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mercredi 30 novembre 2011

PIANO SOLO

"Le Matin sur la Mer" est une musique que j'ai composée pour un poème d'Andrée Durand, une vieille amie décédée aujourd'hui. C'est une chanson un peu désuète. Ici, vous n'entendrez que la musique qui est jouée par un piano solo.
Un jour qui commence est toujours fascinant. Il nous place tout de suite au présent. Et c'est ce que me disait au téléphone mon petit fils Nicolas il y a quelques minutes. "Ce qui compte pour moi, c'est le présent. Le passé, c'est passé. Le présent en fait nous permet, si on s'y prend bien, de préparer notre avenir."
Ne laissons pas s'enfuir l'instant qui passe. Saisissez-le!

mardi 29 novembre 2011

POEME D'ANTAN

Solitude intense
comme un braséro de sel.

Je retire mes vagues
du pays que j'habitais.

Le large m'engloutit
dans une aspiration spiralée.

Et mes yeux levés
crient mon angoisse
à l'approche de l'éternité abyssale.

                                                             ( non daté )

samedi 26 novembre 2011

FAIRE ou SE FAIRE un cadeau?

Vous voulez faire (ou : vous faire) un cadeau subtil en même temps qu’érotique, bouleversant tout en étant utile, sensible et tellement actuel ?


Courrez vite chez votre libraire ! Pour quoi faire?
Pour acquérir MONTER LE VIE A CRU de Georges Lautier.
Vous allez découvrir une tranche de vie poignante du couple mis en scène dans ce livre.

Vous pouvez aussi commander cet ouvrage chez AMAZON
       et même chez son éditeur : http://www.monpetitediteur.com/ ou vous le trouverez imprimé ou en version
       e.book, encore moins chère.     
      Je vous souhaite une Bonne lecture !

vendredi 25 novembre 2011

MES DEUX GRANDS PERES (chanson de Georges Lautier)


Vous allez entendre cette chanson basculer vers la fin dans la grivoiserie. Je ne m'en excuse en rien car, mes deux grands pères auraient très bien compris cela. Les hommes ont l'habitude de nommer "grands pères" ce qu'ils pensent avoir de plus précieux. Et c'est à eux d'ailleurs que je dois de voir cette année pour Noël ma maison remplie d'enfants, de petits-enfants et d'arrière petits-enfants. La dernière, Anoush, née en septembre dernier, sera là aussi.
Bonne écoute les amis!

mercredi 23 novembre 2011

APPEL A JAROUSSEAU

J'ai découvert que quelqu'un se nommant "Jarousseau" est inscrit comme membre de mon blog. J'aimerais bien connaître cette personne.
Puis-je obtenir l'adresse de son blog? Puis-je recevoir un écho à mon appel?
Me joindre par e.mail : georges.lautier56@orange.fr
Merci

Correction

Excusez! Je passais par mon blog et je me suis aperçu que j'avais laissé (au moins) une faute dans le texte intitulé BONNES PAGES.
J'ai corrigé. Je me sens mieux. D'ailleurs, ma "lassitude" n'était due qu'à une légère gastro conséquente aux excès gastronomiques du dernier week-end passé à Marseille. On dirait que ça va mieux et puis j'ai terminé d'installer un plancher flottant dans la dernière chambre de ma maison que je n'avais pas encore restaurée.
Voyez : j'aime le travail bien fait. Si je peux bien sûr parler ainsi. Mais je m'efforce, je m'efforce.
Ah! il faudra que je vous parle bientôt de ma petite fille qui grandit, qui grandit et avec laquelle nous étions ce week-end. Pour lui acheter sa tenue de Noël : une robe splendide et pourtant toute simple avec, nécessité oblige, des chaussures à talons ; sa première paire. Elle n'a que treize ans 1/2!
A bientôt, passagers de l'ombre qui passaient dans mon dos en glissant sur les vagues du web!
Georges

lundi 21 novembre 2011

LASSITUDE

Le temps qui passe me rapproche d'une sagesse infinie.
Le DELIRE est à vendre, les espoirs sont plumés.
Il reste à attendre la dispersion de mes cendres dans l'eau claire de cette calanque où j'ai grandi.
Je retourne aux poissons, les seuls envers lesquels je sois redevable.

Georges

jeudi 17 novembre 2011

BONNES PAGES

Dans le passage suivant, Hunt Gram, l'un des principaux personnages du roman, fait un commentaire de ce à quoi il vient d'assister : son épouse vient de faire l'amour avec son meilleur copain.

"Curieusement, ce n’était pas la douleur qui m’emplissait vraiment. Elle était présente malgré tout mais pas aussi vivement qu’un autre sentiment qui, lui, me bouleversait totalement. L’étonnement, l’effroi à la limite, une consternation même s’étaient emparés de moi, dans un mouvement me donnant tout à la fois vertige, excitation et surprise.


