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lundi 18 octobre 2010

A FOGGY DAY 2



Des photos de ravissants chatons illustrent ce morceau. Je les ai prises en Corse près de chez nous quelques temps avant notre arrivée. Une chatte sauvage (sans Dieu ni maître) les avait faits avant notre arrivée entre deux vieux murs. J'eus l'idée sotte de vouloir les nourrir, leur donner de l'eau. En échange de mes bons sentiments, j'ai eu droit au souffle furieux de la mère, une chatte toute noire comme Lucifer et aux yeux férocerment réprobateurs.
Deux jours après, elle avait déménagé ses petits. Elle tenait à ce qu'il restent sauvages comme elle. De quoi venait se mêler cet homme incongru qui allait habituer ses enfants à la domestication alors qu'il n'était qu'un objectif pour elle : l'état sauvage, la liberté, la dignité!
Les bonnes intentions sont-elles toujours salvatrices?

4 commentaires:

  1. bonjour
    je trouve ta vidéo très belle!!mais chaque fois que je viens sur ton blog je retrouve un petit peu de ma famille ,georges c'est le prénom de baptème de mon beau père que les manouches appelaient( giorgiou ,)!!graine d'ail ,l'autre jour puis aujourd'hui,tu dis!! (ni dieu ni maitre)je pense que cette chatte c'est une gitane!!réincarnée!!!!
    cette phrase fait partie de ce qui le représente le plus et c'est ce qu'il disait en parlant de son amour du voyage!!!voila une autre de ses maximes (va ou tu veux ,meurs ou tu dois)
    merci à toi pour ces souvenirs
    bonne journée!!pluvieuse
    amitiés!!!!!!!!

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  2. Tu sais, Maguy, je me suis toujours perçu moi-même comme un Gitan, sutout pendant mon adolescence et, maintenant, dans ma vieillesse, encore plus. Je suis un anarchiste foncier et je l'ai toujours été. J'ai résisté aux maîtres, aux patrons, aux idées reçues, aux habitudes. En musique j'ai toujours fait ce que j'ai voulu ... tout en allant apprendre chez les plus grands bien sûr.
    C'est drôle cette coïncidence. Je ne sais pas si je vais pouvoir la continuer. Peut-être dans la musique et les chansons que je vais poster sur ce blog? On verra.
    Pas de pluie chez nous aujourd'hui. Beau soleil au contraire. Je pars faire la route Napoléon vers Grasse, une route de montagne que Napoléon avait prise lors de son retour de l'île d'Elbe. Les paysages traversés sont magnifique. Avec le beau temps ça va être un régal. Je vais , avec mon épouse, assurer la garde de Nicolas, notre petit-fils de 7ans et demi. Ses deux parents (enseignants) ont des réunions ce mercredi matin et ils ne voudraient pas le laisser seul à la maison. Pour nous c'est une chance de plus d'être avec lui. C'est une merveille! comme disent les Marseillais dont je suis. A propos,les Marseillais sont tous un peu Gitans, je te jure!

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  3. bonjour
    profites de ta femme de tes enfants et petits enfants,c'est le principal!!prendre le temps d'aimer sa famille !!après on regrette le temps perdu!!
    ne t'inquiètes pas les coincidences,sont des bizarreries ,entre personnes qui pensent les memes choses ,elles ne reviennent pas forcement ,si je t'ennuie,avec mes radotages!! ,tu me le dis!!moi je suis gitane de naissance de coeur ,mais j'ai refusé cette vie ,je n'aime pas le voyage et ce que cela représente de contraintes,la vraie vie ce n'est pas les roulottes fleuries ,mais cela personne ne le sais ,les gens passent une semaine l'été dans une roulotte et ils pensent y vivre toujours
    mon neveux,le dernier gitan de notre famille est sédentaire et garde un camping dans l'oise,c'est superbe ,mais jamais ,je n'y retournerai
    si je t'ennuie ,dis le moi,
    et merci d'etre aussi sympa,les amis c'est ici que je les aient trouvé et cela me fais un bien fou!!le moral devient meilleur
    amitiés

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  4. Tu ne m'ennuies pas du tout, Maguy. Ouvrir un blog, c'est fait pour tenter de trouver des échos sur cette grande mer où il surnage comme une bouteille à la mer. On rencontre de tout et, surtout, des gens qui te lâchent ou qui ne te comprennent pas. Quand tu dis ne plus vivre en roulotte, je te comprends. D'ailleurs, on n'a pas besoin de rouler sa bosse pour voyager. J'ai un coin de terre avec une maison qui a eu bien des misères (48 micropieux pour consolider les fondations et ce n'est pas finit car bien des travaux restent à terminer). De là, je voyage en pensées dans les idées, dans les musiques, en moi-même, encore plus maintenant que nous avons toutes sortes de moyens numériques à notre disposition. Le voyage peut aussi être interne, intime, grâce à des gens avec qui ça accroche, même si ces rencontres restent virtuelles. Alors continue à m'envoyer tes coms!

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