J'ai perdu mon temps dans un univers où je croyais rencontrer les autres, alors que j'étais seul. Seul à voir, à respirer, toucher et vivre car les autres ne sont qu'en esquisses, faits pour mon observation et mes tentacules examinateurs, soupeseurs, évaluateurs.
A demain, car je sais qu'il me faut construire enfin aujourd'hui dans la solitude hautaine de cette misère que je me tue à définir comme un royaume.
J'y parviens, j'y réussis : voilà les jours qui s'annoncent du renouveau de moi, de MOI. L'aliénation professionnelle, sociale et familiale m'a tenu en laisse, au collier, aux pieds comme tout un chacun qui a réussi sa vie. Or, j'étais fait pour la gâcher, la rompre, l'user, lui nuire et la maudire.
Je m'en veux d'avoir dit cette messe, donner de mon énergie et ce temps que je dis précieux maintenant à d'inutiles croyances, à d'impossibles dieux.
Je ne crois plus qu'à cette vibration qui me vient quand je décroche des autres, de leur carnaval sirupeux et que je coule en désastres de ruines et d'hystérie.
C'est ce qui me calme.
samedi 20 février 2010
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Quel délire !
RépondreSupprimerOui, c'et le blog qui veut ça! Et puis le bonhomme, en 1993, c'était pas gai tout gai itou pour lui. J'étais à l'époque assez nietzschéen, je l'avoue. Quoique? Les temps ont-ils tellement changé? La conscience de l'inanité de notre orgueil est-elle une gène pour le rire,les avanies ou le plaisir? Non, bien sûr lorsque des camarades passent et vous laissent un mot complice, tout s'illumine dans notre gouffre.
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