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samedi 8 mai 2010

CRASHING TOWERS (trio jazz)



J'étais dans mon jardin lorsque ma femme m'appela pour me montrer les images que la télévision retransmettait en direct. Il fallait bien s'exprimer après ce carnage. J'ai composé ce morceau pour manifester ma désapprobation et ma révolte.

6 commentaires:

  1. Un clin d'oeil en passant pour te dire que je te lis et t'écoute toujours et suis désolée de ne pas avoir le temps de laisser mon grain de sel, ces jours ci...
    Je t'embrasse et cours répéter dans quelques heures.
    En passant, bien que j'aie aimé ta pièce dans lequel j'entends aussi une grande tristesse, je suis incapable de regarder le clip qui accompagne ta musique, ayant perdu des gens que je connaissais au cours de cette tragédie insensée. Le 11 septembre 2001 est une date que j'essaie d'oublier, mais je n'y parviens pas... Mais après tout, paraît-il qu'on oublie pas : on s'habitue...

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  2. Je ne ressens pas la révolte dans ce morceau de musique que j'ai bien apprécié.

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  3. Tu sais, Rosette ou Rosie, c'est pareil que tu laisses ou pas des commentaires. C'est vrai qu'un blog prend énormément de temps et que nous avons des vies de fous comme tu le dis souvent. Un petit mot de temps en temps, ça fait tout de même plaisir.
    Je te prie de m'excuser pour les images du clip qui peuvent te rappeler de douloureux souvenirs. Tu vois, on fait toujours des bêtises sitôt que l'on veut "communiquer".
    Répète-bien, étourdie-toi : tu n'oublieras pas, non, mais tu peux t'habituer. Bonne chance pour votre spectacle.J'ai connu ça pas mal de fois, ce genre de trac. Le tout c'est de le laisser en coulisses dès que l'on est face au plublic! Bonne chance encore et, en plus, un mot bien français!

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  4. Non, en effet. Ce n'était pas une révolte que je voulais exprimer. Je faisais un constat, je marquais comme d'une pierre cette consternation que je ressentis en direct au moment des faits. Des faits incroyables, inconcevables. C'était trop gros pour que je ressente autre chose que de la consternation. Comment une nation comme les USA avec tous ses systèmes de surveillance pouvait-elle se laisser prendre ainsi?
    Mais tu vois, aujourd'hui je pense que cet attentat a marqué un virage dans le monde : nul n'est maintenat à l'abri de catastrophes gigantesques qui peuvent nous tomber sur la tête. Le volcan islandais, les bourses qui sont en train de craquer, etc. Je sens venir un violent retour de bâton pour nos orgueilleuses civilisations occidentales qui restent sous la férule du libéralisme au lieu de tirer les leçons de la crise. Je suis donc assez critique politiquement parlant et la révolte chez moi est plutôt tournée contre ceux qui bernent les peuples et qui font payer aux petites gens leurs erreurs et les délires de leurs idéologies.
    "Crashing Towers" pièce que j'ai écoutée avant de la poster m'était apparue en effet comme vide de révolte. C'est que déjà je pensais que le monde avait changé de mains. Ces mains, celles du 11 septembre, n'avaient pas plus d'honnêteté et de raison que celles qui, sciemment, avaient organisé la torture.
    Oeil pour oeil, dent pour dent, c'est une devise qui se situe aux antipodes de celle que je pourrais avoir si j'en avais une.

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  5. Ah, ce mot de Cambrone, je l'attendais de pied ferme! Merci, Georges! ;)

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  6. Oui, le mot de Cambrone, je le dis et c'est pour toi. Jusqu'à ce que tu gagnes. Après, mon vocabulaire deviendra un peu plus sélect. Promis.

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