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vendredi 5 février 2010

Au bout d'un long chemin de pierres

J'ai avancé tous ces jours-ci comme les multiples tentacules d'un céphalopode dont les bras s'égarent, les uns à tâcher de comprendre cette dalle glssante, les autres à tenter de saisir le tronc de ce palmier bruyant, d'autres encore de mes prolongements se glissant dans l'étroitesse d'une porte derrière laquelle clignotaient mille lucioles.
Mon intégrité céphalique s'est multipliée jusqu'à se perdre dans le labyrinthe de ces roseaux multiformes.
J'ai perdu mon quant à moi à tenir tête à des cohortes alors qu'ailleurs je sais mes muscles suintant d'onguents et de miel.
Va-t-il falloir que je quitte ces terres de délices et retourner obéir à des serments fallacieux, ceux qu'il m'a fallu vomir pour préserver une sécurité illusoire dans laquelle, finalement, je me dissous.

Je vais reconquir ces espaces où planent mes ailes. Et donner de la voix.

2 commentaires:

  1. OUI DONNE DE LA VOIX
    RIEN NE VAUTL'EXPRESSION LIBRE ET DEMUSELEE
    BISES

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  2. Grand réconfort que cette incitation à donner de la voix. Je vais suivre ton conseil et ce qui n'était peut-être qu'un désir à peine esquissé peut devenir réalité salvatrice.
    Libre et démesurée, mon expression fera écho à tes encouragements.
    Tes bises sur mes joues les font rosir d'aise!

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