L’éducation que j’avais reçue avait construit en moi une perception courante à l’époque, c’est-à-dire avant toutes les études récentes sur la sexualité : je pensais qu’une femme ne pouvait prendre son plaisir qu’avec un homme, celui qu’elle aimait. Et Zelma n’aimait pas Guil, c’était certain. Qu’elle lui trouve, maintenant qu’elle était libérée de son serment de fidélité, un certain attrait compte tenu de ses intentions nouvelles, à savoir : se venger de ma forfaiture, je l’admets. Il se trouvait là au bon moment, eh ! bien allons-y pour faire souffrir son mari à l’inconduite avérée.

Mais ce qui me terrasse c’est avec quel appétit elle s’est livrée à ce jeu ! Qu’elle retire sa chemise de nuit pour lui offrir son corps nu, qu’elle soulève ses genoux en arrière en jetant son bassin en avant pour se faire pénétrer le plus profondément possible, c’était surprenant pour moi. Et qu’elle jouisse donc, qu’elle soit câline et manifeste une tendresse inopinée, voire superflue et inattendue par rapport à l’objectif qu’elle s’était donnée, voilà des attitudes et des comportements qui n’entraient pas dans les principes qui m’avaient été inculqués ! "

La suite vous la lirez dans MONTER LA VIE A CRU de Georges Lautier.
Commander chez l'éditeur : http://www.monpetitediteur.com/ , chez AMAZON ou chez votre libraire.

lundi 14 novembre 2011

LES PERSONNAGES

Les personnages évoluant dans MONTER LA VIE A CRU sont souvent des amalgames, des marionnettes peinturlurées que l'auteur est allé pécher dans le réel pour les modifier à sa guise. Dans l'univers des Pokémons, les êtres évoluent au cours du jeu. Dans mon roman il en est de même. Des individus mis en scène, aucun n'aurait pu penser jouer le rôle que je lui fais jouer. Aucun n'aurait tenu les propos que je lui fais tenir dans les commentaires que les protagonistes peuvent apporter en marge du roman (un peu comme dans un blog).


Je disais dans un message précédent que mon roman est une biographie rêvée. Ce caractère se confirme lorsqu'on examine le personnage masculin principal du livre. Il se nomme Hunt Gram. C'est en fait mon avatar, un double pour l'auteur qui vit à travers lui une autre vie, une vie comme on en vit dans les jeux virtuels. Je m'affuble de cette peau lorsque je veux exister autrement, prendre des envols que ma condition modeste ne me permet pas de vivre dans le réel. J'ai déjà écrit d'autres textes dans lesquels Hunt Gram évolue à ma guise : il est ma représentation holographique. Et je pense que lorsque Flaubert disait que Emma Bovary c'était lui, c'est en fait ce qu'il voulait faire comprendre : le personnage que l'on fait vivre a tellement de ressemblance avec l'auteur que l'on peut vraiment parler de biographie rêvée!

Tout cela pourrait paraître quelque peu schizophrénique, certes. Mais c'est qu'en fait l'homme est "pluriel" comme l'a écrit Bernard Lahire. Le roman est une forme littéraire qui permet l'expression de cette possibilité qu'a l'être humain d'exister de façon multiple. C'est en fait cette griserie qui fait qu'écrire un roman est passionnant et que lire des romans est si fascinant. Dans les deux cas, écrire ou lire, on se dédouble, on se multiplie, on éprouve ce vertige de la pluralité dans l'unité. Dans maints passages de MONTER LA VIE A CRU vous trouverez des moments dans lesquels les personnages se fondent et se complexifient à l'occasion de cérémonies sexuelles qui n'ont pourtant rien de mystiques.

Je suis d'ailleurs assez troublé de découvrir cela tout en l'écrivant. Il me semble pourtant qu'ainsi j'ai fait un pas de plus en écrivant MONTER LA VIE A CRU, roman que vous pouvez commander chez l'éditeur : www.monpetitediteur.com ou chez AMAZON et même chez votre libraire préféré.

dimanche 13 novembre 2011

LE PARLER CRU

Dans MONTER LA VIE A CRU, le langage utilisé, tout en étant objectif, est visiblement cru. Les descriptions et la relation des actes sexuels sont en "clair" dans le texte. Point de figures évasives ou de métaphores allusives ; du moins rarement.


La vie est crue en elle-même, c'est-à-dire qu'en général elle s'impose aux êtres dans sa brutalité. Pourquoi tourner autour du pot pour évoquer les problèmes qu'elle engendre?

Et puis ce n'est pas par le texte que les héros sont perçus mais par leurs actes. Ces actes sont donc traduits dans un langage sans fausse pudeur. Tout cela pour avertir malgré tout les lecteurs potentiels de MONTER LA VIE A CRU : qu'ils se lancent dans la lecture de ce roman avec une ouverture d'esprit maximale.

