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dimanche 21 février 2010

NARCISSE

Elle tenait contre elle le meilleur de soi.
Quelconque était la ruelle en ce Beaumont de soie.
Aucune idylle ne valait mieux que ce peu de soi
contre tout elle absorbée de son moi.

La horde restait sans prise sur elle et le meilleur de soi;
sourde éhontée au brouhaha de la ruelle en soi.

Bon, soit! Il faut admettre que l'intérieur de soi
est bien meilleur que l'extérieur des autres.
Et les séïsmes de la décadence n'ébranleront pas
ce quant à soi intime qui vacille mais brille
tout contre elle et maintenant en moi.

Le meilleur de moi, détaché des paroles, à l'affùt des signes.
J'ai vu le geste du meilleur contre elle.
Douce tendresse de soi contre soi.
J'ai rencontré l'autre Narcisse
et je me suis reconnu.

2 commentaires:

  1. je suis heureuse pour toi d'avoir enfin trouvé ton alter égo dans Narcisse...
    c bien continue d'écrire, nous te suivons...

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  2. Tu m'encourage Lilia à continuer à écrire. Tu dis même que tu me suis.
    Je te suis aussi tu le sais parce que j'aime tes débordements, le flot de ton langage dans lequel je plonge.
    Merci, poétesse du sud ensoleillé.

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