Tournez, tournez, Moulins à Vent de mes douleurs. Chaque tour de vos ailes creuse encore plus ma peine.
Je m'accroche aux pans déchirés de vos voiles et ma tête vire, vire à suivre les sillages de vos efforts qui restent sans espoir. Plus de grain à moudre, plus d'âmes à sauver! Que ma déchéance que vous ne pouvez élever jusqu'à ce qu'elle devienne sainteté.
Je détourne mon regard de vos tentatives vaines. Vous ne pouvez plus rien pour moi! Laissez-moi tenter de trouver le chemin de l'effacement solitaire, de l'oubli strident qui tire une flèche à jamais.
A jamais la dissolution de l'être qui perd peu à peu ses ailes et n'offre plus de prise aux vents.
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