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jeudi 15 décembre 2011

Nous approchions de NOËL

Nous approchions de Noël. Nicolas allait commencer à effeuiller son calendrier de l'Avent, celui que sa maman lui avait acheté, le même que celui qu'elle effeuillerait elle-même avec ses élèves de Petite Section à l'école St Mathieu, à Grasse.

Il était tout excité dans la perspective des cadeaux, de l'Arbre de Noël et de la Crèche. Le solstice qui s'approchait, le retour des jours qui grandissaient au lieu de diminuer, lui donnait une énergie encore plus magnifique que celle qui le faisait bondir habituellement.

Il me fit donc ce cadeau, c'est-à-dire ce dessin que vous voyez ci-dessous. Nous étions le 30/11/2008.

J'en adore la schématisation, le choix des couleurs : rouge pour le dessin de la boîte, noir pour le lien et la ganse caractéristique. L'essentiel est saisi dans ce dessin rapide, sobre, mais tellement évocateur! Comme un logo. Il m'avait dit un peu après que le tracteur sur lequel je le traînais quelquefois était un Renault. Il avait reconnu le losange du logo de la marque Renault. Une vraie lecture du signe qui commençait à se mêler à celle des lettres et des mots.

Pour tout dire, voilà un cadeau qui m'avait réjoui! J'y décelais -comme pour ce qui concerne le logo de la marque automobile- une tendance à la schématisation, à l'abstraction signifiante.

Nicolas en 2011 ne s'est pas départi de cette attitude. Elle s'affine au contraire. Il renforce ses méthodes d'appréhension du réel. Il m'a d'ailleurs téléphoné il y a quelques jours pour m'indiquer comment nous allions opérer -c'est le mot qu'il employa- le soir du 24 décembre, lors du partage des cadeaux pour les petits comme pour les grands. Notamment avec mon arrière petit-fils qui croit toujours au Père Noël. Il faudra, m'a-t-il dit, respecter cette croyance à laquelle lui ne croit plus. Nous irons tous les trois dans la cuisine préparer un en-cas pour le Père Noël qui aura pour objet de le réchauffer. Cela donnera le temps au reste de la famille de placer les cadeaux au pied du sapin. Sitôt cette opération terminée, les deux garçons auront le droit d'entrer dans le séjour. Je resterai quant à moi un court instant encore en cuisine pour vider la tasse de chocolat chaud destinée au Père Noël, éplucher rapidement la clémentine et l'engloutir, puis avaler en vitesse la papillote qui doit compléter cette frugale collation.

J'adore cette complicité! J'adore que nous préparions ce coup ensemble! J'adore à l'avance de voir la tête que mon arrière petit-fils va faire en constatant que le Père Noël s'est régalé de ce que nous allons lui préparer!

Ne vous inquiétez pas pour moi : ce casse-croûte inopiné n'entamera en rien mon appétit pour la suite des opérations culinaires!
JOYEUX NOËL!

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