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vendredi 29 octobre 2010

CHIENS! (chanson)

Dans cette chanson, tous les méchants, les mauvais, les cupides en prennent plein la gueule! Mais n'est-ce pas trop facile d'écrire une chanson pour croire se débarrasser ainsi de ceux qui oeuvrent contre l'humanité souffrante?
Voici CHIENS! Une galerie de portraits pas très sympathiques!

dimanche 24 octobre 2010

LE ROMAN D'UN AMI

MONTER LA VIE A CRU

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Justin DEVILLE

1. Annonce liminaire

L’objectif de l’auteur est d’écrire un roman à facettes dans lequel chaque personnage voit la vie à travers son propre prisme et non pas de relater l’histoire de ses héros suivant son seul point de vue.

C’est pour cela que l’initiateur de ce roman compte bien laisser la parole à chacun des protagonistes. Ainsi, les évènements pourront être diversement appréhendés.

« Monter la vie à cru » est un roman-papier classique mais néanmoins un roman inspiré par la technique du blog qui voit les individus mis en scène poster des commentaires qui infléchissent le cours du récit.

Les personnages ont donc la possibilité de revenir sur les rôles que l’auteur a définis pour eux dans son canevas rédactionnel. Ils peuvent également contester les sentiments qu’il leur prête ou apporter des compléments et des éclaircissements sur les évènements qui égrènent le récit.

Conséquemment, le lecteur peut lui aussi trouver sa place dans une telle œuvre : par une préhension personnalisée des évènements diversement relatés à travers le texte de l’auteur et ceux des commentateurs. Dans une version numérique, il serait aisé de lui permettre de participer -également sous la forme de commentaires- à la rédaction de ce roman, à l’instar de ce qui est autorisé aux personnages. On aurait là une œuvre ouverte comme la définit Umberto Eco .

Quant au titre « Monter la vie à cru », il agglutine, à l’expression monter à cru qui est usitée en équitation lorsque l’on enfourche un cheval sans selle, la vie qui est l’un de ces mots que l’on appelle mots valises chez les linguistes. En l’occurrence, on peut parler de la vie qui fait, des êtres humains, des marionnettes.

La vie, pas celle qui serait une histoire, l’histoire de notre vie, mais la vie, ce principe grandiose qui fait évoluer les espèces, qui les contraint à se reproduire, qui glisse dans nos tripes, notre sang, nos neurones, toutes ces pulsions, ces folies dantesques ou furieuses qui nous conduisent à dresser des barricades, assassiner nos frères, broyer des civilisations ou les ériger.

La vie. En quelque sorte cette mécanique infernale qui restreint notre liberté, qui nous pousse à haïr, à mentir, à feindre, à croire, à espérer ou à renoncer. La vie, cette créatrice d’imbroglios, de raccourcis trompeurs, d’évitements, de leurres.

La vie qui nous limite enfin dans nos élans parce qu’elle nous quitte peu à peu pour en arriver à nous lâcher totalement quand nous ne pouvons plus rien pour elle, sinon la penser, la décrire, la mettre à nue, révéler sa cruauté et peindre sa grandeur.

La vie comme elle est, comme elle est devenue depuis que l’on a découvert qu’elle est l’argument de notre existence.

Monter la vie à cru, pour un roman qui porte ce titre, c’est la décrire sans fioriture. C’est la vivre dans toute sa cruauté, c’est la voir puissante, bouleversante, avide, généreuse et brutale, telle qu’elle se présente chez des êtres qui peuvent encore la reproduire, chez lesquels elle apparaît alors dans toute sa splendeur et sa royauté magnifique.

Cru, autre mot contenu dans le titre, est un terme qui signale la volonté de ne rien cacher des réalités sexuelles qui fondent l’essentiel de la vie, qui constituent la vie elle-même puisque la vie n’est rien d’autre que ce mouvement puissant qui nous porte à la renouveler par l’exercice de la sexualité.

