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mercredi 21 mars 2012

L'ETAT et les BANQUES

Avant 1973, le gouvernement français empruntait l'argent dont il avait besoin pour construire autoroutes, hôpitaux et autres infrastructures utiles au développement du pays, à la Banque de France. Cette banque centrale nationale prêtait au pays sans intérêt. Les rentrées d'argent conséquentes aux taxes et impôts permettaient le remboursement des emprunts. Ainsi étaient gérées en équilibre les finances de La France, comme celles d'un ménage dont les comptes sont bien faits.


En 1973, Georges Pompidou; Premier Ministre tout d'abord, puis Président de La République fit accepter une loi selon laquelle les banques privées pouvaient dorénavant prêter à l'Etat. Avec intérêts, bien évidemment. Et à partir du moment où l'on trouva des prêteurs, on se mit à dépenser ; quoi de plus naturel ? [Georges Pompidou, il faut le préciser, avait été directeur pendant plusieurs années de la Banque Rothschild.]

A quelle banque l'Etat français commença-t-il à faire appel pour ses premiers emprunts à des banques privées ? A la Banque Rothschild évidemment. La pratique se généralisa à d'autres banques et la dette augmenta. Plus la dette s'amplifiait, plus notre pays devenait financièrement fragile.

Un pays ainsi fragilisé pouvait devenir la proie des spéculateurs car, le prêteur peut toujours prétendre que vous aurez beaucoup plus de mal, d'année en année, à pouvoir rembourser votre prêt avec une dette qui s'accroît. Dans ces conditions, il se dit fondé de vous faire payer plus chers les intérêts que vous devez lui servir. On a vu récemment ces intérêts passaient de 2% à 10,15, et même 20%. C'est qu'à présent existe un marché de ces intérêts que l'on s'achète, que l'on se vend comme s'ils étaient une marchandise. Et l'on parle alors d'économie financière. La Bourse est presque exclusivement tournée aujourd'hui sur des transactions financières qui vont jusqu'à 90% de son activité.

Dans ce jeu, les agences de notation accélèrent et rendent folles les opérations des traders autour de la corbeille ou, mieux, sur le web car, de chez soi à New-York comme à Manille, vous pouvez passer des ordres de vente ou d'achat avec une rapidité stupéfiante. En quelques clics, les joueurs peuvent détraquer le monde, affamer des populations, ruiner les savoir-faire d'une nation.

Vous voyez donc qu'elle est la leçon à tirer. Autrement dit, éloignez-vous des Présidents de La République qui auraient trop d'accointances avec les Banquiers.

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