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mercredi 30 mai 2012

RETROSPECTIVE (5)

Voici les derniers dessins du cahier Vang. Vous pouvez vous amuser à leur donner un titre.






jeudi 24 mai 2012

Message personnel

Pour Philippe Jaroussault inscrit sur mon blog et que je ne parviens pas à atteindre :
Pourrait-il me contacter à l'adresse mail : georges.lautier56@orange.fr

RETROSPECTIVE DESSINS (4)

Toujours issus de ce même cahier Vang, quatre nouveaux dessins qui ont perdu leur titre. Il va falloir que vous raccrochiez titre et dessins. Voici les titres : décor pour une tragédie grecque, anémones, bestiaire, mondanités. Quel est le titre du 1° dessin ,du 2°, du 3° et du 4°?




RETROSPECTIVE DESSINS (3)

 Voici une nouvelle série, toujours avec des dessins de ce fameux cahier Vang immatriculé 32 324.
Qu'est-ce que je vais bien pouvoir trouver comme jeu pour vous aujourd'hui?




Tenez! Et si je vous demandais de retenir un mot, un seul, pour chacun de ces quatre dessins, ce mot étant prélevé sur le dessin correspondant? Par exemple, pour le troisième, vous pourriez prélever Rose. Et je vous raconterai ensuite dans quelles circonstances et où j'ai exécuté ce dessin.

mardi 22 mai 2012

RETROSPECTIVES DESSINS (2)

La 1° rétrospective vous a montré quelques dessins isolés que j'ai rassemblés pour la circonstance.
Aujourd'hui je commence la publication de dessins provernant tous d'un grand cahier à couverture cartonnée que j'avais acheté à la fameuse librairie-papeterie Michel qui est située à gauche en montant le Cours Mirabeau à Aix en Provence.
J'adore me coucher sur ces articles de papeterie, soit en dessinant soit en écrivant des commentaires de ce que je lis ou correspondant à des moments de ma vie. Quelquefois je mélange écriture et dessin. L'idée de cette pratique s'est renforcée en moi lorsque j'ai pu visiter une exposition appelée POESURE ET PEINTRIE qui était présentée à la Chapelle Pierre Puget à Marseille qui se trouve au centre de cet ancien hôpital nommée LA CHARITE.
Ici, toutes les oeuvres ont le nom VANG. C'est en effet le nom de la marque de ces cahiers. Ils n'ont pas de titres. A "Vang", j'aurais pu donner le n° du cahier car, tous sont numérités lorsqu'on les achète. Celui dont je vous parle porte une étiquette avec les deux nombres 36 324 au-dessus d'un code barre.





Aujourd'hui, vous pouvez donc vous amuser à donner des noms à chaque dessin de cette série dans vos commentaires. Votre "DELIRE" s'inscrira ainsi en contre-point de celui de l'auteur de ce blog.

lundi 21 mai 2012

RETROSPECTIVE DESSINS (1)

J'ai pensé présenter une rétrospective de dessins dont cerrtains ont été déjà publiés isolément ici.
Chaque série poura contenir quatre dessins ou plus. A la fin de la publication, j'indiquerai leurs titres en vrac et vous pourrez vous amuser à les accolés au dessin correspondant.





Voici dans le désordre les titres donnés à ces dessins : Bonifacio ruelle - arbres et racines -
arboriseins - bateau tempête -  Belfort balcons bourgeois -  avant wigwams
A vous de jouer et d'associer correctement titre et dessin!
G
Georges Lautier

dimanche 20 mai 2012

Où l'on retrouve Hunt Gram

Tout à fait par hasard j'ai rencontré il y a quelques jours Hunt GRAM. Oui, vous savez bien, Hunt Gram, l'un des protagonistes de mon roman MONTER LA VIE A CRU. Il a passablement vieilli depuis l'époque où je lui avais fait tenir un rôle de quadragénaire. Qu'était-il devenu? Je lui posai cette question, le plus naturellement du monde car, ne l'avais-je pas marié malgré lui à une femme qui avait bouleversé sa vie :


- Voyez-vous toujours Zelma?

- Bien sûr! Elle est toujours mon épouse. A la fin de vôtre roman, nous aurions pu nous séparer, vivre une autre vie. Mais non. Professionnellement j'ai tourné dans quelques séries télévisées et elle a préféré faire du journalisme. Notre fils a grandi et c'est un adulte épanoui. Nous nous aimons toujours autant ; la dimension culturelle, importante depuis toujours dans notre couple, a pris le pas sur le sexuel.