• Vous en jugerez vous-mêmes en commandant ce livre chez votre libraire préféré qui aura un sourire de connivence avec vous, ou, de façon plus anonyme, chez l'éditeur http://www.monpetitediteur.com/ .
. Vous pouvez aussi choisir de vous le procurer par le biais de AMAZON.

• Bonne lecture.

RECIT OU ROMAN ?

Cette question fait suite à la question posée le 12/11/2011 dans ce blog à propos de MONTER LA VIE A CRU.

Ainsi donc, si le texte dont il est question avait un caractère autobiographique, il serait un récit, c'est-à-dire qu'il relaterait des évènements réels. En conséquence, il ne laisserait aucune place à l'imagination. Or, MONTER LA VIE A CRU est une création imaginaire qui a permis à l'auteur de se projeter, de vivre des fantasmes, tout en testant des situations qui commençaient à être pratiquées au moment de l'apparition de la pilule.
Sans vouloir pousser trop loin la comparaison pour rester modeste, je pourrais dire comme Gustave Flaubert qui disait : "Emma, c'est moi!" que Zelma Hunt, c'est moi.
En effet, je me suis tant identifié à mon héroïne que j'ai vécu pendant des mois en sa compagnie et même dans sa peau.

Aussi puis-je dire de mon roman qu'il n'est pas un récit. Peut-être n'est-ce qu'une biographie rêvée. Ce qui en fait une véritable fiction que l'on peut ranger à ce titre dans la catégorie des romans.

Dois-je répéter que ce roman est disponible chez son éditeur : www.monpetitediteur.com, chez AMAZON et que vous pouvez aussi le commander chez votre libraire préféré?

samedi 12 novembre 2011

AUTOBIOGRAPHIQUE OU PAS?

On m'a demandé si mon roman MONTER LA VIE A CRU était autobiographique. Bien sûr que non.


Tout d'abord, une biographie est l'histoire d'un individu depuis son plus jeune âge jusqu'à sa mort, en principe. C'est un type d'écrit qui tente de ne rien omettre de la vie de cet individu que l'on prend pour sujet. Une biographie est d'ailleurs centrée exclusivement sur cet individu. D'autres personnes peuvent apparaître au cours des pages, mais uniquement s'ils ont une importance pour le personnage dont on raconte la vie.

Une biographie n'est pas une œuvre d'imagination. Ce n'est jamais un roman qui est avant tout une œuvre qui fait place à l'imaginaire. Ne parle-t-on pas de romanesque délirant?

Dans MONTER LA VIE A CRU on ne se centre pas sur un seul personnage, mais sur un couple. On pourrait donc reformuler la question et, au lieu de dire : " Votre roman est-il autobiographique?" dire :" Votre roman prend-il appuie sur une période de la vie de votre couple?"

La question mérite réponse. Vous l'aurez bientôt dans ce blog.

Georges Lautier
MONTER LA VIE A CRU chez www.monpetitediteur.com ou chez AMAZON.
Vous pouvez aussi commander cet ouvrage chez votre libraire.

lundi 7 novembre 2011

CA FAIT TRENTE ANS

En fait, aujourd'hui, ça fait fait bien plus que ça! Mais on danse toujours sur ce morceau pour accordéon.

vendredi 4 novembre 2011

POEME D'ANTAN

"J'ai vécu des instants qui me donnaient l'âme folle

d'un bouquetin dru.
J'ai vécu des minutes où la toile banale devenait
drap de joie.
Je vivais des heures où je coulais et me lovais
dans la rivière douce d'un sein.


Aussi, je tissais, au canevas de ton visage,
les secondes brèves de ce qui devenait éternité."



J'ai retrouvé ce poème d'antan écrit, à l'époque de sa rédaction, au présent.
Décemment, je ne pouvais vous l'adresser ainsi.
Je l'ai donc traduit au passé.
Croyez que je le regrette bien!

jeudi 3 novembre 2011

AUTOMNE AU PLAN D'EAU

Beaucoup de villes de la France profonde se sont dotées d'un  plan d'eau. A Digne, le long de La Bléone, le plan d'eau s'alimente aux nappes phréatiques. L'eau est toujours limpide ; mais fraîche! En automne, il n'est plus question de s'y baigner. Mais les promenades en famille y trouvent un cadre charmant. Moi-même, je m'y rends quelquefois pour goûter la quiétude du lieu.


mardi 1 novembre 2011

POEME D'ANTAN

Sans parler solfège
mais en sautant d'arpège,
je m'accroche aux rides
des portées-suicides.

Sans parler misère
mais en criant famine,
je m'attarde au vide
d'un tonneau en bière.

Alors je m'allonge
en notes rondes sous silence
que je passe en fraude
pour amplir ma panse
qui crève de buller de saucisses gonflées.

          Georges Lautier            
                                                      ( non daté )