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mardi 16 février 2010

Les haricots soissson de Nicolas


Ces haricots ont une histoire. Une partie de cette histoire est contée au-dessous. Mais c'est une histoire d'hommes entre Nicolas et moi. Les agriculteurs que nous sommes, lui et moi, avons su déposer les armes pour nous unir dans une espérance commune : celle de voir la nature se soumettre à notre travail et nous aider à accomplir notre oeuvre humaine : apporter des ressources alimentaires à la communauté qui est la nôtre. Voilà le message apportée à notre espèce depuis la naissance de l'agriculture il y a quelques siècles dans la zone que l'on a appelé "Le croissant fertile".

4 commentaires:

  1. j'aime beaucoup tes histoires avec Nicolas, ton petit bout d'homme soudé à toi
    plutôt toi à lui
    j'ai récupéré un ordi mais pas mon envie d'écrire bien sûr
    je suis blasée par certains matins
    ils se lèvent féroces sur de la brume
    ils me font alors non plus délirer mais comme dit ma fille un freezing de "ouf"

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  2. Lilia, c'est vrai que nous sommes blasés par certains matins. Comment instaurer des dialogues à travers nos blogs si nous ne sommes pas branchés sur les mêmes problèmes? A raconter notre petite vie sans emphase, sans la magnifier à travers la poésie, peut-on aller loin dans la découverte mutuelle, dans la construction d'une sympathie? Si tu n'es pas à l'écoute de l'autre, ton expression elle-même a-t-elle un sens? La communication, par définition, ne peut pas être à sens unique. Sans cela nos blogs ne sont plus que des vitrines où s'étalent nos egos exacerbés. C'est dans les commentaires que pourraient trouver place de vrais échanges, des discussions ayant pour objet la compréhension mutuelle. Je crains que notre époque nous conduise à nous cantonner dans l'exhibition de soi sans retour. C'est ce qui assèche la pratique du blog.
    Merci Lila de me permettre de donner un avis qui, je le déplore, ne sera pas discuter. Tu verras.

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  3. Je te lis régulièrement, mais il est vrai que présentement je suis trop paresseuse pour écrire quelques mots qui disent que je suis passée par là. En fait, je suis «full» dans ma bulle.
    Mais la photo des haricots, ça m'a rappelé toute mon enfance. Chez mes parents, on se faisait un grand-grand jardin. Du bok choy, du brocoli, des fèves, des haricots, de la coriandre, des aubergines, des tomates... j'adorais voir pousser les légumes qu'on allait manger !

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  4. Suzy, je comprends que tu sois "full" dans ta bulle présentement. Tu vis des moments extraordinaires pour une femme. c'est merveilleux d'être inscrites comme vous l'êtes les femmes dans un cycle de vie dont les hommes sont exclus.
    Profite de ces moments, écoute-toi, pense à ce que tu es en train de préparer. Et pense à des trucs tendres comme des souvenirs d'enfance, des jardins où tu gambadais avec tes grands-parents. Laisse monter tes souvenirs en toi. C'est comme cela qu'on prépare aussi un bébé qui a besoin de sentir qu'il est dans un cocon d'amour tissé par toute une famille.

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