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lundi 22 février 2010

CE SOIR, MON DEGOUT

Ce soir mon dégoût de l'époque dans laquelle je vis est à son paroxysme. L'impression très claire d'avoir été pris pour un con, d'avoir bataillé toute une vie pour des principes républicains, civiques, humains qui sont bafoués par les hommes politiques, tous ou presque, compromis, malhonnêtes et incompétents.
Je vais tourner le dos à la vie de mon pays. Je n'y peux plus rien et, même, avoir pendant 75 ans véhiculé des idées n'a servi à rien. Sinon à me retrouver aujourd'hui floué dans mes espérances.
Mais on peut vivre à cultiver des fleurs, à étudier l'évolution de tout petits insectes, à se délecter d'analyses musicales comme en présente Philippe Cassard le mercredi matin sur France Musique.
Avant-hier, j'ai pris mon pied à laisser des traces sur le sentier que j'emprunte assez régulièrement derrière chez moi!

Première des choses : ne plus écouter les infos, ne plus suivre pas à pas les désastres industriels, économiques et financiers qui assaillent mon pays et, surtout, ne plus me mettre en colère aux exactions gouvernementales de notre pantin ignorant.

De l'altitude et de l'infiniment petit. De la clandestinité, de la résistance, du dédain pour garder ses distances.
J'ai assez donné d'enthousiasme, d'heures de travail bien fait, de scrupules, d'honnêteté professionnelle. Je veux être aux côtés des humains et non pas des organismes, des partis, des congrégations ou des sectes.
Je les emmerde!
Et quand je dis ça, j'entends Léo Ferré le hurler avec moi!

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