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lundi 27 août 2012

La maison désertée

La maison familiale des Sébastiani est désertée depuis ce matin 5h. La dernière escouade de vacanciers l'a quittée pour un bateau parti de Bastia pour Nice. Cinq heures de traversée et Nicolas va retrouver sa chambre, ses habitudes. Il finissait par un peu languir de retourner chez lui. Les copains commençaient à lui manquer : il était le dernier "pinssoudou"encore au village, un village qui à l'accoutumée ne compte aucun enfant.
Il nous reste à remettre tout en état pour préparer la prochaine saison. Participerai-je aux vacances prochaines ? J'ai beaucoup souffert cette année d'être vieux au milieu de jeunes. Intraitables lorsqu'ils sont au boulot, ils peuvent devenir injustes lorsqu'ils se regroupent par temps de vacances. Et puis il y a ce climat dans l'île qui ne s'arrange pas. S'il existe une mentalité insulaire, je ne m'en accommode toujours pas.
J'ai pu terminer mon roman "SCHOOL FICTION". L'une de mes rares satisfactions. Mais il pose de tels problèmes existentiels si je les translate sur ma pauvre personne, que je languis de vite me lancer dans un prochain écrit, plus stimulant, plus jouissif. C'est une qualité de la vie que je ne voudrais pas perdre.

1 commentaire:

  1. Bonjour Georges! La bonne nouvelle , c'est que tu as pu terminé ton roman "School Fiction"(j'adore le titre , vraiment !) dans La maison familiale des Sébastiani , meme si les jeunes en vacances lorsqu'ils sont groupés ne sont pas toujours sympas avec les plus agés (encore que, çà dépend ) tu as pu achever ce nouvel écrit qui fait suite à "monter la vie à cru" et je m'en réjouis ! Je te souhaite une belle reprise !

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