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lundi 3 mai 2010

Fille et père

Les filles choisissent quelquefois pour époux des gars qui correspondent au modèle masculin qui s'est construit en elles à travers l'image de leur père.
Ce choix eodipien finit par les gêner, leur peser. Elles décident alors de minimiser leur père quelqu'aient été ses "gloires passées". Elles le détruisent en elles comme modèle concurrant de leur époux.
Comprendre cela ne suffit pas à être rasséréné. Mais c'est déjà un indice peut-être important pour se reconstruire une vie au-delà du rôle paternel.

4 commentaires:

  1. Ce billet me gêne énormément. Oups ! Je dois dire que mon interprétation de ce billet me gêne énormément. Au lieu de braquer fort votre fille, réconciliez avec elle. Faites encore un effort. Ce que vous écrivez ici, non. Vous êtes psychanalyste ? Au moins, si vous insistiez que vos paroles décrivaient parfaitement la situation, serait-il mieux d'explorer davantage votre rôle dans la relation. Peut-être vous trouveriez un chemin à une compréhension mutuelle au lieu de finir à une mésentente perpétuelle, ce que vous appelez "le choix œdipien". Oui, ce chemin est utopiste, don-quichottique, mais pourquoi pas ? Allez. Encore un effort. Vous êtes au début, pas à la fin.

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  2. Ne vous inquiétez pas, Ren. Je suis fondamentalement réconcilié avec ma fille qui me ressemble lorsqu'elle a la tête trop près du chapeau! C'est la seule de mes enfants qui me fair pleurer de bonheur, soit par ses réussites scolaires et universitaires, soit parce qu'elle a une voix d'alto remarquable, soit parce qu'elle m'évoque trop souvent ma mère décédée dans un accident horrible, soit ... parce que je l'aime, tout simplement. Pourtant, c'est cela qui n'est pas simple : aimer. Il faut passer sur ses tocades, échapper à sa rigueur intellectuelle (elle a fait des maths), etc.
    Non, je ne suis pas psychanalyste, mais psychanalysé et, de par ma profession ancienne (enfants handicapés), j'ai travaillé avec des psychanalystes, j'ai creusé la question et lu Freud.
    Avec ma fille, nous ne sommes ni à la fin ni au début mais ça continue. Nous sommes méditerranéens, le sang bouillonne en nous. De toute façon, elle a un garçon (7ans)qui la prolonge et qui m'illumine. Je lui dois cet être merveilleux qui enchante ma vieillesse. Quelle complicité existe entre lui et moi! Vous ne pouvez imaginer. Il faudrait que je transcrive pour mon blog tous ce que je note sur ces émerveillements qu'il m'apporte et que je note soigneusement.

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  3. Alors, je suis coupable du péché que je ne tolère pas chez les autres. J'ai mis mes propres angoisses dans votre bouche. Je vous demande pardon.

    Et vous êtes perspicace. Oui au début je me suis inquiété pour vous, mais voilà ce n'est que le sang qui bouillonne chez vous et chez moi, moitié méditerranéen.

    Être père, c'est un symbole important. L'amour familiale en est encore. Vous m'avez fait découvrir qu'il m'est encore important... Même quand je ne pensais plus pouvoir y croire. C'est toute une histoire.

    Oui, notez bien ces émerveillements. Ils sont précieux.

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  4. Je vous remercie de votre sympathie pour moi. Je vais suivre votre conseil : noter ce que mon petit-fils va dire ce week-end en voyant que, cette année, j'ai tondu ma pelouse en y laissant des zones d'herbes folles et de fleurs afin que les papillons, les abeilles, les grillons puissent avoir des espaces naturels pour y vivre. J'ai fait en quelque sorte du land-art. Je sais d'avance qu'il va apprécier. C'est d'ailleurs une idée qui vient de lui.

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