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mardi 1 novembre 2011

POEME D'ANTAN

Sans parler solfège
mais en sautant d'arpège,
je m'accroche aux rides
des portées-suicides.

Sans parler misère
mais en criant famine,
je m'attarde au vide
d'un tonneau en bière.

Alors je m'allonge
en notes rondes sous silence
que je passe en fraude
pour amplir ma panse
qui crève de buller de saucisses gonflées.

          Georges Lautier            
                                                      ( non daté )

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