profitèrent des ouvertures qui s'offraient à elles.
Zelma et Hunt, au sein de cette explosion vitale eurent l'opportunité, voire l'intelligence, de s'affranchir des contraintes qui avaient ligoté leurs aînés. Leur grandissement fut une aventure, leur avancée une douloureuse exploration, mais combien épanouissante, valorisante, libératrice!
On ne peut qu'aimer ce couple : ils s'aimaient tellement l'un, l'autre.

Première de COUVERTURE

Je vous laisse découvrir la première de couverture de MONTER LA VIE A CRU, en ligne chez son éditeur :
www.monpetitediteur.com/librairie

lundi 16 mai 2011

Annonce publicitaire

Voici le message que vous pouvez recevoir si vous êtes à l'écoute de ce qui se passe actuellement dans le monde de l'édition.

Georges Lautier ...

Blog "DELIRE" à l'adresse suivante : jorgiboy.blogspot.com
adresse e-mail : georges.lautier56@orange.fr

… vous annonce la publication récente de son livre "MONTER LA VIE A CRU".

Cet ouvrage est d'ores et déjà en ligne chez l'éditeur : www.monpetitediteur.com/librairie
Vous pourrez le commander d'ici quatre à cinq semaines à la Fnac et chez tous les libraires.
Vous y découvrirez que le sexe peut devenir un moyen d'expression privilégié.

Torride … et à ne pas mettre entre toutes les mains. Réservez-lui une place dans "l'enfer" de votre bibliothèque, tout en haut!

L'auteur de MONTER LA VIE A CRU vous salue bien!
Georges Lautier

lundi 9 mai 2011

VIEILLIR

Si je dis qu'il y a un mois seulement que j'ai septante-sept ans, est-ce par coquetterie? Septante n'est pas employé en France ; nous disons soixante-dix. Alors pourquoi me mettre à utiliser ce que nous considérons ici comme un archaïsme?


Eh bien, précisément, pour marquer mon vieillissement. Celui dans lequel les autres me placent. Car, être vieux, se fabrique principalement dans le regard que les autres portent sur vous. Et ce jugement vient heurter mon sentiment, l'impression que j'éprouve à voir avancer les années avec, certes, quelques désordres, mais aussi des qualifications nouvelles ou qui se perfectionnent. Je suis, depuis plus de six mois que nous avons entrepris la rénovation complète de notre maison, un véritable travailleur manuel œuvrant sans relâche pendant huit à dix heures par jour. Ah! j'ai bien eu une crise d'arthrose abominable qui m'a empêché de marcher pendant quinze jours. Mais c'était bien parce que je n'avais pas su doser mes efforts.

L'ennui, dans le vieillissement, c'est bien le regard des autres. S'est forgée en eux une catégorisation en vogue, celle qui a cours dans les médias, dans les plans que mettent en place les services sociaux et politiques. Vous avez tel âge? Donc vous appartenez à la catégorie des personnes du troisième âge, voire du quatrième et même plus. On ne vous définit plus en fonction de votre capacité à réaliser vos désirs. Il vous devient interdit de vous intéresser à ceci, à cela qui sont des domaines dans lesquels les jeunes s'arrogent le droit de tout savoir et vous plus rien. Vous voyez bien que vous n'êtes plus au courant, que vous avez du mal à comprendre et à accepter tels ou tels autres comportements et choix qui ne peuvent être que les attributs de la jeunesse.

Les autres, y compris vos proches, vous mésestiment, vous rangent dans une catégorie-placard, vous dénient toute aptitude. Vous êtes peu à peu dévalorisé, disqualifié. Vous n'avez qu'à dormir au coin du feu et ressasser vos gloires passées.

Alors que vieillir, s'ils savaient, est un ravissement sublime. Tout d'abord, vous devenez - les tracas de santé s'ajoutant - un humain augmenté, c'est-à-dire un être qui est doté de prothèses, qui est scientifiquement contrôlé, évalué dans le domaine biologique. Les drogues que vous ingérez font battre votre cœur normalement, maintiennent votre tension dans les normes, régulent votre glycémie, votre cholestérol. Sur le plan intellectuel, vous avez toute votre lucidité (et le temps aussi!) de creuser le domaine musical. Vous pouvez écrire un roman et le voir être édité.

