Le parc est d'un ouaté doux au dehors.
Gazon entiédi de soleil matinal.
Les doigts noués des arbres plaquent leur dessin
aux carreaux miroitants
qui gênent mon passage à l'évasion verte.
Ombre humide que gagne le clair du matin.
Des tâches mouvantes d'oiseaux vifs
percent le voile immobile.
L'homme du jardin va,
la voiture du livreur vient.
Des blouses bleues de service
en jupons glissent.
Toutes les besognes, tous les petits métiers
s'affairent et trottinent en volutes légères.
Et tout de calme s'envahit.
Il n'y a que ces lourdes masses à cigarette
pour croire à la pesanteur de l'esprit.
Alors que l'essor n'a d'ailes
que d'âme et de cœur.
Georges Lautier
Poèmes d'Antan
lundi 24 octobre 2011
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