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mardi 15 mars 2011

MERDE ALORS!

Moi qui croyais que les blogs n'étaient que des bouteilles à la mer qui ne rencontraient jamais de marins se morfondant sur une île déserte. Or, voici que l'un de ces pirates échoué à Marseille pour trois ans me fait signe par mail : il m'a retrouvé grâce à ce blog nommé de façon bien prétentieuse DELIRE! Vous croyez, vous, qu'un vieux monsieur puisse encore délirer?


Qui est ce pirate? Un vieux complice, un intellectuel bien trempé avec lequel nous ramions sur des flots nauséeux dans un centre dit de formation d'enseignants qui se spécialisaient. Qui se spécialisaient pour quoi? Pour enseigner. Alors pourquoi étaient-ils réputés enseignants? Qu'étaient ces gens qui avaient besoin de formation spéciale pour enseigner à des enfants handicapés, en difficultés? N'étaient-ils pas suffisamment enseignants? Considéraient-ils qu'enseigner à ce type d'enfants c'était autre chose que d'enseigner tout court?

Qu'importe. Mon complice pirate m'a retrouvé. Sur la plage du Prado à Marseille il a mis la main sur une bouteille rejetées là par les vagues, mon blog! Incroyable!

Fath Gérard. Ton nom et tout s'ouvre à nouveau sur notre jeunesse, un temps rêvé, un contact chargé de souvenirs. Tu travailles la clarinette? Je me démène avec mes logiciels et mes instruments virtuels, plus ma guitare vivante et ma voix que je fais rouler encore pour moi tout seul quand je ne tiens plus de hurler ce qui me tord les boyaux. Car, tu as raison, Gérard, tout n'est pas drôle dans notre monde. Et pourtant pour moi aujourd'hui est jouissif, puissant. Il va me conduire à mon prochain roman, un "délire" dans lequel l'un de mes avatars nommé Hunt Gram va revenir à 150 ans faire la classe dans la classe unique dans laquelle il avait exercé dans ses premières années d'exercice, vers 1955 je crois. Pénurie d'enseignant oblige : à force de supprimer des postes, le Service de l'Education, en 2084, recrute parmi ses retraités valides. Hunt Gram l'est ; c'est un cyborg, un "homme augmenté". Tu vois, toujours ce même délire de puissance chez moi. Mais je n'en dis pas plus. Faut pas casser le suspense du futur "School Fiction".

Ecris, écris-moi encore! Je veux savoir pourquoi un suivi médical même léger pour Christiane, pourquoi?

Dire que toi, l'Alsacien, tu es maintenant à respirer dans ma ville natale. Quel rapprochement de nouveau entre nos deux respirations, entre nos hologrammes qui flottent par-dessus les notions pour se donner la main, et rire, rire de ce qui nous faisaient importants et pourtant stériles!

Vivent les blogs, vive la toile qui réveillent un passé, une sympathie, une rencontre qui faisait de nous un jeton à deux faces.

A toi!

2 commentaires:

  1. Eh ! Pour une raison inconnue, ce soir, ai enfin accès à ton site... beaucoup de lecture à faire pour me remettre à jour... vive les bogues qui déboguent !

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  2. Ah! enfin Suzy te revoilà! Je savais bien que j'aurais encore ton style pour m'égayer! Que je suis heureux de t'avoir proche car, tu es vraiment, plus que véritablement une amie. Une amie de l'autre bout du monde où je me sentirais chez moi parce que c'est une autre tranche de mon coeur que l'on respire chez vous.

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