compteur

mardi 23 octobre 2012

Poème d'Automne

Un instant grandi par une vie différente

on garde comme une aigreur morose
à la perte absolue et définitivement infinie.

On cherche alors dans des musiques, au recoin d'un bois,
par le biais d'un sourire,
à recréer le mystère.

Mais tout reste clos : paupières, lèvres, bras.

On referme ses mains sur du sable qui glisse
et l'on écoute en son arbre
           craquer les pleurs
      du peu de fibres qui restent
      enfermées dans le souvenir.

                 Poème d'antan



Georges Lautier

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire