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mercredi 10 février 2010

MIMOSA

Nicolas qui dort dans la chambre voisine de sa grand-mère va la rejoindre le matin  lorsqu''il se réveille.
Couché auprès d'elle et venant se blottir contre un corps chaud il compense ainsi l'absence de sa maman
retenue à Grasse.
Levant la tête et portant les yeux au plafond, qu'y voit-il ? Une coccinelle, l'une de celles que je tentais de repousser à l'automne alors qu'elles étaient 20, 30 chaque soir à vouloir entrer chez nous. Une rescapée de mes actions repoussoir. Elle avait passé donc quatre bons mois au chaud sans payer un radis de loyer.
L'enfant veut la garder, ne pas la mettre à la rue. Il fait si froid en ce moment. Bon, gardons-là. Mais ne serait-ce pas l'une de ces coccinelles asiatiques qui envahissent notre territoire? Cherchons sur Internet.

Et on y trouve que l'un des seuls invonvénients que peuvent apporter ces insectes (car celle-ci ressemble bien à la description des coccinelles asiatiques) réside dans les regroupements qu'elles organisent à l'automne pour pénétrer dans nos intérieurs et y passer en groupe un hiver au chaud. Il faut dire aussi qu'elles sont prédatrices de nombre d'insectes mais tout particulièrement de nos bien bonnes coccinelles, ces bêtes à Bon Dieu comme dit la chanson. Une fois de plus l'asiate nous dame le pion.
Nicolas n'en a cure. N'est-ce pas l'ère de la mondialisation? Et faut-il que l'on prenne en compte des considérations concernant les coccinelles dans le fameux débat sur l'identité nationale?

Pas pour lui en tous cas. Aussitôt il la dénomme "Mimosa", lui trouve un logement pour finir l'hiver : la cuisine. Un lieu particulièrement ensoleillé : une fenêtre à l'est, une porte-fenêtre au sud.
La bestiole croyant le printemps revenu néglige le ficus sur lequel le gamin l'avait intallée.
Elle vole vers les parties de la pièce caressées par Phébus ... et se perd sur le réfrigérateur où on ne peut plus contrôler ses déplacements.
- Mimosa! Mimosa! appelle l'enfant. Répond à ton papa!

Mimosa ne réapparaîtra qu'à notre retour du cinéma. En effet, nous avions prévu d'emmener Nicolas voir OCEANS, film qu'il avait déjà vu il y a huit jours. Nous étions maris de cela mais il n'a pas fait d'opposition lorsqu'on lui a demandé s'il voulait le revoir. Cela lui a permis de nous commenter le film et de nous nommer les divers animaux mis en scène par Jacques Perrin, sans trop géner les spectateurs les plus proches de nous.

En rentrant donc, il chercha dans la cuisine sa "MIMOSA".
- Mimosa! Où es-tu? Et voilà l'autre qui répond à l'appel de l'enfant-magicien! Elle est, la tête à  l'envers, au plafond.
- Ah! tu vois Papi. Il va falloir que tu lui fasses un insectarium pour demain, sinon on va finir par la perdre en lui laissant une liberté totale de mouvement dans cette cuisine.

Ne pensez-vous pas qu'après OCEANS et MIMOSA j'avais gagné une bonne nuit de repos?

4 commentaires:

  1. J'aime beaucoup quand tu racontes ce genre de situation et de tranche de vie...

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  2. Merci nicolvig. Grâce à toi et à deux ou trois autres mon blog n'est pas tout à fait mort. Je vais moi-même un peu moins chez ta soeur tout en faisant un petit coucou de temps en temps. C'est les vacances chez nous et Nicolas, puis la semaine prochaine sa cousine Agathe, nous occupent pas mal. En ce moment la neige retombe, en Haute-Provence que tu connais et même sur la Côte d'Azur où ma fille devait signer pour l'achat d'un appart. Nous sommes pour l'instant pas mal bloqués.
    Encore merci de ton petit mot réconfortant.
    A bientôt chez ta soeur.

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  3. Ne désespère pas : il faut du temps pour se faire connaître, et pour attirer des visiteurs. Ce qui ne veut pas dire que tu auras des commentaires pour autant...Il faut savoir être patient et poursuivre ta route sans attendre forcément de réactions.

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  4. Encore une fois merci, tu me remontes le moral.
    Je vais donc patienter.

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