vendredi 21 mai 2010
POUR UN BISOU DE QUAT' SOUS (paroles)
Pour lire plus facilement, faites click gauche sur le texte.
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Merci de votre attention.
POUR UN BISOU DE QUAT' SOUS (chanson de Georges Lautier)
Seriez-vous diposée à jouer l'héroïne de cette chanson? Jusqu'où iriez-vous dans les divers types de bisous possibles?
POUR UN BISOU DE QUAT' SOUS (version instrumentale)
L'une des versions instrumentales de la chanson est présentée ici dans un style que l'on pourrait qualifier de "Caraïbes". Beaucoup de percussions comme celles que l'on obtient -et qui sont mélodiques- de ces tonneaux de métal que les jamaïcains accordent patiemment. Un effet "écho" que j'ai trouvé dans ma boîte à outils permet de faire rebondir les sons en donnant l'impression que l'on a affaire à un orchestre de steel drums.
mercredi 19 mai 2010
FEMMES (paroles de la chanson qui suit)
Voici les paroles de la chanson qui suit.
Pour lire plus facilement, faites click gauche sur le texte.
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FEMMES (chanson de Georges Lautier)
Suzy Wong a posté un billet sur son blog qui indique qu'un évêque québecois demandait des poursuites judiciaires contre les femmes qui avortaient. Pour soutenir sa révolte et appuyer ce combat, alors que certains en France pensent revenir sur ce droit qu'a donné la loi WEIL, j'ai ressortit cette chanson de mes cartons. Excusez la prise de son. Mais pour que vous puissiez découvrir le texte, je vais comme à l'accoutumée vous fournir aussi les paroles.
lundi 17 mai 2010
Communication
Je viens d'être censuré tout à fait normalement par YouTube qui a trouvé que les illustrations qui accompagnaient ma chanson Ah! Les têtons! contenaient des éléments heurtant les principes régissant les usages en vigueur sur ce site. Ils sont maîtres de leur outil, c'est leur droit.
Je me demande maintenant si un texte comme celui qui suit (Le système éducatif) ne va pas être sanctionné aussi. Auquel cas je serais exclu définitivement ou puni pendant six mois.
Dans ces conditions, je ne puis continuer à partager librement le produit de ma production et de ma réflexion. Je pensais que le bandeau de protection pouvait suffire à avertir les passants. En fait, il doit exister une machine qui scrute les titres, les contenus. En l'occurence elle a dû découvrir les seins nus que j'avais mis en illustration de ma chanson, les mêmes seins nus que ceux qui se trimballent sans soutien-gorge sur toutes les plages de France en été ou dans tous les musées ouverts aux scolaires.
Je vous laisse donc me donner votre avis sur la poursuite de mon activité de bloggueur que je commençais d'ailleurs à trouver très prenante et me prenant beaucoup de temps.
A vous lire dans les commentaires.
Merci.
Georges à toutes et à tous!
Je me demande maintenant si un texte comme celui qui suit (Le système éducatif) ne va pas être sanctionné aussi. Auquel cas je serais exclu définitivement ou puni pendant six mois.
Dans ces conditions, je ne puis continuer à partager librement le produit de ma production et de ma réflexion. Je pensais que le bandeau de protection pouvait suffire à avertir les passants. En fait, il doit exister une machine qui scrute les titres, les contenus. En l'occurence elle a dû découvrir les seins nus que j'avais mis en illustration de ma chanson, les mêmes seins nus que ceux qui se trimballent sans soutien-gorge sur toutes les plages de France en été ou dans tous les musées ouverts aux scolaires.
Je vous laisse donc me donner votre avis sur la poursuite de mon activité de bloggueur que je commençais d'ailleurs à trouver très prenante et me prenant beaucoup de temps.
A vous lire dans les commentaires.
Merci.
Georges à toutes et à tous!
PANAMA (chanson folle de G. Lautier)
Voici les paroles de la chanson qui suit.
Click gauche pour agrandir le texte.
