compteur

dimanche 24 octobre 2010

LE ROMAN D'UN AMI

MONTER LA VIE A CRU

__________________________

Justin DEVILLE

1. Annonce liminaire

L’objectif de l’auteur est d’écrire un roman à facettes dans lequel chaque personnage voit la vie à travers son propre prisme et non pas de relater l’histoire de ses héros suivant son seul point de vue.

C’est pour cela que l’initiateur de ce roman compte bien laisser la parole à chacun des protagonistes. Ainsi, les évènements pourront être diversement appréhendés.

« Monter la vie à cru » est un roman-papier classique mais néanmoins un roman inspiré par la technique du blog qui voit les individus mis en scène poster des commentaires qui infléchissent le cours du récit.

Les personnages ont donc la possibilité de revenir sur les rôles que l’auteur a définis pour eux dans son canevas rédactionnel. Ils peuvent également contester les sentiments qu’il leur prête ou apporter des compléments et des éclaircissements sur les évènements qui égrènent le récit.

Conséquemment, le lecteur peut lui aussi trouver sa place dans une telle œuvre : par une préhension personnalisée des évènements diversement relatés à travers le texte de l’auteur et ceux des commentateurs. Dans une version numérique, il serait aisé de lui permettre de participer -également sous la forme de commentaires- à la rédaction de ce roman, à l’instar de ce qui est autorisé aux personnages. On aurait là une œuvre ouverte comme la définit Umberto Eco .

Quant au titre « Monter la vie à cru », il agglutine, à l’expression monter à cru qui est usitée en équitation lorsque l’on enfourche un cheval sans selle, la vie qui est l’un de ces mots que l’on appelle mots valises chez les linguistes. En l’occurrence, on peut parler de la vie qui fait, des êtres humains, des marionnettes.

La vie, pas celle qui serait une histoire, l’histoire de notre vie, mais la vie, ce principe grandiose qui fait évoluer les espèces, qui les contraint à se reproduire, qui glisse dans nos tripes, notre sang, nos neurones, toutes ces pulsions, ces folies dantesques ou furieuses qui nous conduisent à dresser des barricades, assassiner nos frères, broyer des civilisations ou les ériger.

La vie. En quelque sorte cette mécanique infernale qui restreint notre liberté, qui nous pousse à haïr, à mentir, à feindre, à croire, à espérer ou à renoncer. La vie, cette créatrice d’imbroglios, de raccourcis trompeurs, d’évitements, de leurres.

La vie qui nous limite enfin dans nos élans parce qu’elle nous quitte peu à peu pour en arriver à nous lâcher totalement quand nous ne pouvons plus rien pour elle, sinon la penser, la décrire, la mettre à nue, révéler sa cruauté et peindre sa grandeur.

La vie comme elle est, comme elle est devenue depuis que l’on a découvert qu’elle est l’argument de notre existence.

Monter la vie à cru, pour un roman qui porte ce titre, c’est la décrire sans fioriture. C’est la vivre dans toute sa cruauté, c’est la voir puissante, bouleversante, avide, généreuse et brutale, telle qu’elle se présente chez des êtres qui peuvent encore la reproduire, chez lesquels elle apparaît alors dans toute sa splendeur et sa royauté magnifique.

Cru, autre mot contenu dans le titre, est un terme qui signale la volonté de ne rien cacher des réalités sexuelles qui fondent l’essentiel de la vie, qui constituent la vie elle-même puisque la vie n’est rien d’autre que ce mouvement puissant qui nous porte à la renouveler par l’exercice de la sexualité.

Le reste – l’argent, la profession, les honneurs, les déboires, les hobbies, l’art, la politique, l’économie, les loisirs, la puissance et la domination – n’étant que l’habillage culturel dont chacun affuble son existence suivant ses possibilités et ses goûts.
________________________________________________________________

Si ce roman vous intéresse vous pouvez me le demander à l'adresse suivante : georges.lautier56@orange.fr
Justin Deville m'autorise à vous l'adresser par mail en fichier joint. N'oubliez pas votre adresse mail. Vous pourrez, après lecture, envoyer vos commentaires à mon adresse ; je transmettrai à mon ami Justin.
Ou bien, écrivez-lui directement : ça lui fera plaisir. justin.deville2@orange.fr

5 commentaires:

  1. Je ne suis pas encore tellement avancée, désolée...

    Bébé prend beaucoup de mon temps, le boire et le ménage itou... et quand il me reste du temps, tu ne seras sans nul doute pas étonné de l'entendre : je dors...

    RépondreSupprimer
  2. Je le savais, Suzy : un bébé, ça prend beaucoup de temps! Ne t'inquiète pas, tu auras le temps de lire cet ouvrage plus tard. Je suis en train de le publier sur Lulu.com, sur papier et pour e-book voire ipad).
    Berce bien ce petit Xavier!

    RépondreSupprimer
  3. bonsoir Georges , je commence ma lecture et je te donnerais mon point de vue bientot ! je suis déjà séduit par le début ...c'est bon signe ! belle semaine à toi !

    PS: en attendant je t'offre cette chanson de ma composition : http://www.dailymotion.com/video/xfccmh_jerry-ox-comme-un-vide-2005_music

    RépondreSupprimer
  4. Merci Jerry. Je suis allé t'écouter et te voir sur dailymotion : bravo! C'est une de tes meilleures interprétations. L'accompagnement guitare me plaît bien, ta voix est bien posée et la chanson est émouvante. C'est bien, mon vieux!

    RépondreSupprimer