- Avez-vous continuer à vivre de façon libertine, lui demandais-je avec passablement de curiosité?

- Evidemment! Quoiqu'aujourd'hui l'émoi sexuel ait pris une tout autre allure chez nous. Par exemple, je suis toujours curieux de savoir si, dans des situations bien précises du passé, elle avait eu des rapports avec un tel ou tel autre. Vous vous souvenez l'avoir conduit peu à peu dans votre roman à une autonomie sexuelle très grande. Au point qu'elle ne me faisait plus part de ses conquêtes et des aventures éphémères qu'elle pouvait connaître.

Tenez, pour exemple, je vous dirais que je l'ai questionnée sur des occasions qu'elle pouvait avoir eu lorsqu'elle partait en voiture pour des déplacements professionnels avec un collègue que je savais avoir des tendances don juanesques. Vous savez ce qu'elle m'a répondu? "Lorsqu'on était en voiture avec lui, il était difficile de ne pas lui appartenir."

Zelma n'a plus voulu à partir d'un moment me rapporter des faits dont j'étais friand. Ces aventures occasionnelles ou recherchées par elle ne m'appartenaient plus. D'ailleurs, sexuellement, avec moi, ses appétits avaient insensiblement diminué. Nous finissons par vivre côte à côte comme un frère et une sœur. Croyez que j'en souffre. Mais il y a maintenant comme une habitude à nous côtoyer, des intérêts économiques, des avantages domestiques que nous ne voudrions pas perdre. Nous formons un vieux couple, Monsieur.



Je saluai Hunt, un peu bouleversé malgré tout par ce que j'avais fait de lui, au moins dans ce roman. Vieillissant moi aussi, mes appétits s'étaient déplacés et je m'en voulais d'avoir jouer à l'apprenti sorcier. Un auteur en vient toujours à un moment où à un autre à regretter de s'être servi de cobayes humains.

vendredi 18 mai 2012

MISERERE

Enfant, j'avais cinq petits sous dans une boîte en fer.

Ma mère m'en a pris quatre pour le repas de midi.

Le cinquième, je le lui ai donné pour la soupe du soir.





                             Poèmes d'aujourd'hui - 19/05/2012

mardi 15 mai 2012

L'INVESTITURE

Hier fut la journée d'investiture pour notre nouveau Président. Une émotion intense m'a gagné. Notamment lorsque, devant la statue de Jules Ferry, François Hollande a rappelé quelles étaient les missions de l'école publique. Ma passion pour l'Education, les enfants, l'avenir qu'ils représentent, tout cela a été ravivé, revivifié, dans une apologie qu'il était temps d'entendre d'un responsable français. Ce discours ouvre une nouvelle voie au monde car elle s'accompagne de considérations qui, sur le plan économique, peuvent faire comprendre aux humains que la cupidité n'est pas une fin en soi, que l'argent ne peut être un objectif unique.


Nous sommes sortis hier d'une ère étouffante qui plombait nos espoirs, attachait des boulets aux pieds de nos élans. Nous avons de nouveau entendu parler les voies profondes qui ont fait notre pays et enrichi le monde. Nous sommes allés au-delà de la gangue matérialiste pour éclore dans un univers de solidarité. Nous nous sommes sentis de nouveau appartenir à l'humanité, à tout ce qu'elle peut accomplir de grandiose et de vivifiant. Par le rappel que nous sommes un peuple, une communauté d'esprits riches de ses découvertes et de ses entraides, nous avons retrouvé notre dignité. Nous ne sommes plus des fautifs et des coupables endettés comme on voulait nous le faire croire. Nous sommes déculpabilisés, libres d'avoir de grands projets pour nous, les autres, tous ceux qui veulent entendre la fanfare de notre renaissance. Enfin, par la parole de l'un d'entre nous qui a osé lever la tête, nous renaissons à ce que nous avons été : un peuple, une vague, un poumon pour nos semblables c'est-à-dire toutes les femmes et tous les hommes de cette planète. Nos enfants nous saurons gré d'avoir su retrouver les chemins sur lesquels cheminent en chantant tant d'hommes et de femmes valeureux qui se donnent la main.

Grâce à la force de l'un d'entre nous, élu pour être non pas celui qui nous gouverne mais celui qui nous aide à prendre conscience de ce que sont les vraies valeurs, nous regardons devant nous, fiers de nous-mêmes parce que respectueux du passé, avides de présent et conquérants du futur.

Robert CASTEL (2)

J'ai posté dans mon dernier message le contenu de la quatrième de couverture d'un petit livre édité au Seuil par Robert Castel, sociologue.