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Panama (chanson folle)
Cette chanson complètement surréaliste est peut-être ma dernière participation au jeu des blogs. Je vais vous raconter après cela pourquoi. Vous aurez les paroles de la chanson, promis.
Le système éducatif
Le système éducatif garde-t-il toute sa pertinence tant qu'il demeure système? Ne devrait-il pas devenir plutôt sytémique? Conduire l'enfant à la conscientisation de sa nouvelle nature humaine qui devient symbiotique (cf. Joël de Rosnay)?
Pour cela peut-il continuer à reposer sur les hiérarchies, s'appuyer sur l'analytique exclusivement, favoriser les prises de pouvoir, les luttes personnelles, utiliser des méthodes obsolètes et, pire, pas de méthode du tout, sinon des habitudes et des tics professionnels, ne faire que se répéter et ne fabriquer que des "héritiers" en permettant aux enfants de ceux qui contribuent à son fonctionnement d'obtenir les meilleurs places?
Le système scolaire garde-t-il une fonction éducative, demeure-t-il le lieu de l'apprentissage quand il expose seulement les savoirs sans les faire conquérir, en ne facilitant aucune communication au niveau des notions, lui qui ne sait qu'organiser des voyages scolaires calqués sur ceux que l'on propose aux adultes pour leurs loisirs?
Le terme même de système éducatif referme cet objet sur lui-même, l'éloigne toujours plus de ce que l'on appelle aujourd'hui un être, un être vivant puisqu'on sait le vivant se complexifiant, évoluant, se transformant, impliquant le chaos producteur d'ordre alors que l'Université est toujours bien ordonnée et, comme la charité, commence par elle-même dans les hiérarchies qu'elle a inventées et dans lesquelles elle enferme les savoirs qu'ainsi elle confisque.
Pour cela peut-il continuer à reposer sur les hiérarchies, s'appuyer sur l'analytique exclusivement, favoriser les prises de pouvoir, les luttes personnelles, utiliser des méthodes obsolètes et, pire, pas de méthode du tout, sinon des habitudes et des tics professionnels, ne faire que se répéter et ne fabriquer que des "héritiers" en permettant aux enfants de ceux qui contribuent à son fonctionnement d'obtenir les meilleurs places?
Le système scolaire garde-t-il une fonction éducative, demeure-t-il le lieu de l'apprentissage quand il expose seulement les savoirs sans les faire conquérir, en ne facilitant aucune communication au niveau des notions, lui qui ne sait qu'organiser des voyages scolaires calqués sur ceux que l'on propose aux adultes pour leurs loisirs?
Le terme même de système éducatif referme cet objet sur lui-même, l'éloigne toujours plus de ce que l'on appelle aujourd'hui un être, un être vivant puisqu'on sait le vivant se complexifiant, évoluant, se transformant, impliquant le chaos producteur d'ordre alors que l'Université est toujours bien ordonnée et, comme la charité, commence par elle-même dans les hiérarchies qu'elle a inventées et dans lesquelles elle enferme les savoirs qu'ainsi elle confisque.
samedi 15 mai 2010
L'enfant sodat (version instrumentale)
La version instrumentale de la chanson est plus sèche, plus dure. Plus combative.
Qu'en pensez-vous?
L'ENFANT SOLDAT (chanson de Georges Lautier)
Insoutenable concept! J'allais allumer mon barbecue avec de vieux journaux et je suis tombé sur la photo d'un enfant soldat. Je n'ai pu résister à l'envie de manifester mon horreur. Par une chanson, un mode d'expression que j'affectionne. Que cette chanson fasse le tour de la terre et me revienne chargée de la certitude que les prochains enfants soldats auront compris qu'il est légitime de retourner leur fusil vers ceux qui font fi de la vie d'un enfant!
vendredi 14 mai 2010
L'enfant soldat (paroles)
Pour lire plus aisément le texte, faites click gauche dessus.
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jeudi 13 mai 2010
DON'T EXPLAIN (Billie Holiday)
Non, je ne m'explique toujours pas pourquoi la voix douloureuse de Billie Holiday me donne le frisson. DON'T EXPLAIN, son leit-motiv, lui a fait perdre pied maintes fois et elle s'est laissée berner par nombre de salauds qui l'exploitaient.
