J'habitais, de ce temps, un pays ; un pays qui devait avoir des frontières,
un pays qui pouvait avoir une histoire.
De ce temps, je n'habitais pas une planète, non :
j'étais enfermé dans les frontières et l'histoire du pays que j'habitais de ce temps.
De ce temps, les frontières ; de cet autre, l'histoire.
De tous temps, un pays que j'habitais alors
et par mégarde du hasard.
Pourtant,
il fallut bien que je m'y fis ;
ils firent tant que je m'y fixai.
Et les frontières devinrent douane
et, l'histoire, passé.
Donc, j'habitais de ce temps un pays
qui devint : mon pays.
Pourquoi,
puisque tout était fortuit,
voulait-on que j'en fasse ma patrie?
( " Poèmes d'antan" - non daté)
lundi 23 avril 2012
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