Le reste – l’argent, la profession, les honneurs, les déboires, les hobbies, l’art, la politique, l’économie, les loisirs, la puissance et la domination – n’étant que l’habillage culturel dont chacun affuble son existence suivant ses possibilités et ses goûts.
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Si ce roman vous intéresse vous pouvez me le demander à l'adresse suivante : georges.lautier56@orange.fr
Justin Deville m'autorise à vous l'adresser par mail en fichier joint. N'oubliez pas votre adresse mail. Vous pourrez, après lecture, envoyer vos commentaires à mon adresse ; je transmettrai à mon ami Justin.
Ou bien, écrivez-lui directement : ça lui fera plaisir. justin.deville2@orange.fr

samedi 23 octobre 2010

COLLEGIALE DE THANN



Thann est une petite ville alsacienne se trouvant au départ de la fameuse Route des Vins d'Alsace. Notre camp de base se trouvant à Belfort, nous explorions les Vosges, tout particulièrement du côté alsacien ; en hiver comme en d'autres saisons. Le climat y est rude pendant la saison hivernale, mais la neige a toujours revivifié mes pensées.
A Thann, ce qui m'a émerveillé, ce furent les dentelles de pierre de la collégiale (gothique flamboyant). J'ai matérialisé mon émotion esthétique dans ce court morceau pour harpe et quatuor à cordes.

jeudi 21 octobre 2010

Les injustices réparables

La thèse du !livre de AMARTYA SEN (Prix Nobel d'économie) réside dans "l'identification d'injustices  réparables qui n'est pas seulement l'aiguillon qui nous incite à penser en terme de justice et d'injustice, c'est aussi le coeur de la théorie de la justice". (Extrait de sa préface).
Je lis ceci en ouvrant la deuxième page de son ouvrage intitulé : L'IDEE DE JUSTICE (chez Flammarion) alors qu'au dehors les élèves d'un lyée technique mènent une sarabande folle devant les grilles fermées de leur établissement.
Si certains en France aujourd'hui peuvent ressentir qu'il existe des injustices réparables dans le pays des Droits de l'Homme - au moment où se décide la mise en place d'un régime des retraites  injuste fondamentalement. - ce sont bien les élèves d'un lycée tchnique qui sont en général issus de classes sociales brimées,  écartées du banquet républicain. Les parents de ces élèves-là, entre autres déjà actuellement, financent en fait une partie des retraites des classes aisées dont l'espérance de vie est de 7 années supérieure à la leur. La réforme nouvelle accentuera encore ce caractère.
Vous pouvez donc taper sur vos couvercles de poubelles si vous devenez chaque jour plus lucides.

lundi 18 octobre 2010

A FOGGY DAY 2



Des photos de ravissants chatons illustrent ce morceau. Je les ai prises en Corse près de chez nous quelques temps avant notre arrivée. Une chatte sauvage (sans Dieu ni maître) les avait faits avant notre arrivée entre deux vieux murs. J'eus l'idée sotte de vouloir les nourrir, leur donner de l'eau. En échange de mes bons sentiments, j'ai eu droit au souffle furieux de la mère, une chatte toute noire comme Lucifer et aux yeux férocerment réprobateurs.
Deux jours après, elle avait déménagé ses petits. Elle tenait à ce qu'il restent sauvages comme elle. De quoi venait se mêler cet homme incongru qui allait habituer ses enfants à la domestication alors qu'il n'était qu'un objectif pour elle : l'état sauvage, la liberté, la dignité!
Les bonnes intentions sont-elles toujours salvatrices?

dimanche 17 octobre 2010

STOP!

L'humanité ne peut se sauver qu'en œuvrant sciemment à la mise en place d'une autre vie, nouvelle et renonçant à un individualisme glacé. Il lui faut assumer sa dimension grégaire, prendre en charge, en pleine conscience, le fait qu'elle n'est rien d'autre qu'une espèce, un groupement de cellules vivantes dont les orientations ne doivent plus rien concéder aux marchands, aux tricheurs, aux voyous et aux prédateurs qui, de l'intérieur, la pillent, la conduisent à son désastre.


Sur ce dernier point, il faut penser à la chute des civilisations qui sont le fait de leurs dirigeants. Comme cela a pu se produire chez les Mayas et à l'Île de Pâques où les maîtres ont ravagé leur environnement naturel pour satisfaire leur orgueil jusqu'à épuisement de la terre nourricière. Comme cela se produit sous nos yeux à l'ère de la mondialisation.

Il faut renvoyer à leur folie destructrice tous les pseudos-prophètes, tous les soi-disant guides, les tenants du caporalisme, les déglingués du pouvoir personnel. Et tout faire pour que la vie en l'humanité perdure et qu'elle échappe au pouvoir des cupides qui la dévorent

samedi 16 octobre 2010

SEUL, FACE AU MONDE

Seul, face au monde bouillonnant. Et ce seau inutile qui pourtant a servi à ériger tant de châteaux de sable disparus le lendemain emportés par les flots. Mon être est dedans, mon être se dresse pour affronter la vague. Même seul, je sens bien que je suis avec les autres, ceux qui se dressent aussi pour crier leur misère, leur rage de se voir pris pour des moins que rien que l'on peut brimer et dont on abuse de mille façons.
Je passe le relais à tous ceux qui voudront bien se dresser aussi contre les vagues. Nous sommes une mer encore bien plus puissante que celle qui croit nous anéantir.