Billie, l'écorchée vive!
Ma guitare pleure avec elle!
mercredi 12 mai 2010
Le concept d'usure
L'époque est révolue où la relation entre les êtres primait sur leur moi. A l'ère du choix, des choix multiples, ce qui importe c'est celui qui choisit et non pas ce qu'il choisit ; ce choix étant d'ailleurs renouvelé, changeant, se réalisant dans des domaines et à des niveaux toujours nouveaux. S'il existe une relation, elle réside dans un lien au monde infini des possibles. Mais il vaudrait beaucoup mieux parler d'ailleurs d'une ouverture du moi au monde tel qu'il se construit chaque jour et évolue.
En fait, il n'y a d'usure que dans la quête d'une pérennité. Or, les relations impliquant l'obligation d'être pérennes ne sont plus au centre des préoccupations des humains aujourd'hui. Avec elles disparaît le concept d'usure. Cet univers obsolète de liens, de noeuds, d'attaches, de codes parentaux et sociaux laisse la place à un autre concept, celui d'expansion du moi.
Curieusement, ce moi qui semblait se libérer et gagner en autonomie en tournant le dos à la relation, va tout de même avoir besoin du regard de l'autre (sinon de l'autre lui-même) en se lovant au coeur de la tribu. On sait, depuis Maffesoli, que l'on est à l'ère de la conformation par rapport à un groupe. On peut appartenir à la tribu des intellos-écolos qui fréquentent les cinéma d'art et d'essai ou à celle des maîtres-chiens type Pick Bool. Dans ces tribus, le moi est soutenu, il s'affiche, il se reconnaît. Il parle le même langage que les autres membres de la tribu, utilise les mêmes codes vestimentaires par exemple. La relation, si elle existe, ne s'effectue qu'en direction des valeurs de la tribu, pas envers ses membres : c'est la défnition même d'une organisation de type tribal.
On peut, au fil du temps qui passe, se trouver de bonnes raisons pour changer de tribu, s'affilier à une tribu dissidente ou opposée. De là l'éclatement des étiquettes et l'émergence continue de groupes musicaux toujours nouveaux. Cette quête renouvelée, constante, répétée, hystérique peut, à la limite, ne plus vouloir rien dire. Il n'empêche : elle fonde l'existence du moi aujourd'hui, moi dont l'expansion est la valeur centrale.
Voilà pourquoi sans doute les couples ne durent pas très longtemps et que ceux qui avaient choisi la pérennité se fissurent pour laisser apparaître des mois revendiquateurs, des mois en quête d'expansion.
Le blog est le lieu de prédilection de ce nouveau genre de vie que le consumérisme, la conformation, la revendication à une existence autonome, ont créé. Le moi s'y expanse. Et c'est son but unique.
En fait, il n'y a d'usure que dans la quête d'une pérennité. Or, les relations impliquant l'obligation d'être pérennes ne sont plus au centre des préoccupations des humains aujourd'hui. Avec elles disparaît le concept d'usure. Cet univers obsolète de liens, de noeuds, d'attaches, de codes parentaux et sociaux laisse la place à un autre concept, celui d'expansion du moi.
Curieusement, ce moi qui semblait se libérer et gagner en autonomie en tournant le dos à la relation, va tout de même avoir besoin du regard de l'autre (sinon de l'autre lui-même) en se lovant au coeur de la tribu. On sait, depuis Maffesoli, que l'on est à l'ère de la conformation par rapport à un groupe. On peut appartenir à la tribu des intellos-écolos qui fréquentent les cinéma d'art et d'essai ou à celle des maîtres-chiens type Pick Bool. Dans ces tribus, le moi est soutenu, il s'affiche, il se reconnaît. Il parle le même langage que les autres membres de la tribu, utilise les mêmes codes vestimentaires par exemple. La relation, si elle existe, ne s'effectue qu'en direction des valeurs de la tribu, pas envers ses membres : c'est la défnition même d'une organisation de type tribal.
