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mercredi 20 janvier 2010

AU COU DE L'ESCLAVE



Pour narguer le pouvoir aveugle et crier bien haut avec Aimé Césaire que l'esclave est mon frère, je vais, pendu au cou de l'esclave. Tu peux dire au maître que l'esclave est pendu à mon cou. Maintenant je ne les crois plus tes caresses de puissant qui cajole mon épée et m'arme de baïonnettes en me faisant prendre ça pour de la fleur au fusil. Je bois, je vois, je crois, je te noie, je t'aboie! Vieux chien! La gale est à ton poil de reître.
Ma pensée s'extasie et mon rire te nie!
Je vais, pendu au cou de l'esclave ........

2 commentaires:

  1. J'ai récemment découvert Aimé Césaire, je le reconnais. Mes manques culturels m'éclatent au visage en fouinant sur le net mais je me soigne, Docteur!:-)
    J'ai découvert l'homme et ses mots fulgurants. Du bonheur en barre!

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  2. J'ai une profonde admiration pour cet homme dont je suis fier. Humblement, je me considère comme son frère à lui aussi ; c'est vrai que ma tribu de frères s'agrandit tous les jours. J'exagère un peu. Mais des hommes comme celui-là! Et puis quoi de mieux q'une famille qu'on se choisit?

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