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dimanche 17 avril 2011

A TOUT INSTANT DE LA VIE (chanson dédiée à Lilia)



Je suis heureux aujourd'hui. Après les évènements qui se sont produits en Tunisie, Lilia, mon amie de Tunis, vient de rétablir le contact. Je vais pouvoir de nouveau boire le lait de ses chamelles, me désaltérer à son oasis, m'ensorceler de ses textes qui coulent comme un torrent dans son blog MIFIGUEMIRAISIN.

Je lui dédis cette chanson optimiste qu'est "A TOUT INSTANT DE LA VIE". C'est une femme courageuse, une mère dévouée, un médecin généreux, une Tunisienne qui voit s'ouvrir devant elle tous les posssibles. Elle réveille en moi l'orientalité qui sommeille dans ma nature marseillaise. Elle prend ma main afin que j'embarque vers son monde de senteurs et de miel.

A toi, Lilia amie!

vendredi 15 avril 2011

Des jours que l'on n'attendait pas

Comment considérer cet avoir sinon comme une rose quelque part plantée pour ravir des jours que l'on n'attendait pas.

Un train m'éloigne, un autre me rapproche. Impatient, je brûlerai à me remémorer ma rose. Petit Prince ou pas, je me fiche du mouton qui la croque : à le faire chaque jour pourtant, je n'ai constaté que très peu d'altération par rapport aux origines. Seul le temps a pu glisser de ravines en sillons ; mais cela m'est égal, puisque c'est l'âme des fleurs qui m'importe, leur inflexion vers la glèbe enrichie d'une marque d'attention, d'un rayon qui, soudain, se pose, interpelle, dessine un soupir.

La demi-teinte suffirait pour qu'il y ait l'extase. Aucun labeur ne peut assurer le grain à moudre. L'étonnante certitude qui à l'instant me comblerait, demain me laisserait vide. Je veux espérer, gonfler mes appétits. S'il en est qui me nomment l'homme-projet , c'est que je les appelle, qu'ils viennent à moi jamais satisfait, toujours à refaire. Ainsi est garanti l'avant, enrichi de l'arrière.

Pour ma rose il en est de même, il en est toujours. Elle m'effleure, un pétale tombe négligemment dans ma main que je serre. Puis plus rien, je désespère. Aucune scorie ne doit venir entacher cette immaculation qui, à force d'évanescence, devient éternelle. J'aspire à cette latence, ces ralentis, en perfusion prolongée, sans envol, en douce et lente vie, critique parce qu'incertaine et sans issue.

Qu'il est précieux de remettre, de s'interdire, de refuser ce qui pourrait conclure.

                                                       31/01/1996 Cahier noir à boudin

mardi 12 avril 2011

FRÊLE EST L'OISEAU (chanson de Georges Lautier)



Une chanson nostalgique, lanscinante. Je joue à m'imprégner de ces climats si doux qui emplissent l'âme d'un je ne sais quoi. Je traîne alors toute une journée à ne plus savoir quoi entreprendre. Je déguste d'autant plus ces moments que, très vite, la furie créatrice me reprend et m'emporte inconsidéremment sur des chemins qui ne mènent à rien.

lundi 11 avril 2011

Le poème du jour

Un instant grandi par une vie différente
on garde comme une aigreur morose
à la perte absolue et définitivement infinie.

On cherche alors dans des musiques, au recoin d’un bois,
par le biais d’un sourire,
à recréer le mystère.

 Mais tout reste clos : paupières, lèvres, bras.

On referme ses mains sur du sable qui glisse
et l’on écoute en son arbre
craquer les pleurs du peu de fibres
qui restent enfermés dans le souvenir.

vendredi 8 avril 2011

D'antan? Certes!

Ces gens-là qui font le monde
regardent-ils autour d’eux
pour juger si, après coup,
la terre tourne ronde ?

(pour la date, je ne puis rien vous dire. Peut-être 1963?)

jeudi 7 avril 2011

Encore un poème d'antan

Tu peux sonner l'hallali :
il me reste ce coin d'espoir rouge
qui va apparaître bientôt à mon flanc.

Tu peux pousser ton cri vainqueur :
je garde caché dans le regard
l'ironie de celui qui emporte un secret.

Tu peux liguer tes forces noires :
Il m'appartient de faire chanter
les couleurs opulentes de l'éternité.

Tu peux hurler, battre tambour, hisser pavillon :
ma musique porte un espoir vivant
qui est fait de pétales et de rythmes,
de sourires et d'eau perlée.

Et que m'importe que la terre soit peuplée de serpents
si le ciel et la mer qui m'accueillent aujourd'hui
sont débordants de lait sucré,
de balancements chauds
et tintant de voix de filles ravies.


12 novembre 1971

lundi 4 avril 2011

Les poèmes d'antan

Oiseau vole
Oiseau crie
Ma tête folle
s'étourdit

Oiseau vole
Oiseau crie
Je m'envole
et je fuis

Oiseau vole
Oiseau crie
c'est ma faute
Mais j'oublie