On peut, au fil du temps qui passe, se trouver de bonnes raisons pour changer de tribu, s'affilier à une tribu dissidente ou opposée. De là l'éclatement des étiquettes et l'émergence continue de groupes musicaux toujours nouveaux. Cette quête renouvelée, constante, répétée, hystérique peut, à la limite, ne plus vouloir rien dire. Il n'empêche : elle fonde l'existence du moi aujourd'hui, moi dont l'expansion est la valeur centrale.
Voilà pourquoi sans doute les couples ne durent pas très longtemps et que ceux qui avaient choisi la pérennité se fissurent pour laisser apparaître des mois revendiquateurs, des mois en quête d'expansion.
Le blog est le lieu de prédilection de ce nouveau genre de vie que le consumérisme, la conformation, la revendication à une existence autonome, ont créé. Le moi s'y expanse. Et c'est son but unique.
mardi 11 mai 2010
C'EST LE SPLEEN
C'est le spleen, c'est le spleen, mesdames!
Voulez-vous d'un gars devenu sourd à avoir tout entendu? Accepteriez-vous d'adresser un sourire à un rigolo qui ne boit même plus, à un infirme qui titube parce qu'il ne voit pas où il met les pieds : tant de crottes jonchent les trottoirs!
C'est le spleen, c'est le spleen, mesdames! Le spleen d'un soir de pluie où le tonnerre gronde.
Qu'aviez-vous? Une maison, une auto, une femme plus quelques autres en cachette? Vous n'avez plus rien? Ah! Il fallait en garder pour les mauvais jours de cet enthousiasme conquérant! Vous pleurez après vos triques à répétition, hein, c'est ça?
Le spleen, madame, ça vous prend quand vous entrouvrez la porte et que vous avez beau regarder dans tous les coins, en vain. La vie s'est fait la malle : la fenêtre est encore entrouverte et ça schlingue son parfum envolé.
C'est le spleen, mesdames!
Voulez-vous d'un gars devenu sourd à avoir tout entendu? Accepteriez-vous d'adresser un sourire à un rigolo qui ne boit même plus, à un infirme qui titube parce qu'il ne voit pas où il met les pieds : tant de crottes jonchent les trottoirs!
C'est le spleen, c'est le spleen, mesdames! Le spleen d'un soir de pluie où le tonnerre gronde.
Qu'aviez-vous? Une maison, une auto, une femme plus quelques autres en cachette? Vous n'avez plus rien? Ah! Il fallait en garder pour les mauvais jours de cet enthousiasme conquérant! Vous pleurez après vos triques à répétition, hein, c'est ça?
Le spleen, madame, ça vous prend quand vous entrouvrez la porte et que vous avez beau regarder dans tous les coins, en vain. La vie s'est fait la malle : la fenêtre est encore entrouverte et ça schlingue son parfum envolé.
C'est le spleen, mesdames!
lundi 10 mai 2010
TALION D'AMOUR (ex : Piano 6)
Ce morceau est en quête de titre. Jusqu'à maintenant il s'est appelé Piano 6 parce qu'il est le sixième dans une série qui va jusqu'à 8. Dans cette série, certains des morceaux, en plus de leur n° ont un sous-titre. Ce n'est pas le cas de Piano 6.
Quel sous-titre lui donneriez-vous?
Suzy Wong m'a proposé Talion d'amour. Je l'ai adopté d'emblée. Voilà pourquoi le titre a changé. Merci Suzy qui a tout compris!
Nota : Les photos sont extraites d'un album intitulé : "Chez le jardinier-compositeur".
samedi 8 mai 2010
CRASHING TOWERS (trio jazz)
J'étais dans mon jardin lorsque ma femme m'appela pour me montrer les images que la télévision retransmettait en direct. Il fallait bien s'exprimer après ce carnage. J'ai composé ce morceau pour manifester ma désapprobation et ma révolte.