Que vous inspire à vous ce seau, seul, face au monde?

jeudi 14 octobre 2010

DEUX AMIS

Deux gars étaient allongés sur l'herbe sèche et sauvage d'un jardin abandonné. Ils ne savaient pas encore que leurs vies allaient se croiser sur le ventre d'une même femme.


Une franche camaraderie les liait. Était-elle de même nature pour chacun? Le plus vieux, à qui il arrivait de se vouloir protecteur, accueillait le plus jeune qui voulait découvrir la clé de l'émancipation. Déjà leur relation s'installait dans l'ambiguïté. Le protecteur devait un jour ou l'autre se voir rejeté, dépassé, éliminé. Le disciple se rendrait compte que celui qu'il croyait émancipateur pouvait être manipulateur, instrumentalisant celui qui attendait de lui une éducation libératrice.

Mais sous les pins parasols de ce coin de jardin sauvage de la docte école dans laquelle ils étudiaient, ils ne se doutaient pas de ce qui allait arriver dans les temps à venir. Ils dégustaient ces instants de fin d'année scolaire où l'on révise à fond pour parachever la préparation des examens proches.

Cette période, l'aîné l'avait toujours vécu en solitaire. Il avait ses techniques et puis ces quelques jours précédant l'épreuve n'était qu'une ultime formalité pour mettre au net les savoirs indispensables sachant qu'il lui serait toujours possible d'aller puiser dans toutes les ressources emmagasinées pendant les heures de travail nocturnes lors desquelles il lisait, écrivait au-delà des limites du programme. Toujours au-dessus de ce qu'il fallait connaître ; ce qui lui permettait d'expliquer les savoirs, de les envisager dans des contextes plus larges. Une méthode simple finalement, celle qui permet de construire de vraies connaissances réutilisables en toutes circonstances.

Apparemment, le benjamin était plus scolaire. Son fonctionnement était à courte vue. Il était devenu un honnête apprenant, était passé par le moule normalisateur des institutions. Il obéissait, il exécutait sans génie ni ouverture. L'imagination, la générosité, l'élan et l'enthousiasme avaient été étouffés en lui par des consignes strictes et l'intériorisation d'un modèle qu'il croyait indispensable d'atteindre.

Le plus jeune aspirait à découvrir le fonctionnement de son ami plus âgé. Il croyait. C'est-à-dire qu'il avait pris pour argent comptant les diverses légendes ayant cours depuis des temps immémoriaux pour rassurer l'humanité et, en même temps la ligoter. Le plus jeune était domestiqué, sagement formaté pour remplir son rôle, c'est-à-dire dresser une population enfantine à adopter plus tard les attitudes du conformisme.

A découvrir un être dansant sur la bordure des conventions, il avait tout d'abord été suffoqué de constater une aisance si grande. En même temps d'ailleurs qu'un prudence infinie qui faisait de cet homme ayant la trentaine un être tout à fait intégré ; du moins apparemment. Jamais de forfanterie, jamais de mépris pour ceux qui étaient dans le rang. Il était gêné du fait qu'à chaque rendu de dissertation c'était son devoir que lisait le Directrice des Etudes fascinée par la maîtrise de son étudiant. Tous les deux participaient en effet à un stage d'un an qui devait hausser leur niveau professionnel.



Un an, c'est long. Ce temps-là permet de se connaître. Mais c'est si peu pour entrer véritablement en symbiose et découvrir à fond l'autre. D'autant que sans aucune tendance homosexuelle chez aucun des deux hommes, chacun vivait des amours dans lesquels l'autre n'avait pas place. Le plus jeune vivait un train-train sexuel pathologique avec une vieille maîtresse qui l'avait déniaisé presque au berceau ; il en était prisonnier. L'autre avait divorcé et fréquentait depuis peu - après maintes aventures- une jeune fille délicieuse qui attisait une sorte de feu violent dans son corps.

Il aurait fallu à ces deux hommes un espace où se croiser vraiment alors qu'ils n'étaient placés que dans une situation qui les faisait être adjacents, parallèles et finalement inconnus l'un à l'autre. Alors que leur rencontre prouvait leur désir de fusion. Ce ne pouvait être qu'au combat, en temps de guerre que se réalise cette osmose. Sinon, par temps de paix, il ne leur restait que le sexe pour approfondir une amitié.

