Je disais qu'un couple a bien d'autres raisons que le sexe pour rester uni. Les enfants qui en sont issus - jusqu'aux petits-enfants d'ailleurs - sont un ciment indestructible. L'affection, la protection, l'entraide, la sympathie sont des sentiments qui fondent l'amitié en général ; mais ils peuvent aussi bien se retrouver comme liants du couple. Les idées, les goûts artistiques et culturels, les orientations politiques et sociales ouvrent un champ infini aux discussions et aux échanges. La partage de la connaissance, du savoir, les informations que l'on s'apporte l'un à l'autre sur tel ou tel autre problème scientifique, médical, sociétal fondent le couple dont les membres vivent alors en symbiose et comme une équipe en action.
Le respect mutuel reste l'essentiel à préserver pour que perdure un couple. La complicité également. La liberté de chacun quant à elle justifie que l'on reste aux côtés de celle ou de celui que l'on estime, que l'on aime, précisément dans les moments ou l'autre vit une tranche de vie qui lui appartient personnellement.
Demeure pourtant un domaine qui empoisonne quelquefois les relations dans le couple : le sexe. Notre culture, chrétienne dans ses fondements, fait, de ce qu'elle appelle la fidélité, un carcan.
Et pourtant, si la sexualité devenait un espace de plaisir, de découvertes que l'on partagerait avec son compagnon, sa conjointe? Ne démontrerions-nous pas qu'ainsi nous nous éleverions dans la compréhension des problèmes que posent les relations humaines dans l'un des domaines des plus intimes qui soient? Comment continuer aujourd'hui à exercer une tyrannie violente sous prétexte d'amour sur la personne soi-disant aimée en refusant l'autonomie sexuelle de celle-ci?
Zelma et Hunt, le couple mis en scène dans MONTER LA VIE A CRU, s'aventurent sur ces chemins douloureux mais épanouissants. Vous pourrez découvrir ce que cela coûte de s'affranchir en lisant ce roman de Georges Lautier.
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jeudi 23 juin 2011
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