ANNONCE
Je vais bientôt, comme Marc Aurèle, rédiger des notes personnelles qui n'auront rien d'un journal intime, qui seront simplement destinées à me conduire de manière très stoïque dans un univers particulier dans lequel je vais débarquer sous peu. Je serais mêlé à des quidams sclérosés par les habitudes, enfermés entre une poignée de gens vivant à la petite semaine que je ne veux pas effrayer une fois encore au point qu'ensuite ils sortent les couteaux pour ne plus entendre cette voix qui me brûle par orgueil. Je vais m'humilier, disparaître, camoufler mes flammes, garder en moi mes révoltes. Je vais taire mon égo et, pour y parvenir, disparaître dans des forêts profondes, des mers tourmentées. Que l'on perde le son de mes pas, le bruit de ma langue. Que l'on oublie mon ardeur prégnante, mon regard acéré.
Je veux, il le faut absolument, devenir invisible tellement mon aspect sera enfin tolérable.
Les notes personnelles que prenait chaque jour Marc Aurèle, lui qui aimait le genre humain, l'aidaient à toujours mieux se comporter dans sa gouvernance de l'Empire romain. Il est nécessaire pour moi, en faisant de même, de parvenir à l'inverse. C'est-à-dire à faire s'étioler mon besoin de dominer, d'enseigner, de montrer la voie, de faire péter ma gueule.
C'est fini le temps des tempêtes pour moi. J'entre en réclusion.
Mais je vais y vivre d'ardentes choses. De l'intérieur, dans cet absolu qui m'habite aussi. J'ai choisi ce passage pour finir ma vie de galères. Je voudrais arriver serein là où, après, plus rien n'existe.
Je veux, il le faut absolument, devenir invisible tellement mon aspect sera enfin tolérable.
Les notes personnelles que prenait chaque jour Marc Aurèle, lui qui aimait le genre humain, l'aidaient à toujours mieux se comporter dans sa gouvernance de l'Empire romain. Il est nécessaire pour moi, en faisant de même, de parvenir à l'inverse. C'est-à-dire à faire s'étioler mon besoin de dominer, d'enseigner, de montrer la voie, de faire péter ma gueule.
C'est fini le temps des tempêtes pour moi. J'entre en réclusion.
Mais je vais y vivre d'ardentes choses. De l'intérieur, dans cet absolu qui m'habite aussi. J'ai choisi ce passage pour finir ma vie de galères. Je voudrais arriver serein là où, après, plus rien n'existe.
vendredi 7 mai 2010
Bientôt sur les plages corses (Calvi, Algajola, etc)
Les situations absurdes se traversent stoïquement. Et même si le tonnerre gronde, la mer effacera toujours les traces des jours sans issue. Les périodes d'une vie se succèdent et déferlent. On croit qu'aujourd'hui adviendra le pire, l'anéantissement. Et c'est demain qu'apparaît la raison d'une nouvelle douleur.
Libre d'aller, libre de s'enraciner, libre de renoncer ou de renouer, libre de se libérer, il n'est qu'une qualité que l'on cherche à posséder, puisqu'elle les révèle toutes et que scintillenent en elle toutes les lueurs. Liberté que l'on prétexte, liberté que l'on recherche, il faut déjà admettre sa perte dans l'acceptation stoïque des situations absurdes.
L'enfermement du malade, l'emprisonnement du délinquant, l'isolement du contagieux ne sont rien par comparaison à ce que l'on peut connaître en liberté sur des plages, sans oeuvre à accomplir, sans tâche à mener à bien. Un camping désert à l'heure du bain, même si deux enfants empruntent son chemin d'accès à la mer sur leur vélo, est stagnant, sans couleur, ni appât. Il est l'une de ces situations absurdes dans lesquelles la dose de stoïcisme doit être doublée.
