Un instant grandi par une vie différente
on garde comme une aigreur morose
à la perte absolue et définitivement infinie.
On cherche alors dans des musiques, au recoin d'un bois,
par le biais d'un sourire,
à recréer le mystère.
Mais tout reste clos : paupières, lèvres, bras.
On referme ses mains sur du sable qui glisse
et l'on écoute en son arbre
craquer les pleurs
du peu de fibres qui restent
enfermées dans le souvenir.
Poème d'antan
Georges Lautier
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