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samedi 2 janvier 2010

La cheminée chez nous ne fonctionne que pendant les jours de fêtes, notamment celles de fin d'année. Ce luxe me donne un travail fou : il faut amener le bois près de la pièce où le feu brûle, il faut maintenir la flamme et alimenter le foyer. Pour cela, mes deux garçons Shahan et Nicolas (le premier est mon arrière-petit-fils et le second mon petit-fils) savent venir me trouver et me tirer par la manche pour m'avertir que le feu va mourir. Lorsque je perçois leur signal d'alerte, c'est qu'il y a quelque temps qu'ils ne m'ont pas vu, préoccupé que je suis - et je m'en veux - par des messages à envoyer où qu'il faut que je lise sur cette fenêtre qu'on ouvre sur le monde et qui a pour nom ORDINATEUR!
"Ton feu va s'éteindre, Papi!" veut dire en fait : Ne meurs pas Papi. On veut te garder avec nous. Et je leur suis donc redevable de cette belle survie qui m'anime. Bien sûr que j'ai aussi d'autres raisons de rester en forme comme le dit une amie à moi, une amie qui fait partie de ces raisons que j'ai de renaître chaque jour en allumant le feu quotidien qui nous réchauffe tous et nous enveloppe de quiétude.

Grâce à vous, enfants, amies, amis, monde splendide des arts et de la culture, je ne laisserai jamais éteindre ce feu qui m'exalte.

1 commentaire:

  1. Ben, t'as intérêt à ne pas le laisser mourir, ce feu! Le monde a besoin de doux rêveurs comme toi!

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