Un voie pourtant longe la vicissitude du temps qui, malgré tout, s'écoule. A petit écartement, mais quand même. Des grappes de sacs à dos après que la micheline tousse pour alerter les Indiens qui resteront l'oreille collée aux rails pour l'entendre arriver. Une voie qui penche dans les courbes et conduit au même vide que celui que creusent, stoïques encore, les talons impatients du bronzeur de plage. Il y a du parasol à l'air et des fesses qui se lissent sous la spatule solaire. Un rien d'ambre flotte au ressac de la brise et la méduse reste ce qui anime le plus les conversations.
Une délicieuse torpeur gagne le corps qui se confie à l'astre diurne. Au sortir de l'eau bâillante et des fonds animés d'un souffle régulier qui les maintient en vie, on peut, mesurant le temps qu'on lui consacre, se laisser aller à ce jeu que l'on arrête lorsque se signalent les limites à ne pas dépasser. L'endormissement est à fuir. Seule la délicieuse torpeur régénère par un vide chaud, cotonneux, salé. Du silence pénètre la vie qui se réserve en attendant. Elle prend place dans l'être et se laisse éprouver comme une douceur fondante à laquelle rien n'est dû, rien n'est à rendre. On l'entend monter et étourdir le corps qu'elle envahit, submerge. C'est là que réside le risque d'envoûtement, l'abandon.
La liberté s'insurge et la douceur de vivre redevient calvaire. On a renoué au lieu de renoncer. C'est à cet instant que l'on entend aux abords de son campement un enfant chargé de son matériel balnéaire demander à son père : On est obligé, papa, d'aller tous les jours à la plage?
Ailleurs, tout ce que l'on a figé s'étiole en notre abscence dorée. Des machines, à distance, accomplissent les fonctions répétitives, emprisonnées qu'elles sont elles aussi dans des programmes que l'on a conçus pour leur ronronnement. Nos oeuvres attendent d'être mises au monde et naviguent entre deux continents, notre espoir en elles et le dédain qu'elles suscitent. Le temps du voyage se réduit, n'est plus qu'un murmure. Mais demeure le temps passé dans l'ailleurs que ce murmure occasionne, un temps grandit d'autant qu'il dure comme un discours totalitaire. Heureusement des trains circulent : ceux empruntant la voie à petit écartement et celui des poubelles du camp qu'a happées un tracteur s'époumonnant
C'est l'ère des rencontres muettes d'européens se souriant ; seulement car, il est impossible à un slovène campeur de se faire comprendre d'un allemand en camping. Les rares français occupant cette île conquise font figure de colons sans scrupule. Ils sont méprisés.
Si l'Europe est à construire, la Corse est imprenable.
Libre d'aller, libre de s'enraciner, libre de renoncer ou de renouer, libre de se libérer, il n'est qu'une qualité que l'on cherche à posséder, puisqu'elle les révèle toutes et que scintillenent en elle toutes les lueurs. Liberté que l'on prétexte, liberté que l'on recherche, il faut déjà admettre sa perte dans l'acceptation stoïque des situations absurdes.
L'enfermement du malade, l'emprisonnement du délinquant, l'isolement du contagieux ne sont rien par comparaison à ce que l'on peut connaître en liberté sur des plages, sans oeuvre à accomplir, sans tâche à mener à bien. Un camping désert à l'heure du bain, même si deux enfants empruntent son chemin d'accès à la mer sur leur vélo, est stagnant, sans couleur, ni appât. Il est l'une de ces situations absurdes dans lesquelles la dose de stoïcisme doit être doublée.
Un voie pourtant longe la vicissitude du temps qui, malgré tout, s'écoule. A petit écartement, mais quand même. Des grappes de sacs à dos après que la micheline tousse pour alerter les Indiens qui resteront l'oreille collée aux rails pour l'entendre arriver. Une voie qui penche dans les courbes et conduit au même vide que celui que creusent, stoïques encore, les talons impatients du bronzeur de plage. Il y a du parasol à l'air et des fesses qui se lissent sous la spatule solaire. Un rien d'ambre flotte au ressac de la brise et la méduse reste ce qui anime le plus les conversations.