La première phrase définissant l'argument de ce livre évoque une association qui peut nous paraître banale, à nous, Français de la fin du XX° siècle et du début du XXI°. C'est celle de ce que l'on appelle l'Etat de droit d'une part et l'Etat social d'autre part. Il faut pourtant savoir que, même en France, pays des Droits de l'Homme, cette association est récente. Les premières républiques de notre pays n'étaient fondées que sur le concept d'état de droit. C'est-à-dire qu'un seul type de protection était assuré par l'état. Seules étaient garanties les libertés fondamentales (comme le droit à la justice par exemple) ; seule la sécurité des biens était assurée. La dimension sociale de la personne, notamment dans le monde du travail, n'était absolument pas prise en charge par ces républiques. C'est pourquoi on a pu les appeler des "républiques bourgeoises". Elles ne protégeaient que les propriétaires. Les autres vivaient au jour le jour.

Déjà avec le Front Populaire qui gouverna un laps de temps assez court avant la première Guerre Mondiale, certains droits sociaux firent leur apparition (comme les congés payés, par exemple). Après la Libération qui mettait fin à la Seconde Guerre Mondiale, les droits sociaux s'installèrent dans la Constitution. Et ce n'est donc que depuis 1945 vraiment qu'on a pu parler d'association d'un Etat de droit et d'un Etat social pour gérer les problèmes de la population française.



Le Français, à partir de la seconde moitié du XX° siècle, se trouvait donc de fait placé dans un état de sécurité permanent, y compris, grâce à la retraite, pendant les dernières années de sa vie. Ainsi s'était constitué un peuple d'êtres semblables, sans pourtant pouvoir être dits "égaux". Par exemple, tous avaient droits à une retraite mais pas nécessairement la même. Cela suffisait à assurer une cohésion du peuple français ; à maintenir cette cohésion qui s'était manifestée dans la lutte contre les nazis. Après la Résistance on n'aurait pas pu accepter de continuer à tenir hors de toute protection sociale une grande partie des Français.



Mais, Robert Castel le signale, ce double pacte va bientôt être menacé. Tout d'abord par une demande des individus sans cesse croissante au niveau de leur protection vis-à-vis des pouvoirs publics : protection contre l'immigré, protection contre les maladies graves, protection contre un délitement du droit du travail, contre l'intimidation à l'école, ... En effet, la Mondialisation de l'Economie et de la Production conduit les employeurs à délocaliser leur production, à remettre en cause le coût du travail, à encadrer plus durement le droit à la retraite. Le travail est devenu précaire. Il n'est plus assuré. On peut devenir chômeur du jour au lendemain, arriver devant son usine et s'apercevoir que dans la nuit elle a été déménagée dans un pays étranger. "Le profit avant l'homme" titrait déjà depuis plusieurs années un livre de Noam Chomsky.



Un gouvernement ultra libéral ne peut que suivre cette pente. Aller même jusqu'à limiter les services publics de l'Etat pour faire des économies alors que ce sont ces services qui rétablissent un juste équilibre entre les deux groupes de personnes qui constituent l'humanité, ceux qui sont propriétaires et ceux qui ne le sont pas. Face à la maladie, le déséquilibre devient flagrant si vous limitez toujours plus les moyens que vous accordez à l'hôpital. Face à l'Ecole, le même déséquilibre s'installe si vous supprimez toujours plus de moyens à l'Ecole Publique alors que les familles aisées choisissent pour leurs enfants l'Ecole privée.



Les solutions aux inquiétudes qui apparaissent dans le livre de Robert Castel, souhaitons-le, se trouvent certainement dans le renvoi récent d'un Président de la République ultra-libéral dont la politique remettait en cause la dimension sociale de l'Etat français. N'a-t-il pas dit lui-même que s'il perdait les élections il laisserait tomber la politique pour aller faire des affaires? Autrement dit, il continuera à agir dans le camp de ceux qui tentent de récupérer les droits acquis par les Français depuis la Libération.



