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jeudi 7 avril 2011

Encore un poème d'antan

Tu peux sonner l'hallali :
il me reste ce coin d'espoir rouge
qui va apparaître bientôt à mon flanc.

Tu peux pousser ton cri vainqueur :
je garde caché dans le regard
l'ironie de celui qui emporte un secret.

Tu peux liguer tes forces noires :
Il m'appartient de faire chanter
les couleurs opulentes de l'éternité.

Tu peux hurler, battre tambour, hisser pavillon :
ma musique porte un espoir vivant
qui est fait de pétales et de rythmes,
de sourires et d'eau perlée.

Et que m'importe que la terre soit peuplée de serpents
si le ciel et la mer qui m'accueillent aujourd'hui
sont débordants de lait sucré,
de balancements chauds
et tintant de voix de filles ravies.


12 novembre 1971

4 commentaires:

  1. Bonjour Georges! Un joli poème d'antan (aussi bon que les funérailles d'Antan de Tonton Georges Brassens)."pousser un cri vainqueur :
    caché dans le regard de celui qui emporte un secret" Voilà qui est bien dit !

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  2. J'adore le
    «Et que m'importe que la terre soit peuplée de serpents
    si le ciel et la mer qui m'accueillent aujourd'hui
    sont débordants de lait sucré,
    de balancements chauds
    et tintant de voix de filles ravies.»

    Soit dit en passant, 4 fois sur 5, je n'arrive pas à accéder à ton site.

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  3. Merci Jerry! Ah! le Tonton Brassens! Il avait la façon de dire. Mais le temps est-il encore à l'expression choisie?
    Je t'embrasse!

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  4. Suzy, tes problèmes sont bien génants finalement! Sont-ce les anglophones qui vous font la guerre du web? Je plaisante mais d'où
    cela vient-il?
    Tu trouves à ton goût si je comprends bien cette veine-là qui date, date, date! Tu as vu la date? 1971! Bien sûr que tu n'étais pas née. Et pourtant j'avais déjà 37 ans. C'est un bel âge pour un homme, crois-moi!
    Tiens, sais-tu qu'hier, 7 avril, j'ai eu 77 ans! Je n'aurais jamais cru arriver jusque là!

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