Ils restèrent liés après les examens. Les années qui suivirent les virent en effet aller jusqu'au sexe pour se découvrir totalement, exprimer leur personnalité différente dans ce domaine. Ils firent l'amour à la même femme, celle du plus âgé. Alors les mécanismes archaïques saisirent le plus jeune qui ne put accepter trop longtemps cette situation dans laquelle le partage était la règle.

Ils étaient arrivés au bout de ce qui peut être réalisé entre deux hommes qui voulaient être amis.

QUAND MON BEBE EST ROI

Xavier, le bébé de Suzy Wong est né! J'avais promis d'attendre sa naissance pour poster cette berceuse.
Je la dédie à ce petit être qui va être choyé par ses parents, très certainement.
Depuis que j'attends! J'étais là lorsque Suzy a annoncé au monde qu'elle était enceinte : les tests étaient positifs. Et je suis là encore au moment où Xavier, le charmant bébé, voit le jour. Et je vis à des milliers de km de Montréal. C'est idiot, direz-vous? Pas du tout. Aimer le genre humain, surtout lorsqu'il se reproduit, surtout lorsqu'il engendre l'espoir, c'est un sentiment élémentaire mais si profond.
Bonne chance Xavier! Quelle chance ont tes parents.
Mais chut! Tu dors déjà ...........

mercredi 13 octobre 2010

CHER ENFANT (chanson de Georges Lautier)


J'avais répondu à une annonce : une chanteuse atteinte de sclérose en plaques avait chanté avec Nana Mouskouri à la télé. Cela lui avait tourné la tête.
Elle cherchait des auteurs-compositeurs qui auraient pu lui écrire des chansons qui lui seraient offerte, les royalties des droits d'auteurs lui revenant. A elle et à son "imprésario" qui avait monté l'affaire-(hum!).
Je m'étais rendu chez elle, l'imprésario présent.
A la suite de notre entrevue, je lui ai composé CHER ENFANT - elle avait un garçon qu'elle appréhendait de devoir laisser à sa mort- en lui fournissant la bande accompagnement et en renonçant à mes droits.
Sans doute a-t-elle pu monter quelques tournées dans les maisons de retraite ou les maisons de la culture. Je n'en sais rien. Je n'ai plus eu de nouvelles. Pas plus de la chanteuse que de ma chanson.
Je vous l'offre à vous aussi.

mardi 12 octobre 2010

GRAINE d'AÏL (à la guitare, Georges Lautier)



Sur "GRAINE d'AÏL", je me promène avec ma guitare, très détendu. Je regarde les photos que Nicolas avait prise dans le jardin de la Fondation Maegt que nous avons visitée ensemble à St Paul de Vence. Le site est visité par des touristes venant du monde entier.
Pendant leur séjour à la fondation, les artistes en résidence remerciaient les propriétaires de leur accueil en composant pour eux des oeuvres qu'ils laissaient en partant.
Quant à moi, je vous laisse ce petit morceau intitulé cusieusement GRAINE d'AÏL.
[A noter que nous avions payé notre écot pour avoir le droit de photographier les oeuvres. Vous pouvez donc en profiter sans scrupule aucun.]

lundi 11 octobre 2010

DROIT A L'EDUCATION (Le banquet du savoir)



Cette chanson (paroles et musique de Georges Lautier) fait partie d'un ensemble de 12 chansons sur les Droits des Enfants. Je fais pemier le droit à l'Education et c'est la raison de ma communication ce soir.

dimanche 10 octobre 2010

Un plaqueminier en feu



Samedi soir, dans la lumière du soleil couchant, ce plaqueminier est subitement devenu flamboyant. Alors qu'il ne nous donne aucun kaki. Il faudrait être là en été et l'arroser pour qu'il consente à fructifier. N'empêche, une fois par an, avant de perdre ses feuilles à l'automene, il s'allume de tous ses feux et c'est féérique!

vendredi 8 octobre 2010

Ma Rengaine



Encore une chanson que j'ai signée paroles et musique. C'est une rengaine. Je venais de savoir que j'avais un deuxième cancer. Au foie cette fois, après le colon. Pour l'instant (ça fait dix ans déjà) tout va bien. Mais ma chanson se traîne un peu en souvenir de ces temps difficiles.

jeudi 7 octobre 2010

Quand je retourne à Paris (chantée)



Une chanson que j'ai écrite (paroles et musique) une fois que j'étais chez ma fille aînée, à Paris, sur la péniche où elle vit, Quai d'Auterlitz.
J'y retourne bientôt pour le mariage de l'une de ses filles, le 13/11.

mercredi 6 octobre 2010

LES FILLES DE CAMARET



Une de ces chansons paillardes qui font partie du patrimoine. Dans ces temps-là, la vie des femmes n'était pas ce qu'elle est aujourd'hui. Nombre de conquêtes honorent celles qui ont lutté pour obtenir des droits. Cette chanson n'est là que pour rappeler que dans le passé tout n'était pas rose. J'ai voulu, par le 7° couplet que j'ai ajouté à la chanson, montré que moi-même je vois les choses autrement. La France est belle lorsque l'on admire les femmes, celles qui nous mettent au monde et qui nous nourrissent de leur lait!

