compteur

samedi 9 janvier 2010



Au premier plan, de biais, un morceau du petit toit de la terrasse couverte (on appelle ça un "couradou" dans le Languedoc). Ensuite, un vieux poirier qui deviendra tout blanc (encore) mais de fleurs d'ici deux à trois mois. Puis un morceau (gris, salé et dégagé) de la mythique Route Napoléon (qu'il faut fuir en été).
Sitôt que le paysage se charge de neige, le vieux loup que je suis (cf. "Haute-Provence", une chanson précédemment postée sur ce blog) frémit, ne tient plus en place. Il lui faut aller se frotter à la belle, glisser entre les flocons, repérer des traces. Mon petit louveteau Nicolas, lui, s'y roule dedans à l'instar de ce qu'il a vu faire à Petit Ours Brun. Quelle famille d'animaux sauvages dont les membres ne peuvent vivre sans un contact direct avec la nature brute!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire