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jeudi 24 juin 2010

CE N'EST QU'UN AUREVOIR !



Oui, mes frères et mes soeurs, j'ai pensé à vous avant de quitter la civilisation pour deux mois et rejoindre la montagne corse. Pas d'internet là-haut. Que les sonnailles des ânes, des chèvres et quelques coups de fusil tirer en l'air pour fêter un mariage, un bonheur ordinaire. Les chants polyphoniques aussi que les bergers du village viennent répéter autour de la fontaine le soir, juste sous ma fenêtre.
Nous devions partir le 16/06 et puis mon épouse a fait un infarctus : quatre ressorts et un bon nettoyage des coronaires! Des médicaments qu'il faudra prendre maintenant jusqu'à la fin.
Nous partons le 5/07 de Marseille. Une traversée de nuit sur un cargo, Le Kalliste. Une cabine avec hublot et dès 7h du matin, petit déjeuner sur la place St Nicolas à Bastia.
La photo qui illustre le morceau que je vous chante, je l'ai prise l'an dernier dans le niveau du bas avec ces grandes pierres qui ont été posées sur les caves voutées du niveau inférieure. Au-dessus, les sols sont du plancher de châtaigniers, de grosses planches grossières. Et plus haut encore, un immense grenier où l'on faisait sécher les châtaignes et tout un tas d'autres fruits pour l'hiver. Il y a une cheminée dans la cuisine au premier niveau. Mais en été, c'est plutôt barnecue dehors pour la nombreuse famille qui nous rejoint dès la mi-juillet.
Nous tâchons de conserver tout son caractère à cette vieille maison bien que nous ayons introduit malgré tout un certain confort, notamment pour tout ce qui est sanitaire. A ce sujet, si les aïeux revenaient ils auraient de drôles de surprises!
Bonnes vacances à toutes et à tous et excusez mon long silence : j'ai profité de ce temps où j'étais absent pout terminer le premier jet d'un roman de 702 000 caractères sans compter les espaces. Maintenant il va me falloir élaguer, affiner, reconstruire certains passages. Je me vois déjà sur une vieille table de châtaignier avec autour de moi tous mes dictionnaires que je ne manque pas d'emporter avec moi. J'aurai aussi tout ce qu'il faut pour peindre et dessiner avec mes petits-enfants. Pour finir, j'ai quantités d'émissions de France Musique et de France Culture enregistrées ou en podcast. Et puis je vais retrouver mon copain César qui a mon âge et qui est berger. Peut-être m'emmènera-t-il avec lui au moins une fois pour aller retrouver ses deux juments qui, au printemps, montent seules en montagne, juste en face de notre village.
Je vous adore tous et toutes.
Respirez! Respirez fort : vous sentez l'odeur du maquis?

4 commentaires:

  1. Contente d'avoir enfin des nouvelles fraîches et rassurantes! Bonnes vacances à tous.

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  2. Merci Quinquabelle. Susceptible comme je le suis, j'avoue m'être senti ulcéré quelquefois. Sans doute ai-je eu tort car te voilà attentive.
    Je croyais avoir rompu avec le monde du blog, mais il me rattrape. Nous nous "reverrons" en septembre. A moins que, descendant sur la plaine orientale, je me rende à l'office du tourisme de Moriani où l'on peut se connecter sur internet. Pour vous faire un petit coucou et prendre de vos nouvelles.
    Merci et bonnes vacances à toi et à tous les tiens.

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  3. C'est bien sympa cet au-revoir en chanson.
    Bonne traversée lundi et très bel été en Corse. Agréables moments en perspective avec ceux qui te sont chers dans cette maison de caractère que tu as refaçonnée de tes mains.
    Tu vas faire la part belle à la réécriture de ton roman; créer du rythme, faire sonner les mots, l'activité en soi a quelque chose de jubilatoire et tu es passé maître dans cet art.
    Salutations au copain César, redis-lui à quel point son île est belle.
    Je t'embrasse ainsi que Josiane.
    Katrine

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  4. Merci, merci Anonyme-Katrin.Je vais tâcher de donner forme à tous tes voeux!
    Merci des bisous pour Josiane et bons vents à toi aussi lorsque tu vas partir.
    A bientôt!

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