Une délicieuse torpeur gagne le corps qui se confie à l'astre diurne. Au sortir de l'eau bâillante et des fonds animés d'un souffle régulier qui les maintient en vie, on peut, mesurant le temps qu'on lui consacre, se laisser aller à ce jeu que l'on arrête lorsque se signalent les limites à ne pas dépasser. L'endormissement est à fuir. Seule la délicieuse torpeur régénère par un vide chaud, cotonneux, salé. Du silence pénètre la vie qui se réserve en attendant. Elle prend place dans l'être et se laisse éprouver comme une douceur fondante à laquelle rien n'est dû, rien n'est à rendre. On l'entend monter et étourdir le corps qu'elle envahit, submerge. C'est là que réside le risque d'envoûtement, l'abandon.
La liberté s'insurge et la douceur de vivre redevient calvaire. On a renoué au lieu de renoncer. C'est à cet instant que l'on entend aux abords de son campement un enfant chargé de son matériel balnéaire demander à son père : On est obligé, papa, d'aller tous les jours à la plage?
Ailleurs, tout ce que l'on a figé s'étiole en notre abscence dorée. Des machines, à distance, accomplissent les fonctions répétitives, emprisonnées qu'elles sont elles aussi dans des programmes que l'on a conçus pour leur ronronnement. Nos oeuvres attendent d'être mises au monde et naviguent entre deux continents, notre espoir en elles et le dédain qu'elles suscitent. Le temps du voyage se réduit, n'est plus qu'un murmure. Mais demeure le temps passé dans l'ailleurs que ce murmure occasionne, un temps grandit d'autant qu'il dure comme un discours totalitaire. Heureusement des trains circulent : ceux empruntant la voie à petit écartement et celui des poubelles du camp qu'a happées un tracteur s'époumonnant
C'est l'ère des rencontres muettes d'européens se souriant ; seulement car, il est impossible à un slovène campeur de se faire comprendre d'un allemand en camping. Les rares français occupant cette île conquise font figure de colons sans scrupule. Ils sont méprisés.
Si l'Europe est à construire, la Corse est imprenable.
jeudi 6 mai 2010
PRENDS TON DESTIN A DEUX MAINS (trio jazz)
Le dessin qui accompagne cette version de la chanson Prends ton destin à deux mains est grotesque, j'en conviens. Mais il n'est qu'évocateur et ça suffit comme ça! Il est des choses qu'il vaut mieux faire que dessiner.
Quant à la musique jouée au piano, à la basse et aux drums, je l'ai retrouvée ce soir pour honorer KEITH JARRETT qui vient de sortir un disque tout récemment accompagné de CHARLIE HADEN à la basse.
J'ai acheté ce disque cette après-midi, il est tout frais. J'ai déjà dégusté certaines plages et écouter partiellement les autres pour me faire une idée générale : c'est bourré de swing léger, agréable, tout en douceur. Je suis sûr que Suzy Wong de Montréal dira de ce disque de Keith qu'il serait bon à écouter lors d'un apéro très décontracté, par exemple au bar nommé LA MER, sur la plage Borrély à Marseille.
Mais ne suis-je pas en train de confondre quelque chose?
PRENDS TON DESTIN A DEUX MAINS (chanson)
Voici la chanson dont les paroles sont au-dessous, dans le message précédent. Le dessin qui accompagne la chanson est censé représenter - à la va vite - Céline et Martine dont il est fait état au 2°couplet. Pour ce qui est des matelots il faut savoir que les matelots français ont un béret qu'ils appellent "bâchis" qui est surmonté d'un pompon rouge. Les filles qui les rencontrent s'amusent quelquefois à leur courir après en essayant d'attraper ce pompon. Par les fenêtres ouvertes du rez-de-chaussée des maisons habitées par des prostituées, les femmes kidnappent le "bâchis" en le saisissant au passage par le pompon. Le matelot n'a plus qu'à entrer dans la maison pour tenter d'y récupérer son couvre-chef. Il faudra alors s'exécuter pour cela. Et payer son écot.