Et puis surtout vous vous émerveillez de tout! D'une enfant jouant sur son piano le Clair de lune de Debussy que vous partagez avec elle en frémissant ensemble aux endroits de la partition qui vous rassemblent dans le même émoi. Mais tant de choses peuvent venir à vous qui êtes centré sur le monde et les autres pour réchauffer vos désirs, édifier vos projets.

Tiens, ces temps-ci, pour rompre pendant quatre à cinq jours avec le chantier qui nous happe, j'ai faim de Chambord, je veux goûter aux vins de Loire sur les bords de ce fleuve changeant au long duquel la France s'est construite.

Et je ferais la nique, depuis l'escalier extérieur du château de Blois, à tout ceux qui raisonnent par catégories, statistiques en racornissant leur cerveau par l'usage de ces trucs bidons qui les empêchent de penser, d'aimer, d'être.

Le vieux vous salue bien!

lundi 2 mai 2011

ESPOIRS VOLES musique dédiée à Qigang Chen



J'admire Qigang Chen, compositeur Chinois qui a été l'élève à Paris de Messiaen. J'ai un disque de lui ainsi qu'un concert enregistré par France Musique. Il tente d'établir des ponts entre la musique chinoise et celle d'Occident. Il devait être chargé de composer l'hymne des Jeux Olympiques de Pékin. Mais je ne sais pas si le projet a abouti.


Comme à chaque fois que j'admire, j'ai tendance à m'inspirer de l'autre, très humblement et en signe de respect tout autant que de reconnaissance.

J'ai composé un très court morceau intitulé "Espoirs volés". Déjà par le titre je reprends un modèle donné par Qigang Chen. Par la musique qui reste à des millions d'années lumière de celle de celui que j'admire, je tente de m'approcher électroniquement du monde acoustique de ce compositeur.

Il s'agit de métissage, d'ouverture à l'autre, d'élargissement de nos conceptions par l'intégration de découvertes. Ce mouvement doit conduire à autre chose que ce à quoi des siècles de culture nous ont habitué à entendre.

Je vous livre cette petite pièce qui rend hommage à un homme d'une sensibilité ultime.

dimanche 1 mai 2011

Une logique numérique

Je lis dans Philosophie Magazine du mois de mai l'annonce de la sortie d'une nouvelle production de Michel Onfray : MANIFESTE DE L'HEDONISME. Je vois que l'on peut se procurer le livre chez l'Editeur, AUTREMENT. Je cours sur le site : www.autrement.com


J'ouvre un compte, je fais appel à ma banque pour avoir un n° e-carte bleu, un numéro qui ne sert que pour une seule transaction. J'entre les données devant assurer mon paiement en ligne afin de recevoir à domicile le bouquin. Mais j'avais dû me tromper quelque part car la banque refuse de me reconnaître.

Je recommence. En créant un compte. Mais on me dit qu'il existe déjà un compte à mon nom. Qu'à cela ne tienne, j'en ouvre un autre au nom-mail de mon épouse. Cette fois ça marche : la banque m'a reconnu ; enfin, a reconnu mon épouse, celle qui a un pied-à-terre chez orange.

Je vais voir mes mails et oh! surprise! Dans la boîte de mon épouse il y a une confirmation de commande. Mais dans la mienne aussi et avec un n° différent de la première!! Comment n'ayant pas été reconnu par l'organisme payeur ai-je pu être accepté comme acquéreur du MANIFESTE HEDONISTE de Michel Onfray?

Je vais surveiller ma boîte aux lettres - la physiquement réelle - et voir si l'on me sert deux exemplaires au lieu d'un. Mais, surtout, je vais surveiller le détail des prélèvements sur mon compte bancaire - le physiquement réel.

Si toutefois je recevais deux exemplaires du dernier Michel Onfray, je veux bien adresser gratuitement par paquet-poste l'un des deux à celle ou celui qui m'en fera le premier la demande. Laissez vos coordonnées.

Logiquement vôtre, Georges.