Au-delà d'un monde sanglant et rouge
se cache l'étincelle vers laquelle je tends.
A tendre les bras vers elle, je m'épuise,
je liquéfie ma pensée,
je me déverse en espérance folle.
Mais j'ai l'impression d'avoir touché la bonne porte
d'un doigt à peine effleurant.
Ni ses cheveux, ni son rire ne sont à ma portée
mais je construis un rêve
qui pour l'instant est un puzzle.
Va s'effaroucher mon oiseau sauvage
par ce que je suis de farouche
et de révolté, d'explorateur de l'extrême?
J'hésite encore à serrer ma proie
dont le cœur palpite à peine
sous son manteau de plumes.
Georges Lautier
Poème d'aujourd'hui
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