Quant à ce qui me concerne j'avais tout fait pour ne pas servir dans la Marine. J'avais fini dans l'Armée de l'Air ; précisément aux services météorologiques. Et là, nous n'avions qu'un malheureux calot qui ne tentait personne. Ouf!
Prends ton destin à deux mains (paroles)
L'enregistrement de la chanson est mauvais. Je rentrais de l'hôpital et je tenais à continuer à composer des chansons. Pour ceux qui veulent lire les paroles, il suffit d'effectuer un clic gauche sur le texte et, pour revenir au blog, faites encore clic gauche mais sur la flèche blanche dans le cercle bleu qui se trouve en haut à gauche de votre page sur l'écran.
mercredi 5 mai 2010
GROS PROBLEMES (valse pour piano solo)
Gos Problèmes? Non,pas vraiment. Mais débordé, oui!. Je dois réaménager mon garage depuis que me fille ma demandé d'héberger d'anciens meubles qu'elle n'a pu intégrer dans son nouvel appart.
Voilà une bonne occasion de faire du ménage. Notamment quant à ce qui est de quantité de choses que nous gardons sous prétexte qu'on ne sait jamais :
mardi 4 mai 2010
Hootie Blues (Charly Parker)
J'ai trouvé ce thème de Charly Parker à ma portée si je le jouais bluezy plutôt que jazzy. Je vous le sers donc ainsi, comme un blues. En fait, qu'est-ce que blues veut dire? Peu de gens se préoccupent de savoir cela. Ils disent : J'ai le blues comme d'autres disent j'ai la migraine.
Les douze mesures du blues, l'écrasement du 3° degré de la gamme et celui du 5° degré, une découverte propre à la musique noire, tout le monde s'en tape.
Vous ne pensez pas que nous vivons une drôle d'époque? Pas seulement parce qu'il y a du blues dans l'air bien sûr!
lundi 3 mai 2010
REVIENS (chanson de Georges Lautier)
REVIENS! semble me crier la Bonne Mère qui veille sur tous les marins quittant le port. Le dessin évoque le Vieux-Port, l'Ancienne Criée devenue Théâtre Natonal, les barques de pécheurs, celles des plaisanciers. Au fond, les poissons rigolent : qui va venir oser les sortir de cette cache remarquable que sont les eaux du port fondé par des Grecs il y a plus de 2 600 ans?
Mais Reviens peut aussi être l'appel que lance à la belle infidèle l'amoureux éconduit qui pardonne, pouvu qu'il garde celle qu'il aime.
REVIENS (chanson de Georges Lautier)
REVIENS, semble me dire la Bonne Mère comme les Marseillais appelle la Vierge de la Garde qui veille sur les marins. REVIENS, vers Marseille et son viVieux-
Reviens (paroles)
Ici vous trouverez les paroles de la chanson qui précède, Reviens.
Pour lire plus aisément, faites click gauche sur le texte. Pour revenir au blog, faites encore click gauche mais sur la flèche blanche dans le cercle bleu en haut de la page à gauche.
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REVIENS (version piano solo)
Et voici la version piano solo de la chanson REVIENS!
Le dessin qui accompagne le morceau, pourquoi pas l'intituler : "Comploteurs"?
A vous de proposer autre chose si ça vous chante.
Fille et père
Les filles choisissent quelquefois pour époux des gars qui correspondent au modèle masculin qui s'est construit en elles à travers l'image de leur père.
Ce choix eodipien finit par les gêner, leur peser. Elles décident alors de minimiser leur père quelqu'aient été ses "gloires passées". Elles le détruisent en elles comme modèle concurrant de leur époux.
Comprendre cela ne suffit pas à être rasséréné. Mais c'est déjà un indice peut-être important pour se reconstruire une vie au-delà du rôle paternel.
Ce choix eodipien finit par les gêner, leur peser. Elles décident alors de minimiser leur père quelqu'aient été ses "gloires passées". Elles le détruisent en elles comme modèle concurrant de leur époux.
Comprendre cela ne suffit pas à être rasséréné. Mais c'est déjà un indice peut-être important pour se reconstruire une vie au-delà du rôle paternel.
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