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vendredi 12 mars 2010

Cahier Dessins-Poèmes

Voilà deux fois deux pages d'un cahier que j'ai constitué pour présenter des ensembles dessin-poème.
En collant la feuille blanche pliée sur deux feuilles grises.
Et ainsi de suite à chaque feuille blanche.

Même s'ils n'avaient eu qu'à considérer le travail matériel nécessaire à cette réalisation
les deux dont je parle dans le texte intitulé JE ME SOUVIENS ENCORE
n'auraient-ils pas pu avoir un geste, un sourire, un mot?

Rien. Qu'un geste à l'ampleur économique pour se débarrasser du cahier.
Et vous? Qu'allez-vous faire?

6 commentaires:

  1. Quoique blonde(!), j'aime vraiment beaucoup, j'applaudis et je m'incline.
    C'est fort, enlevé, le rythme nous emporte et les sonorités nous transportent.
    Merci, Georges, pour ce voyage enivrant au pays des mots en écho.
    Katrine

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  2. Ouf! merci Katrin. Je croyais que ces papiers collés entre eux pour confectionner un livre faisait "petit écolier" (sans le chocolat!). Mais je suis rassuré. Quant à la blonde à qui on avait conseillé de faire la dédaigneuse, c'est pas parce qu'elle est blonde que je m'insurge (sois rassurée), c'est pace qu'elle ne pensait qu'à travers le cerveau de son barbon.
    Peut-être vois-tu à quel couple je fais allusion?
    Mais c'est chic d'encourager le "petit écolier" que je suis. Est-ce que tu en encourages encore lorsque tu circules dans les rangs? C'est capital! On pense à Charlemagne bien sûr. Mais comme les enfants n'en sont pas encore là, ils sont heureux qu'on les gratifie. D'acc?

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  3. Oui, j'en encourage des petites têtes blondes, brunes ou rousses, spontanément, sans ambages. Et leurs visages s'illuminent. C'est émouvant.
    Parfois l'étonnement précède la satisfaction...
    Katrine

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  4. Quel beau métier nous avions. Quel beau métier tu as. Et je comprends pourquoi nous nous rabattons aujourd'hui sur nos petits-enfants qui ne sont que des erzats des élèves : nous avons dû réduire la sphère de nos sentiments. De l'altruisme humaniste nous sommes passés à l'égoïsme familial.
    Mais que c'est agréable aussi!(Quoique souvent trop enthousiaste et démesuré.

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  5. Passer de l'altruisme humaniste à l'égoïsme familial, il n'y a rien là de répréhensible !
    C'est une chance pour Agathe, Nicolas et leurs parents. L'enthousiasme est sincère et spontané, point de démesure là-dedans.
    Et il y a fort à parier que l'altruisme humaniste s'exprime encore.
    Katrine

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  6. L'altruisme humaniste est toujours bien là, Katrin. Mais il ne sert plus à grand chose, sinon à donner une dimension esthétique à ma vie qu'il illumine et soutient. Par là, je retombre dans l'égoïsme que je retrouve donc. Mais l'un et l'autre ne sont-ils pas les deux pointes avancées d'un même être qui a conscience, d'une part, de son individualité mais reste fier, d'autre part, d'appartenir à une espèce qui sait être lumineuse aussi?
    J'accepte et j'intègre ces deux aspects qui fondent notre personne qui, pour autant, n'en est pas dédoublée, au contraire.

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