samedi 17 septembre 2011
La recherche qui m'occupe aujourd'hui
J'ai quitté le village où j'ai passé plus d'un mois et demi cet été en ayant fait une découverte sensationnelle dans les derniers jours de mon séjour. Il s'agit d'un élément capital pour le roman que je suis en train d'écrire. Un vestige d'une tour Giovanelli dont les photos (0363, extérieur) (0367, intérieur) que j'ai réalisées le jour de mon départ se trouvent ci-dessus.
Nous circulions lentement en voiture sur une route très peu fréquentée au-dessous de Perelli en Castagniccia lorsqu'une croix évidée dans le mur d'une ruine attira mon attention. Vous voyez distinctement cette croix sur la première photo. Avouez que sa forme est particulière. Ma femme s'exclama à mon côté : "Une meurtrière!" En effet, la deuxième photo prise dans un axe opposé montre bien la place que prenait celui qui était placé derrière cette meurtrière pour défendre l'édifice.
Les Giovanelli n'étaient rien moins que des moines franciscains appliquant strictement les préceptes de François d'Assise. Ils sont à rapprocher de ceux que Umberto Eco met en scène dans son roman Le nom de la rose qui a fait l'objet d'un film tourné par Jean-Jacques Annaud. Ils étaient opposés aux sacrements et notamment celui du mariage. On les accusait pour cela de comportements sexuels sataniques.
Leur groupe avait pris naissance en Corse du Sud. Ils y furent persécutés et s'enfuirent vers le Nord de l'Île dans une vallée étroite, celle de l'Alésani.
C'est dans cette vallée qu'est située la maison natale de mon épouse. Nous nous y rendons chaque été depuis 45 ans. Et c'est cette année que je me suis aperçu, après l'avoir découverte tout à fait par hasard au détour d'un virage, que nous pouvions apercevoir cette tour en ruine depuis Terrivola, le hameau où nous habitons .
Casale, le hameau où se dresse l'ancienne tour, est de l'autre côté de la vallée. Nous n'y allons que très rarement et c'est tout à fait fortuitement que ce jour-là nous passions par là.
Or, travaillant à la rédaction d'un nouveau roman après MONTER LA VIE A CRU, j'avais besoin d'avoir à ma disposition quelques éléments concrets concernant les Giovanelli dont je connais depuis longtemps l'existence. Je vais placer dans cette tour un épisode capital du roman qui va s'achever là, alors qu'il commence dans le village où j'ai enseigné en tant qu'instituteur de classe unique débutant, mais sur le continent. Ce nouveau roman a pour titre SCHOOL FICTION. Il n'a rien à voir avec le premier cité qui est toujours en vente chez AMAZON, que vous pouvez aussi commander chez votre libraire ou directement chez l'éditeur : www.monpetitediteur.com
Dans ma prochaine contribution à ce blog, je vous indiquerez les raisons qui me font terminer mon nouveau roman dans cette vallée isolée et difficile d'accès à la rencontre du passé des Giovanelli.
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