compteur

dimanche 14 novembre 2010

RETOUR D'UN MARIAGE A PARIS

Deux photos de ce voyage éclair à Paris où se mariait ma petite fille Laurence. Une fiesta très parisienne avec de nombreux participants travaillant dans le monde du spectacle comme elle. La mairie du XX° sous la pluie tout d'abord. Un temps d'attente, juste un peu avant la cérémonie, dans un café, ces cafés parisiens dont le charme n'est plus à dire. Nous avons envahi le bistrot d'enfants, de femmes en grande tenue, d'hommes magnifiques dans leur frac! C'était déjà la fête au mileu des autres consommateurs qui se réjouissaient à notre vue. Nicolas, mon petit fils - venu en avion à Paris depuis l'aéroport de Nice - avait un gilet sur sa chemise blanche et une cravate dont il n'était pas peu fier. La cérémonie sous des lustres et de grandes peintures sur les murs, une élue ceinte de tricolore, de la joie, du plaisir d'accompagner deux jeunes gens dans leur amour. Une sympathie, une empathie, un bonheur nous soulevant tous au-dessus des Parisiens du jour que nous croisions, eux courant vers leurs tracas et leurs affaires, nous courant vers le bonheur de ces deux êtres s'unissant, emplissant la rue de nos toilettes lumineuses.
Un apéritif d'honneur à la sortie de l'édifice majestueux et communal qui toujours rappelle la belle épopée du peuple français dans sa Révolution de 1789. La Commune est toujours sous-jacente dans Paris, même si on a ôté les pavés en croyant empêcher les Français de se soulever. En vain! Les Français ça vit, ça gueule, ça bouillonne. Toute cette troupe se dirigeant vers un lieu de délectation au champagne sur du saucisson, des rillettes, du fromage, toute cette troupe manifestait sous le crachin dans de petites rues qu'elle emplissait. La chaleur du comptoir, les sourires qui virevoltent, les embrassades avec des amis revenus depuis quarante ans et plus d'abscence. Premier bonheur pour chacun de rencontrer l'autre, de se présenter, de dire pourquoi celui-ci puis cet autre ont été invités, pourquoi leur amitié les a conduits là, dans ce bain de chaleur humaine!

Puis, le soir, dans le ventre de la péniche de ma fille aînée qui est accostée à demeure Quai d'Austerlitz - deux photos pour vous faire une idée- la fête! Tel assistant de tel réalisateur de cinéma, tel musicien de tel groupe, tel, tel, tel ... Tant et tant que la tête m'en tourne. Le champagne à flot, les petites surprises à déguster, la pièce montée et tout et tout. Et mon Nicolas dansant sur une estrade dont il fit sa scène, émerveillant de ses inventions corporelles à 7ans et demie tout ce beau monde du show-bizz, retournant de temps à autre vers sa grand-mère pour se faire remettre en place sa cravate sous son gilet.
Puis le retour en TGV dimanche soir vers notre Provence. Un TGV bondé de gens retournant vers Aix en Provence puis Cannes. Une foule aussi dense qu'une foule asiatique Gare de Lyon, et des trains , et des trains qui ramenaient dans les provinces tous ces gens venus à Paris passer le week-end prolongé du 11 novembre, date de cet armistice qui avait illusoirement mit fin à la Grande Guerre.
Que la France est belle lorsqu'elle se remet à vivre librement! Que la France m'émerveille lorsqu'elle est populaire et qu'elle prend à bras le corps l'amour, l'amitié, le boire et le manger des jours de fête, la convivialité et la générosité. Des jours comme ceux-là démontrent nos ressources. Il est temps que ce peuple parle à la place de ceux qui l'étouffent de leur turpitudes!

4 commentaires:

  1. Toujours plaisant de lire tes tranches de vie... eh oui ! J'y viens encore, entre deux boires et des brassées de linge...

    RépondreSupprimer
  2. bonjour!tu sais ce spectacle ,je le vois tous les jours ce matin,en allant chercher mon pain ,j'ai vu un train de peniches marqué la seine ,meme pas mon appareil photo ,ni mon tel!!donc ,je vais retrourner sur les quais ce soir pour voir s'il y en a qui se sont amarrer!!,tes photos!!
    il y a une peniche on dirait le pont du canal de saint denis ,et l'autre le pont d'epinay ,ou je prend mes photos
    merci !!pour cela ,j'espère que tu as passé un bon moment sur l'eau!!
    amitiés

    RépondreSupprimer
  3. Suzy! Quelle fidélité malgré tes charges nombreuses. Ce bébé va bien j'espère. Je vais aller voir. Mais sais-tu? A peine avoir quitté Paris dans la foule d'une fin de week-end prolongé et une nuit passée à Digne, nous voilà revenus à Grasse où nous devons garder Nicolas dont les parents ont des réunions le même soir dans des établissements différents. On ne les quitte plus car, bien sûr, ils étaient avec nous à Paris sur la péniche. Eux étaient venus en avion et nous en TGV.
    Bon courage Suzy!

    RépondreSupprimer
  4. La péniche est amarrée au Quai d'Austerlitz.Elle s'appelle Nénuphar. Nous avons fait une sacrée bamboula sur le bateau qui tangait dans tous les sens!

    RépondreSupprimer