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lundi 6 juin 2011

J'étais heureux en Val de Loire

Notre voyage au pays des châteaux m'exalta. Jeune auteur à peine émoulu, j'allais rencontré d'autres réalisations qui confortaient la mienne. J'allais comparer un temps parallèle à celui que je décris dans MONTER LA VIE A CRU, un roman fraîchement publié chez Mon Petit Editeur.
Je sentais en moi comme un sentiment de satisfaction naître à la pensée que je venais de réussir à coucher sur le papier 494 pages qui était devenues un livre. Un livre avec une 1° de couverture illustrant mon propos : une jeune femme tentant de calmer un étalon fougueux. Mais un livre avec aussi une 4° de couverture dans laquelle je situe historiquement et sociologiquement le contenu du roman. La voici :

Zelma et Hunt, personnages principaux de Monter la vie à cru, ne sont pas des êtres conventionnels.
Ils ont vécu intensément les dernières années de cette période faste que l’on a appelée « Les Trente Glorieuses ».
A cette époque, portée par un sentiment de puissance illimitée qui avait soulevé le monde économique, la société évoluait à grande vitesse. Les êtres s’exprimaient, et les femmes profitèrent des ouvertures qui s’offraient à elles.
Zelma et Hunt, au sein de cette explosion vitale et créatrice, eurent l’opportunité, voire l’intelligence, de s’affranchir des contraintes qui avaient ligoté leurs aînés. Leur grandissement fut une aventure, leur avancée une douloureuse exploration, mais combien épanouissante, valorisante, libératrice !
On ne peut qu’aimer ce couple : ils s’aimaient tellement l’un, l’autre.

Dans les hôtels où nous logions chaque soir, j'entrais en contact avec les réceptionnistes et leur demandais si je pouvais laisser sur leur banque un carton publicitaire concernant mon bouquin. Je me révélais alors à elles comme écrivain. Immédiatement le charme jouait. J'étais reconnu comme artiste et j'en étais tout étourdi. Nous parlions du livre, de son contenu, des problèmes qu'il abordait. Mais aussi de son héroïne, Zelma, et de Hunt son époux qui joue un grand rôle dans la libération sexuelle de son équipière, oserais-je dire.

Ma tête tournait du livre aux merveilles que je découvrais de Chambord à Cheverny, en passant par la copie de Zelma qu'était le guide qui nous enchanta lors de la visite du château d'Amboise. Savait-elle, cette charmante brune, que je venais de publier un ouvrage donnant le frisson, un ouvrage soulevant le voile des pratiques sexuelles de notre temps?

Le soir, je m'endormais sous les images des parcs et jardins merveilleux que j'avais arpentés dans la journée. M'envahissait un sentiment de force tranquille à être empreint de cette richesse que j'avais créée : un univers de fiction dans lequel mes pulsions se réalisaient. Finalement, à bien y réfléchir, n'était-ce pas une autobiographie rêvée que je venais d'écrire? Et dans ce voyage et de ces quelques contacts humains, ne tirais-je pas une vie transcendante, celle d'un écrivain flânant dans le Jardin de France, ce Val de Loire éternellement fleuri, en portant accrochées à la boutonnière, les 494 pages de son livre?

J'étais heureux en Val de Loire, écrin splendide pour MONTER LA VIE A CRU, un livre que vous pouvez commander sur Amazone, chez votre libraire ou chez l'éditeur : www.monpetitediteur.com/librairie.
Je vous en remercie par avance.



   








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