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samedi 4 juin 2011

Un braconnier? un contrebandier?

Lors de notre visite à ce segment de Loire où s'accumulent châteaux royaux ou privés, parc, forêts, plans d'eau, richesses lumineuses en vitraux, vaisselle, tableaux, tapisseries, meubles et histoires cruelles ou coquines, j'éprouvais un fol émoi à chercher, dans la boutique où s'achève toujours de façon mercantile un éblouissement que l'on voudrait garder longtemps encore en soi, un lieu où déposer en me cachant, un carton sur lequel je présentais MONTER LA VIE A CRU tout en donnant les coordonnées nécessaires à ceux qui auraient voulu le lire.

Pendant que mon épouse tournait et retournait entre les rayons présentant cartes postales, ouvrages historiques et autre souvenirs, je cherchais le moment et le lieux propices pour déposer mon carton. Il n'y eut qu'à Cheverny où j'agis un peu comme un contrebandier, un braconnier : le château est privé. Avais-je le droit de faire de la pub à l'intérieur de ce lieu?

Je verrai bien dans les jours qui viennent dans ma boîte mail si quelque responsable de ces lieux hauts en majesté s'offusque de cette délinquance de bas-étage : venir faire connaître un livre "torride, à ne pas mettre entre toutes les mains" là où la distinction et la retenue sont de mise.

Par contre, deux réceptionnistes d'hôtels dans lesquels nous sommes descendus ont été ravies de m'offrir leur banque où laisser ma trace. Elles ont même promis d'acheter l'ouvrage et d'aller visiter mon blog. Grand merci à elles deux dont je garde le souvenir vibrant.

Allez leur parler de moi. L'une, à l'Hôtel de Paris à Châtel-Guyon, l'autre à l'Hôtel de la Ferté à La Ferté St Cyr. Leurs yeux s'allumeront comme à mon passage!

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