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mardi 23 février 2010

Ce soir, je suis à Grasse

Ce soir, je suis à Grasse, dans les Alpes Maritimes. La capitale des parfums. La ville est perchée sur des hauteurs qui dominent d'anciens champs de fleurs, aujourd'hui peuplés d'une mryriade de résidences, de villas, de constructions quelquefois magnifiques. Les prix ici sont exorbitants. La densité de population sur une frange littorale assez étroite en bordure de la Méditerranée est l'une des plus grandes en France. Mais c'est le pays des mimosas, des palmiers, des bougainvilliers, des roses que les parfums Guerlain continuent à cultiver car ils utilisent cette fleur comme base naturelle de leurs parfums alors que tous les autres ont abandonné cette technique pour n'utiliser plus que des bases chimiques. Finies les grandes surfaces odorantes de fleurs de jasmin dans la campagne grassoise.
Je suis là pour étudier avec ma fille, la dernière de la famille, qu'elle aide je vais pouvoir lui apporter dans l'aménagement et la déco d'un appartement qu'elle vient d'acheter à Grasse, quartier St Claude. Un appartement qui m'a tapé dans l'oeil la première fois que je l'ai vu. Dans une ancienne propriété plantée d'oliviers (il en reste 250 encore), on a construit quelques barres de trois étages. Au centre, et sur une petit éminence, le mas des anciens propriétaires avait été laissé à l'abandon. Les Grassois se désolaient de voir une pièce éminente de leur patrimoine tomber en ruines.
Trois jeunes promoteurs ont décidé de restaurer cette maison de maître dans laquelle avaient habité Gérard Philippe et ses parents. Ils ont divisé cette demeure en deux appartements au rez-de chaussée, deux au premier étage et deux autres sous le toit. L'un de ces deux appartements avec mézanine a été acheté par ma fille et son époux. Comme un loft, tout refait à neuf. L'escalier d'origine a été conservé, le carrelage de l'entrée maintenu parce que dans un style provençal très frais et en bon état. La porte d'entrée de la maison, c'est la même que celle qui était là lorsque Gérard Philippe courait en culottes courtes à travers les oliviers en répétant déjà son rôle de Fafan La Tulipe. Enfn, bon. Vous voyez? De quoi déclencher un coup de coeur! Et dans ce domaine, vous avez compris que je n'étais pas le dernier.
Quant au boulot, ce sera cool. Un p'tit peu de carrelage décoratif vertical au-dessus du plan de travail de la cuisine plutôt que la crédence que leur proposait le cuisiniste. Par contre, il va me falloir vitrifier le plancher de la vaste mezzanine sous le toit, éclairée par deux vélux lumineux.
Les fenêtres, neuves mais en bois et dans le style mas provençal, donne sur la baie de Cannes. Deux ou trois palmiers bouchent un peu la vue, mais ça se supporte pas mal.
J'ai accepté l'embauche. De toute façon, avec le WiFi, je ne perds pas le contact avec mon blog et ceux que je visite. Donc, je vous garde avec moi. Et puis dès demain je vous envoie des photos de ce petit paradis.
A demain donc?

g.lautier@infonie.fr

2 commentaires:

  1. oui,des photos !

    (par contre je ne comprends pas pkoi tu as classee ton blog dans une partie ou il faut passee l avertissement avant de lire,j y vois rien de sex ou degore...)

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  2. Des photos, tu vas en avoir ce soir.
    Quant au classement de mon blog en "zone dangereuse", c'est parce que certaines de mes chansons (comme La Maratibo" par exemple) et certains de mes dessins peuvent être considérés comme érotiques. Cherche bien, tu peux en trouver
    Je voulais garder toute liberté dans l'expression pour chaque fois que j'ai envie de glisser vers le licencieux. Mais c'est vrai que je ne suis pas toujours en train de claironner mon intérêt pour le sexe que je considère cependant comme un grand moteur de notre vie.
    Tu vois? Ce n'est qu'une précaution qui me permet d'être libre de paroles. D'ailleurs, j'aurais pu dire aussi que pour moi le sexe ne relève pas d'un domaine particulier dont il faut parler en catimini et avec beaucoup de culpabilité. La sexualité est ihnérente à notre nature. On peut simplement assumer cette fonction ou l'enluminer jusqu'à l'élever au rang de principe directeur et constitutif de notre être.

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