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lundi 28 décembre 2009


Il a beaucoup plu en Haute-Provence autour de Noël. De la porte-fenêtre de notre cuisine voilà ce que j'ai vu à travers la brume : sous la branche de notre saule mourant de soif l'été on distingue au loin une toute petite maison et un arbre aussi gros qu'elle. C'est un gite rural, un endroit où j'aurais pu bercer ma peine en toute quiétude. Mais c'était Noël et la maison était pleine de cris joyeux d'enfants et de rires d'adultes. J'ai dégusté ma joie, j'ai délaissé ma douleur. Cette dernière reviendra chaque fois que je regarderai cette photo nostalgique. Et renaîtra l'un de mes plus beaux Noëls, un Noël fait d'un charme mêlé, d'une douceur infinie car, au milieu d'une joie simple j'ai su garder vivace un peine profonde.

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