Zelma, qui n'a jamais pu voir le visage de celui qui la fit vivre et jouir dans les pages de MONTER LA VIE A CRU, ne me reconnut pas, bien sûr. Mais j'avais été tellement attentif à ce qu'elle nous racontait de la vie de ce château que, souvent, son regard se portait sur moi.
Je me suis troublé à plusieurs reprises lors de ces moments de délice et elle devina mon émotion. Elle s'en servit même tout au long de la visite. A chaque fois que son regard se posait sur moi, je frissonnais; elle souriait, certaine qu'elle avait en elle les raisons de me donner le vertige. Mais elle ne pouvait savoir que j'étais son auteur.
Elle avait tellement changé! Elle était brune aujourd'hui, en jean, emmitouflée dans un veston, une grande écharpe autour du cou. Un vent fort faisait danser les oriflammes du château et valser ses cheveux mi courts, mi longs. Mince, toujours aussi mince Zelma!
Il fallut bien que la visite s'achève. Je passais devant elle sans savoir s'il fallait donner un pourboire aux guides officiels. Je vis des personnes du groupe le faire. Je revins donc vers elle et, dans sa main ouverte, je lâchais ma pièce. C'est alors que je ressentis qu'elle cherchait un contact avec la mienne et je sentis sa chair chaude entrer en contact avec la mienne.
Je suis redescendu dans la ville par la tour cavalière - une curiosité du château d'Amboise - . J'avais revu Zelma! J'avais revu Zelma! Amboise était bien un château royal et, cette portion de Loire entre Orléans et Tours, un lieu propice à l'amour.
Voulez-vous connaître Zelma? Elle vous étonnera par les libertés qu'elle prend.
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