de liberté acquise à gravir
et qu'il faut mâcher avant d'atteindre
ces fleurs fraîches aux corolles de fillettes.
La tête me manque et se vide à mes pieds
tremblotants, fébriles,sans force d'avoir été trop distendus.
Me revient ce grand appel d'abîme
que je sonde et où je me perds de descendre.
Vite la corde! Vite l'échelle! Vite le treuil!
me hissant à bout de filin.Pour revoir le vert des près,
la haie bourgeonnante de pioux-pioux,
l'eau de glace fondue rincer les cailloux moussus.
Pour glisser ma main à l'altitude de cette vraie jeunesse
parce que sans âge et sans mode.
04/05/1964 [Poèmes d'antan]
Il est joli ce poème d'antan !
RépondreSupprimerJe suis venu faire un petit tour suite à la publicité "agressive" ;)) que j'ai reçue sur mon blogue.
Bravo pour votre publication, en passant, et bon succès à ce roman.
s.h.