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lundi 30 mai 2011

Châtel-Guyon

Dans le parc thermal de Châtel-Guyon j'ai cherché vainement si j'apercevais Zelma, l'héroïne de MONTER LA VIE A CRU. N'avait-elle pas la trentaine à la fin des Trente Glorieuses? Aujourd'hui, 25 mai 2011, elle pourrait être l'une de ces dames d'un certain âge qui viennent faire leur cure ici.

Châtel-Guyon est au pied des volcans d'Auvergne. C'est notre première halte vers les châteaux royaux qui s'échelonnent tout au long de la Loire à partir du moment où elle baigne Orléans.

Nous avions passé St-Etienne, un enfer anciennement industriel et minier où plus rien n'a l'air de soutenir les hommes dans leurs entreprises économiques. Nous avions contourné Clermont-Ferrand où Michelin réduit peu à peu sa fabrication de pneumatiques pour délocaliser son entreprise, là où l'on exploite mieux encore les ouvriers qu'en France.

Puis ce fut l'Auvergne et ses volcans. On les aperçoit, bien heureusement éteints, barrant l'horizon, au fond de la Limagne, cette riche plaine constituée de ce qu'ils ont rejeté lorsqu'ils étaient en activité. Là, l'eau est une aubaine, un miracle. Volvic est à deux pas de Châtel-Guyon et, dans cette ville, dans le parc municipal, des sources jaillissent pour vous guérir de tout ce dont vous pouvez souffrir.

Eh! Bien non! Parmi toutes les vieilles femmes chics faisant leur cure, je n'ai point vu Zelma. Et pourtant, depuis que le roman dans lequel je l'ai fait vivre est terminé, imprimé, emballé et prêt à vous être expédié si vous le demandez à : www.monpetitediteur.com/librairie,

je cherche vainement Zelma. Peut-être vais-je la découvrir dans la foule des touristes se pressant à Chambord, Chenonceau. Qui sait?

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