Les choses sont devenues plus claires aujourd'hui.

dimanche 13 mai 2012

Je lis en ce moment un petit ouvrage (petit par son volume et non pas son contenu) dont le titre est L'INSECURITE SOCIALE avec comme sous-titre : "Qu'est-ce qu'être protégé?". Cet ouvrage est de Robert Castel qui est sociologue, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales.
Je vous donne ici le contenu de la quatrième de couverture de son livre :

"L'association de l'Etat de droit et de l'Etat social devait permettre de construire une "société de semblables" où, à défaut d'une stricte égalité, chacun serait reconnu comme personne indépendante et prémunie contre les aléas de l'existence (chômage, vieillesse, maladie, accident du travail ...) ; protégé en somme. Ce double pacte -civil et social- est aujourd'hui menacé. D'un côté, par une demande de protection sans limites, de manière à générer sa propre frustration. De l'autre, par une série de transformations qui érodent progressivement les digues dressées par l'Etat social : individualisation, déclins des collectifs protecteurs, précarisation des relations de travail, prolifération des "nouveaux risques"... Comment combattre cette nouvelle insécurité sociale? Que signifie être protégé dans des "sociétés d'individus"?

Sans doute vous ferai-je part de mes réflexions et des connaissances que je tire de la lecture de cet ouvrage. Cela au moment où la France peut jouer de nouveau un rôle éclairant pour l'humanité depuis l'élection à la Présidence de la République d'un socialiste qui met en avant l'idée de Justice et qui fait de l'Education l'une de ses priorités.

vendredi 11 mai 2012

EN PAYS CATHARE (1)





Nous avons fait la semaine dernière un voyage qui nous a conduit de Carcassonne à Figuéras. La première nuit, nous l'avons passée au Grand Hôtel Moderne et Pigeon de LIMOUX. Cet hôtel était présenté dans une Smartbox de cette année intitulée "Hostellerie de charme" que l'on nous avait offerte.
L'hôtel, la chambre, le salon où se prend le petit déjeuner, tout était somptueux. J'espère que ces quelques photos vous donneront envie de vous y rendre : j'ai promis à la réceptionniste, Flavie, de faire connaître cet hôtel sur mon blog. Voilà qui est fait.
De cette base, vous pourrez visiter tous les restes des châteaux cathares que vous voudrez. A 30mn de voiture, vous avez la Cité de Carcassonne. En descendant vers le sud, vous découvrirez les Corbières, c'est-à-dire Collioure, ce ravissant port catalan.
Plus loin, de l'autre côté de la frontière qui se passe aisément de nos jours, vous avez l'Espagne avec Figuéras où vous ne pouvez manquer de visiter le Théâtre-Musée de Salvador Dali.

samedi 5 mai 2012

Fin de la ballade sur le sentier du Litoral varois


Pour finir, les mouettes nous trouvèrent incongrus. Il fallut mettre fin à notre périple.

Sentier du Littoral varois, toujours


Rocher de l'Estérel striée par la fureur marine! Est-ce Madeline Deriaz, mon amie et dessinatrice québécoise qui est venue oeuvrer jusque là pour en remontrer à la mer ?

Au mouillage dans une crique sauvage


Arrêt sur la vie, arrêt sur le stress. Tout n'est qu'harmonie  et vide d'envie. Immuable, la grêve attend le départ volontaire de l'escif.

Sentier du Littoral varois


Le burin d'Eole dessine ces orifices dans lesquels il vient cacher ses ardeurs.

Le Sentier du Littoral varois


Une crique. Qui me donna envie de pénétrer la mer par là et de m'y glisser pour découvrir ses dessous.

Le snetier du Littoral varois

Le sentier s'élève lorsque les bords de mer deviennent trop escarpés. Et nous, terriens, nous retrouvons nos gestes favoris.

Sentier du Littoral varois


Des pins accrochésà leurs racines telles des ancres. La mer les emportera bien un jour pour qu'ils puissent enfin naviguer.

Sentier du Littoral varois






Fleurs et herbes folles du bord de mer. Une tendresse venat s'opposer à la dramatique profondeur des eaux.

Sentier du Littoral varois



Garages à bateaux franchement colorés. Une touche de gaieté dans ce paysage un peu froid.

Sentier du Littoral (Var)


Le temps était au gris lors de notre excusion le long de la côte. La mer remuait un peu en dessinant des remous réguliers. Aucune envie de se jeter dans ces flots roulants à cause de la température.

Le Fort de Brégançon

Lors du week-end du 1° mai, en famille, nous avons arpenté le Sentier du Littoral aménagé par le Conseil Général du Var. Nous avons pris le départ en face du fort de Brégançon qui est une résidence d'été pour les Présidents de la République. Jacques Chirac aimait s'y rendre en été.


mercredi 2 mai 2012

Bormes les Mimosas 2






Vous aurez certainement demain des images de notre ballade le long du sentier du littoral à partir du Fort de Brégançon, résidence d'été des Présidents de La République Française.