Un instant grandi par une vie différente
on garde comme une aigreur morose
à la perte absolue et définitivement infinie.
On cherche alors dans des musiques, au recoin d’un bois,
par le biais d’un sourire,
à recréer le mystère.
Mais tout reste clos : paupières, lèvres, bras.
On referme ses mains sur du sable qui glisse
et l’on écoute en son arbre
craquer les pleurs du peu de fibres
qui restent enfermés dans le souvenir.
lundi 11 avril 2011
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