Du beau temps sur Marseille

De bonnes nouvelles de la voiture : l'expert est passé et les mécanos se sont mis au boulot. Elle est prête ce soir mercredi à 17h. Nous allons donc rejoindre nos pénates dès ce soir, après le repas du soir chez notre fils. La circulation est tellement intense entre Marseille et Aix en Provence qu'il vaut mieux laisser passer la foule de ceux qui rentrent chez eux après le boulot.
La foule? Je ne sais pas trop car, il y un blocage des ports pétroliers qui entourent Marseille. La Corse n'a déjà plus de gaz oil et on fait la queue dans les pompes marseillaises. Heureusement j'étais venu de Digne avec le plein. Je pourrais repartir sans difficultés vers la campagne et, enfin, respirer un peu!. Ce n'est pas que Marseille soit une ville désagréable. J'ai pu y trouver toutes les fringues que je cherchais pour aller au mariage de ma petite fille le 13/11 à Paris : un petit veston fantaisie de chez Diesel, un pantalon Prince de Galles de chez Dokers, une chemise Timberland et encore d'autres bicoles. La carte bleue a chauffé! Mais je reste coquet pour mon âge  et j'adore plaisanter avec les nanas qui tiennent les rayons. Dans mon jardin, c'est un truc difficile à réaliser. Et puis habillé comme ça, je sais que je ferais plaisir à ma petite fille! C'est chic d'avoir un grand père swing! Surtout lorsque'on se marie avec un pianiste parisien! Et c'est le cas!
Je vous raconterai tout ça plus tard.
A ciao!

lundi 4 octobre 2010

Des Nouvelles

Je suis coincé à Marseille. Un pépin automobile : le radiateur percé. Ma voiture est en réparation chez Renault ... qui n'avait pas de véhicule de remplacement afin que je puisse rentrer à la maison. Bravo l'Assistance!
Bon, peu importe finalement. Nous sommes chez notre fils et il n'y a plus qu'à attendre. A bientôt.

vendredi 1 octobre 2010

Les Blogs (encore)

Vous avez été découvert par quelque rôdeur des blogs qui croit pouvoir rencontrer en vous l'ami qu'il attendait depuis toujours. De votre côté, vous n'êtes pas en manque, quoique… .


Néanmoins, une poignée de gens passent par chez vous, eux aussi croyant avoir trouvé en vous la personne qui va pouvoir leur apporter un contact authentique et enrichissant. Et puis on est curieux de savoir ce qui se cache derrière ce type qui se dit prêt à tous les délires!

Votre rôdeur dénicheur et vous, vous reniflez pendant huit jours en tentant de saisir ce qui se dissimule sous un prénom et même quelquefois une photo. Puis, ça s'emballe. Vous recevez des "commentaires" toute la journée. Vous en envoyez vous-même à jets continus.

Soudain, le mot de trop, l'opinion qui vous permet de dévoiler un coin de la personnalité de votre nouvel ami qui se trouve s'opposer à vos convictions. Et c'est tout d'abord le refroidissement de votre ardeur, l'assèchement de votre enthousiasme. Vous écourtez vos échanges, vous espacez vos envois. Un matin vous n'envoyez plus le petit bonjour amical qui faisait sursauter l'autre pendant qu'il buvait son café. L'autre qui attendra une prochaine tocade, tout aussi fugace que la première, d'un autre rôdeur de blog.

Sur les blogs, ça va, ça vient ; ça ne dure pas, c'est éphémère. Pas d'ancrage, pas de continuité. Le passage d'une foule sentimentale comme dit Alain Souchon.

Il suffirait simplement pour assurer la pérennité de ne pas chercher à plaire dans son blog, mais plutôt de s'entêter à être soi-même. En effet, lorsque vous êtes ainsi pendant une certaine période, vous constatez que les fidèles sont là et la vie devient alors plus sereine. De nouveau les paysages prennent le temps de s'étaler vous donnant à vous, pauvre errant du virtuel, toute liberté pour les ressentir pleinement, sans hâte, avec la patience qui caractérise le gourmet.